La commission Touati-Bensalah ou le chantage de la junte algérienne.
Posté par la rédaction Le Quotidien d’Algérie
Nos universitaires qui font la promotion de la commission Touati-Bensalah dans les campus universitaires, dans les villes et les villages, doivent comprendre une bonne fois pour toutes qu’on ne peut pas rêver dans les bras d’une dictature. Le seul impératif qui doit désormais guider leur démarche est le rétablissement de l’ordre citoyen, politique et intellectuel et non se soumettre au chantage des champions de la science des coups d’états et de la violence
La commission Touati-Bensalah (et non la commission Bensalah)
qui fait sa réapparition 17 ans plus tard avec l´ajout d´un « islamiste BCBG »- on voudrait nommer M.A Boughazi- n’est rien d’autre qu’un autre fort hallucinogène pour donner au peuple l’impression du changement. La soupe reste la même, et il n´y a que les assiettes qui changent. C´est le sens des reformes qui nous sont servies en 2011. Il s’agira au mieux d’un changement de vitrine qui se fera sans doute cette fois-ci par un coup de balai que subiront y compris les meilleures brosses du régime.
Le système est incapable de se réformer de l’intérieur, il n’a aucun intérêt à le faire, et rien ne l’y oblige vraiment si ce n’est les sommations à peine voilées des nouveaux patrons de l’Afrique sis Africom et qui ne veulent plus ni gérer des révoltes incontrôlables ni avoir à faire à des dictateurs ignares et incompétents.
Quiconque soutient cette thèse contre nature du système qui s’auto nettoie est un adepte et un auxiliaire du pouvoir des prédateurs et des sanguinaires.
Cette commission inspire mépris et obstination de ceux qui ont décidé de ne libérer le pays que s’il est mis à feu et à sang et qui jubilent devant les tournures que prennent les choses au Yemen et en Libye.
Les Algériens doublement traumatisés par tant de sales guerres et tant de victimes apparaissent encore une fois comme les proies faciles du pouvoir qui miroite les affres d’une guerre civile que provoqueraient des émeutes anti-Nidham.
Face au tribalisme, le pouvoir DRS qui sait à quel point les Algériens craignent les luttes fratricides, semble conforté dans ses positions, surtout qu’il vient d’opter pour cette posture de carpette sur la question de l’Africom.
Posté par la rédaction Le Quotidien d’Algérie
Nos universitaires qui font la promotion de la commission Touati-Bensalah dans les campus universitaires, dans les villes et les villages, doivent comprendre une bonne fois pour toutes qu’on ne peut pas rêver dans les bras d’une dictature. Le seul impératif qui doit désormais guider leur démarche est le rétablissement de l’ordre citoyen, politique et intellectuel et non se soumettre au chantage des champions de la science des coups d’états et de la violence
La commission Touati-Bensalah (et non la commission Bensalah)
qui fait sa réapparition 17 ans plus tard avec l´ajout d´un « islamiste BCBG »- on voudrait nommer M.A Boughazi- n’est rien d’autre qu’un autre fort hallucinogène pour donner au peuple l’impression du changement. La soupe reste la même, et il n´y a que les assiettes qui changent. C´est le sens des reformes qui nous sont servies en 2011. Il s’agira au mieux d’un changement de vitrine qui se fera sans doute cette fois-ci par un coup de balai que subiront y compris les meilleures brosses du régime.
Le système est incapable de se réformer de l’intérieur, il n’a aucun intérêt à le faire, et rien ne l’y oblige vraiment si ce n’est les sommations à peine voilées des nouveaux patrons de l’Afrique sis Africom et qui ne veulent plus ni gérer des révoltes incontrôlables ni avoir à faire à des dictateurs ignares et incompétents.
Quiconque soutient cette thèse contre nature du système qui s’auto nettoie est un adepte et un auxiliaire du pouvoir des prédateurs et des sanguinaires.
Cette commission inspire mépris et obstination de ceux qui ont décidé de ne libérer le pays que s’il est mis à feu et à sang et qui jubilent devant les tournures que prennent les choses au Yemen et en Libye.
Les Algériens doublement traumatisés par tant de sales guerres et tant de victimes apparaissent encore une fois comme les proies faciles du pouvoir qui miroite les affres d’une guerre civile que provoqueraient des émeutes anti-Nidham.
Face au tribalisme, le pouvoir DRS qui sait à quel point les Algériens craignent les luttes fratricides, semble conforté dans ses positions, surtout qu’il vient d’opter pour cette posture de carpette sur la question de l’Africom.
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