A l’initiative de machaal chahid en coordination avec el moudjahid
Grande et émouvante rencontre, hier, au Centre de presse d’El Moudjahid à l’occasion de la commémoration du 50e anniversaire de la proclamation de l’Indépendance. Ce fut l’occasion pour l’Association Machaal Chahid en coordination avec El Moudjahid d’honorer toutes celles et ceux que parfois l’histoire si mouvementée de notre pays a paru oublier, notamment les militantes et militants, moudjahidine d’origine européenne, qui ont, comme il a décrit à partir des témoignages, apporté une haute et capitale contribution à la guerre de Libération nationale à laquelle ils se sont identifiés. Un hommage appuyé a été rendu à leur courage, leur engagement et leurs convictions d’une grande profondeur.
Le thème de la rencontre d’hier portait justement sur cet engagement et sur l’engagement d’un symbole que fût Evelyne Lavalette, dont toutes celles et ceux qui la connaissait témoignent de sa modestie et de son humilité. En clôturant la rencontre d’hier, la grande résistante marquait par son intervention, sa grandeur d’âme et son amour profond pour son pays, l’Algérie.
Ce que je suis, disait-elle, je le dois à toutes celles et tous ceux que j’ai rencontrés, hauts responsables de la lutte de Libération nationale, comme militants de base. Ce que je suis, ce sont les autres qui m’ont faite.
Evelyne Lavalette, dont l’émotion était fortement perceptible, rendit un puissant hommage à toutes celles et tous ceux qui ont contribué à la lutte contre la colonisation, en ayant une très forte pensée pour celles et ceux qui ne sont plus de ce monde et qui avaient l’Algérie au cœur de leur engagement.
Des universitaires comme M. Merzak, Mme Zoulikha Bekkadoum, moudjahida, Me Ali Haroun, ancien membre de la Fédération de France du FLN, M. Salah Benkortbi ont apporté des témoignages sur la contribution de la communauté européenne à travers ses militants les plus éclairés, à la lutte de Libération nationale.
Il s’agit d’un devoir de mémoire comme devait le souligner M. Merzak. Il s’agit, disait-il, d’un combat qui n’avait aucun caractère religieux ou racial.
Le combat engagé par le FLN a été un exemple, dans ce sens qui a permis de regrouper pour la défense d’une même cause, celle de la liberté et de l’indépendance, des militants venant de tous horizons.
C’était un engagement qui n’était pas évident au début pour certains esprits. Les militants d’origine européenne, s’agissant d’eux, ont subi au titre de leur participation au combat libérateur, les pires sévices de la part de l’armée et de l’administration coloniales, l’un d’eux Yveton a été exécuté.
Dans le subconscient de tous ces patriotes, la guerre de Libération nationale, a été une lutte militante et fraternelle, a noté M. Merzak.
Les militants d’origine européenne ont adhéré à ce projet parce qu’il correspondait profondément à leur conviction. Elles sont nombreuses et nombreux qui, comme Evelyne Lavalette, ont apporté leur précieux concours à cette lutte.
Certains vivent encore en Algérie, d’autres ont été contraints, pour diverses raisons, de s’exiler ou tout simplement de rester dans leur pays d’origine... France, Allemagne, Belgique, Italie, etc.
La contribution de l’Eglise en Algérie a été également révélatrice du caractère humaniste de cette lutte à travers l’engagement de ces femmes et ces hommes, dont le plus illustre, a été Monseigneur Duval, dont on connaît l’immense engagement dans la lutte.
Il s’agit bien d’une épopée, firent remarquer les différents intervenants, la moudjahida, Zoulikha Bekkadoum, Me Ali Haroun, M. Salah Benkortbi, ces militants ont cru en leur patrie, à un puissant idéal.
Notre devoir est de sortir certains d’eux de l’oubli et le meilleur hommage à leur rendre, est d’attribuer comme le rappela Me Ali Haroun, des places et rues de nos villes et villages à ces héros, dont certains aujourd’hui disparus.
Le monde entier avait découvert avec le début de la guerre de Libération nationale, que des femmes et des hommes d’origine européenne, des universitaires de haut rang comme de simples travailleurs et militants politiques, adhéraient pleinement, comme devait le souligner la moudjahida Zoulikha Bekkadoum, à la lutte de Libération nationale à partir d’un plein engagement en évacuant totalement les risques encourus qu’ils avaient volontairement intégrés dans leur action.
Le Réseau Jeanson pour être le plus connu, n’était pas le seul, relevait à ce propos Me Ali Haroun. Il y avait, dit-il, de multiples autres réseaux à travers la France et l’Algérie, et même dans d’autres pays, Belgique, Allemagne, Italie qui contribuaient au soutien de la lutte de Libération algérienne.
La rencontre d’hier a été l’occasion d’honorer toutes ces militantes et militants, avec la distribution de distinctions, tout en ayant une pensée émue à toutes celles et ceux qui n’ont pu faire le déplacement ou qui ne sont plus de ce monde.
Tahar Mohamed Al Anouar
Grande et émouvante rencontre, hier, au Centre de presse d’El Moudjahid à l’occasion de la commémoration du 50e anniversaire de la proclamation de l’Indépendance. Ce fut l’occasion pour l’Association Machaal Chahid en coordination avec El Moudjahid d’honorer toutes celles et ceux que parfois l’histoire si mouvementée de notre pays a paru oublier, notamment les militantes et militants, moudjahidine d’origine européenne, qui ont, comme il a décrit à partir des témoignages, apporté une haute et capitale contribution à la guerre de Libération nationale à laquelle ils se sont identifiés. Un hommage appuyé a été rendu à leur courage, leur engagement et leurs convictions d’une grande profondeur.
Le thème de la rencontre d’hier portait justement sur cet engagement et sur l’engagement d’un symbole que fût Evelyne Lavalette, dont toutes celles et ceux qui la connaissait témoignent de sa modestie et de son humilité. En clôturant la rencontre d’hier, la grande résistante marquait par son intervention, sa grandeur d’âme et son amour profond pour son pays, l’Algérie.
Ce que je suis, disait-elle, je le dois à toutes celles et tous ceux que j’ai rencontrés, hauts responsables de la lutte de Libération nationale, comme militants de base. Ce que je suis, ce sont les autres qui m’ont faite.
Evelyne Lavalette, dont l’émotion était fortement perceptible, rendit un puissant hommage à toutes celles et tous ceux qui ont contribué à la lutte contre la colonisation, en ayant une très forte pensée pour celles et ceux qui ne sont plus de ce monde et qui avaient l’Algérie au cœur de leur engagement.
Des universitaires comme M. Merzak, Mme Zoulikha Bekkadoum, moudjahida, Me Ali Haroun, ancien membre de la Fédération de France du FLN, M. Salah Benkortbi ont apporté des témoignages sur la contribution de la communauté européenne à travers ses militants les plus éclairés, à la lutte de Libération nationale.
Il s’agit d’un devoir de mémoire comme devait le souligner M. Merzak. Il s’agit, disait-il, d’un combat qui n’avait aucun caractère religieux ou racial.
Le combat engagé par le FLN a été un exemple, dans ce sens qui a permis de regrouper pour la défense d’une même cause, celle de la liberté et de l’indépendance, des militants venant de tous horizons.
C’était un engagement qui n’était pas évident au début pour certains esprits. Les militants d’origine européenne, s’agissant d’eux, ont subi au titre de leur participation au combat libérateur, les pires sévices de la part de l’armée et de l’administration coloniales, l’un d’eux Yveton a été exécuté.
Dans le subconscient de tous ces patriotes, la guerre de Libération nationale, a été une lutte militante et fraternelle, a noté M. Merzak.
Les militants d’origine européenne ont adhéré à ce projet parce qu’il correspondait profondément à leur conviction. Elles sont nombreuses et nombreux qui, comme Evelyne Lavalette, ont apporté leur précieux concours à cette lutte.
Certains vivent encore en Algérie, d’autres ont été contraints, pour diverses raisons, de s’exiler ou tout simplement de rester dans leur pays d’origine... France, Allemagne, Belgique, Italie, etc.
La contribution de l’Eglise en Algérie a été également révélatrice du caractère humaniste de cette lutte à travers l’engagement de ces femmes et ces hommes, dont le plus illustre, a été Monseigneur Duval, dont on connaît l’immense engagement dans la lutte.
Il s’agit bien d’une épopée, firent remarquer les différents intervenants, la moudjahida, Zoulikha Bekkadoum, Me Ali Haroun, M. Salah Benkortbi, ces militants ont cru en leur patrie, à un puissant idéal.
Notre devoir est de sortir certains d’eux de l’oubli et le meilleur hommage à leur rendre, est d’attribuer comme le rappela Me Ali Haroun, des places et rues de nos villes et villages à ces héros, dont certains aujourd’hui disparus.
Le monde entier avait découvert avec le début de la guerre de Libération nationale, que des femmes et des hommes d’origine européenne, des universitaires de haut rang comme de simples travailleurs et militants politiques, adhéraient pleinement, comme devait le souligner la moudjahida Zoulikha Bekkadoum, à la lutte de Libération nationale à partir d’un plein engagement en évacuant totalement les risques encourus qu’ils avaient volontairement intégrés dans leur action.
Le Réseau Jeanson pour être le plus connu, n’était pas le seul, relevait à ce propos Me Ali Haroun. Il y avait, dit-il, de multiples autres réseaux à travers la France et l’Algérie, et même dans d’autres pays, Belgique, Allemagne, Italie qui contribuaient au soutien de la lutte de Libération algérienne.
La rencontre d’hier a été l’occasion d’honorer toutes ces militantes et militants, avec la distribution de distinctions, tout en ayant une pensée émue à toutes celles et ceux qui n’ont pu faire le déplacement ou qui ne sont plus de ce monde.
Tahar Mohamed Al Anouar
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