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BORDEAUX (Reuters) - L'homme qui a agressé Nicolas Sarkozy à Brax (Lot-et-Garonne) a été condamné vendredi à six mois de prison avec sursis.
Neuf mois de prison, dont six avec sursis, avaient été requis contre Hermann Fuster, 32 ans, jugé en comparution immédiate devant le tribunal de grande instance d'Agen pour violence sans interruption temporaire de travail sur personne dépositaire de l'autorité publique.
Les faits se sont déroulés jeudi vers midi à Brax alors que le chef de l'Etat, en visite dans le Lot-et-Garonne, était en train de serrer les mains de personnes rassemblées derrière une barrière de sécurité.
Hermann Fuster, employé dans un conservatoire de musique à Agen, a brusquement saisi Nicolas Sarkozy par le col de son costume et l'a attiré vers lui en le déséquilibrant.
Il a expliqué vendredi qu'il n'entendait pas frapper le chef de l'Etat mais qu'il souhaitait l'interpeller, sur le conflit libyen notamment.
Il a été plaqué à terre par quatre membres de la sécurité et du service de protection des hautes personnalités tandis que Nicolas Sarkozy reprenait contenance et poursuivait son bain de foule.
Hermann Fuster, qui s'est présenté au tribunal habillé en noir, les cheveux ramenés en catogan, n'était pas connu des services de police.
Le prévenu risquait au maximum trois ans de prison et 45.000 euros d'amende.
Nicolas Sarkozy a fait savoir qu'il ne porterait pas plainte contre son agresseur. Une enquête plus approfondie devra déterminer comment il a pu déjouer le service de sécurité du chef de l'Etat.
Claude Canellas, édité par Yves Clarisse
reuters
Neuf mois de prison, dont six avec sursis, avaient été requis contre Hermann Fuster, 32 ans, jugé en comparution immédiate devant le tribunal de grande instance d'Agen pour violence sans interruption temporaire de travail sur personne dépositaire de l'autorité publique.
Les faits se sont déroulés jeudi vers midi à Brax alors que le chef de l'Etat, en visite dans le Lot-et-Garonne, était en train de serrer les mains de personnes rassemblées derrière une barrière de sécurité.
Hermann Fuster, employé dans un conservatoire de musique à Agen, a brusquement saisi Nicolas Sarkozy par le col de son costume et l'a attiré vers lui en le déséquilibrant.
Il a expliqué vendredi qu'il n'entendait pas frapper le chef de l'Etat mais qu'il souhaitait l'interpeller, sur le conflit libyen notamment.
Il a été plaqué à terre par quatre membres de la sécurité et du service de protection des hautes personnalités tandis que Nicolas Sarkozy reprenait contenance et poursuivait son bain de foule.
Hermann Fuster, qui s'est présenté au tribunal habillé en noir, les cheveux ramenés en catogan, n'était pas connu des services de police.
Le prévenu risquait au maximum trois ans de prison et 45.000 euros d'amende.
Nicolas Sarkozy a fait savoir qu'il ne porterait pas plainte contre son agresseur. Une enquête plus approfondie devra déterminer comment il a pu déjouer le service de sécurité du chef de l'Etat.
Claude Canellas, édité par Yves Clarisse
reuters