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La délégation de British Telecoms à Alger du 7 au 13 juin
Annoncée initialement pour février 2006 avant d'être reportée la première fois pour fin avril/début mai à cause d'un agenda particulièrement chargé pour ses responsables, la mission de British Telecoms (BT) en Algérie est finalement programmée pour la période du 7 au 13 juin. L'objet de cette visite, la première du genre en Algérie, est, faut-il le rappeler, motivé essentiellement par l'intérêt qu'affiche le groupe britannique à investir dans le capital du premier opérateur algérien de la téléphonie mobile, Algérie Télécom, dont l'ouverture est officiellement annoncée pour incessamment.
C'est une visite qui s'inscrit également dans la stratégie du leader des télécommunications en Europe et numéro 2 au monde, de se redéployer dans plusieurs régions du globe, dont le nord de l'Afrique. Selon le porte-parole du Conseil d'affaires Algérie/Grande-Bretagne et Commonwealth, M. Arslan Chikhaoui, qui organise ce déplacement, la délégation britannique sera conduite par Lady Olga Matlan d, présidente dudit Conseil et experte des questions stratégiques et membre du Forum Davos. Cette dernière sera accompagnée principalement de responsables de l'opérateur anglais, dont le numéro deux de ce géant en télécommunications, Paul Wolkner. Pour les experts de British Telecoms qui manifestent l'intérêt d'explorer les opportunités d'investissement qu'offre notre pays, l'Algérie représente un nouveau marché émergeant dans ce domaine. Dans le programme de la délégation anglaise, plusieurs rencontres avec, notamment, le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, M. Boudjemaa Haïchour, les responsables de l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT), les opérateurs publics Algérie Télécom et Mobilis, l'opérateur privé Eepad et certains providers privés de l'Internet.
Pour cela, nous informe M. Chikhaoui, l'opérateur britannique s'est fixé des objectifs bien précis dont, principalement, la soumission des nouvea ux services pour développer les réseaux de télécommunications et l'éventualité d'adopter des projets de partenariat. Estimé à plus de 5 milliards de dollars, le marché algérien des télécommunications intéresse donc les Britanniques qui en suivent l'évolution, du reste rapide depuis quelques années. Outre l'ouverture du capital d'Algérie Télécom, qui intéresse, par ailleurs, d'autres opérateurs étrangers, ces entretiens devraient, en outre, se pencher sur la possibilité de mettre en place une Académie de formation des nouvelles technologies de l'information, selon des normes conformes aux instituts britanniques.
C'est que British Telecoms espère aussi apporter sa contribution au développement des nouvelles technologies del'information en Algérie en apportant son savoir-faire technologique. Employant actuellement plus de 100 000 personnes à travers le monde, elle a réalisé, en 2004, un chiffre d'affaires de 250 milliards d'euros et totalise plus de 28 millions d'abonnés au réseau téléphonique mobile en Grande-Bretagne.
Mekioussa Chekir
La Tribune
Annoncée initialement pour février 2006 avant d'être reportée la première fois pour fin avril/début mai à cause d'un agenda particulièrement chargé pour ses responsables, la mission de British Telecoms (BT) en Algérie est finalement programmée pour la période du 7 au 13 juin. L'objet de cette visite, la première du genre en Algérie, est, faut-il le rappeler, motivé essentiellement par l'intérêt qu'affiche le groupe britannique à investir dans le capital du premier opérateur algérien de la téléphonie mobile, Algérie Télécom, dont l'ouverture est officiellement annoncée pour incessamment.
C'est une visite qui s'inscrit également dans la stratégie du leader des télécommunications en Europe et numéro 2 au monde, de se redéployer dans plusieurs régions du globe, dont le nord de l'Afrique. Selon le porte-parole du Conseil d'affaires Algérie/Grande-Bretagne et Commonwealth, M. Arslan Chikhaoui, qui organise ce déplacement, la délégation britannique sera conduite par Lady Olga Matlan d, présidente dudit Conseil et experte des questions stratégiques et membre du Forum Davos. Cette dernière sera accompagnée principalement de responsables de l'opérateur anglais, dont le numéro deux de ce géant en télécommunications, Paul Wolkner. Pour les experts de British Telecoms qui manifestent l'intérêt d'explorer les opportunités d'investissement qu'offre notre pays, l'Algérie représente un nouveau marché émergeant dans ce domaine. Dans le programme de la délégation anglaise, plusieurs rencontres avec, notamment, le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, M. Boudjemaa Haïchour, les responsables de l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT), les opérateurs publics Algérie Télécom et Mobilis, l'opérateur privé Eepad et certains providers privés de l'Internet.
Pour cela, nous informe M. Chikhaoui, l'opérateur britannique s'est fixé des objectifs bien précis dont, principalement, la soumission des nouvea ux services pour développer les réseaux de télécommunications et l'éventualité d'adopter des projets de partenariat. Estimé à plus de 5 milliards de dollars, le marché algérien des télécommunications intéresse donc les Britanniques qui en suivent l'évolution, du reste rapide depuis quelques années. Outre l'ouverture du capital d'Algérie Télécom, qui intéresse, par ailleurs, d'autres opérateurs étrangers, ces entretiens devraient, en outre, se pencher sur la possibilité de mettre en place une Académie de formation des nouvelles technologies de l'information, selon des normes conformes aux instituts britanniques.
C'est que British Telecoms espère aussi apporter sa contribution au développement des nouvelles technologies del'information en Algérie en apportant son savoir-faire technologique. Employant actuellement plus de 100 000 personnes à travers le monde, elle a réalisé, en 2004, un chiffre d'affaires de 250 milliards d'euros et totalise plus de 28 millions d'abonnés au réseau téléphonique mobile en Grande-Bretagne.
Mekioussa Chekir
La Tribune