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60 ans de prison pour le piratage du serveur du Pentagone

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  • 60 ans de prison pour le piratage du serveur du Pentagone

    Gary McKinnon , « le plus grand pirate informatique de tout les temps » risque jusqu'à 60 ans de prison voire même un voyage pour Gitmo si il est jugé sous le coup de la loi militaire et qu'il est extradé de l'Angleterre vers les Etats-Unis qui l'attendent avec impatience.

    ===

    Pirater un système militaire peut coûter très cher, particulièrement dans un monde post 11-septembre. Gary McKinnon est entrain de l’apprendre à ses dépends.

    « Le plus grand pirate informatique de tout les temps ». C’est ainsi que ce chômeur de 40 ans a été qualifié par la justice américaine. Son crime ? S’être introduit sur des serveurs informatiques sensibles. Selon la justice, il aurait piraté et endommagé, entre février 2001 et mars 2002, 53 ordinateurs de l'armée, de la marine, du Pentagone et de la Nasa. Le tout depuis sa chambre nichée dans le nord de Londres. Il aurait notamment téléchargé des documents confidentiels, installé un programme qui a rendu «inopérant» le district militaire de Washington, détruit 1.300 comptes informatiques et dérobé 950 mots de passe. Des dégâts estimés à 580.000 euros par les autorités américaines.

    « Je cherchais juste des OVNI »

    En 1983, Gary a 17 ans quand il voit War Game. Le film raconte l’histoire d’un jeune pirate qui s’introduit sur un serveur militaire, et passe à deux doigts de déclencher une troisième guerre mondiale. Une vocation est née. The Hacker's Handbook (Le manuel du pirate) devient vite son livre de chevet, et une dizaine d’année plus tard, Gary passe aux choses sérieuses : prouver l’existence des extra-terrestres.

    « Je cherchais juste des OVNIS », explique-il d’ailleurs quand on lui demande ce qui l’a poussé à s’introduire sur le site du Pentagone. « Je n’avais pas l’intention de causer des dégâts. Je voulais surtout découvrir tout ce que le gouvernement nous cache ». Il affirme avoir en partie réussi : « Sur le serveur de la Nasa, explique-t-il, j’ai vu ce que je suis convaincu être une sorte de satellite ou de vaisseau spatial. Mais il ne ressemblait à rien de ce que j’avais déjà pu voir : il n’y avait pas de rivets ni de soudures. C’était comme une pièce de métal sans aspérité, et ça se trouvait juste au-dessus de la Terre. »


    Jusqu’à 60 ans de prison


    La chasse s’arrête brusquement en 2002 quand la police britannique vient frapper à sa porte. « J’étais alors complètement obsédé, raconte Gary. C’était comme un jeu géant. » Un « jeu » que la justice américaine trouve tout sauf amusant. Et depuis le 13 novembre 2001, un volet de la loi anti-terroriste l’autorise à poursuivre un hacker, même étranger, sur le territoire des Etats-Unis. Ce qui fait craindre à l’avocat de McKinnon un procès devant une cour militaire, les serveurs du Pentagone relevant de la sécurité nationale américaine. L’avocat agite même le spectre de la prison de Guantanamo comme lieu de détention potentiel.

    En avril, la justice américaine a pourtant affirmé qu’en cas d’extradition, McKinnon serait jugé devant une cour fédérale. Dans tous les cas, le pirate risque jusqu’à 60 ans de prison et 1,4 millions d’euros d’amende.

    Alors extradition ou non ? Le destin de Gary McKinnon se trouve désormais suspendu à la décision du ministre britannique de l’Intérieur.

    Par Le figaro

  • #2
    A ce prix
    .... il aurait pu
    .... bruler 15 drapeaux Algeriens

    Commentaire

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