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Le conflit en Libye pourrait déstabiliser à la fois la région du Sahel-Sahara et le Maghreb, a conclu une récente analyse.
Cette étude, publiée le mois dernier, se fonde sur les informations recueillies par un groupe d'experts internationaux lors de leurs tournées d'inspection à Tripoli, Benghazi et en Cyrénaïque en avril et mai.
La Libye est face à un "futur incertain" du fait d'un risque terroriste persistant et de la circulation des armes, selon des experts du Centre international de recherche sur le terrorisme (CIRET-AVT) et du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R2).
Ils se réfèrent en particulier au Groupe islamique combattant libyen (GICL), qui a déclaré son allégeance à al-Qaida en novembre 2007 et pourrait devenir une partie importante d'une insurrection armée.
"En 2009, les chefs du GICL emprisonnés auraient renoncé à leur lutte armée contre le régime de Kadhafi dans un accord conclu avec des représentants libyens de la sécurité", explique ce rapport.
Seif al-Islam Kadhafi "avait alors libéré 800 d'entre eux des prisons libyennes", mais "ils avaient rejoint les rangs des insurgés", selon cette étude.
Les analystes suggèrent que les puissances occidentales ont été "trop indulgentes" avec le Conseil national de transition libyen. Rappelant une opération menée contre un dépôt d'armes à Benghazi après la chute du régime de Kadhafi dans cette ville, ils ont fait part de leurs réserves sur l'envoi d'armes aux rebelles. Les services de renseignement occidentaux "sont très inquiets sur le devenir des armes pillées par les insurgés dans les arsenaux libyens, en particulier des missiles sol-air portables de type SAM-7", indique ce rapport.
"Les répercussions de la crise libyenne se font ressentir jusqu’en Algérie, où selon des sources sécuritaires, la dégradation du climat sécuritaire en Kabylie est directement liée au conflit qui secoue ce pays, ce dont AQMI tirerait profit pour ses ravitaillements en armes et munitions. Cette situation précaire n'est pas sans rappeler le contexte afghan des années 1990", peut-on lire dans ce document.
Pour sa part, le CNT affirme qu'il ne se trouve aucun terroriste étranger dans l'est de la Libye, ni aucun mercenaire, et que la population parviendrait facilement à identifier ces deux groupes. Mais les rebelles ne réfutent toutefois pas que la prolifération des armes soit une réalité.
C'est la raison pour laquelle, expliquent-ils, le CNT fait un effort de recensement et a demandé aux citoyens de lui remettre ces armes à terme, lorsque la crise sera terminée.
Source: Magharebia
Cette étude, publiée le mois dernier, se fonde sur les informations recueillies par un groupe d'experts internationaux lors de leurs tournées d'inspection à Tripoli, Benghazi et en Cyrénaïque en avril et mai.
La Libye est face à un "futur incertain" du fait d'un risque terroriste persistant et de la circulation des armes, selon des experts du Centre international de recherche sur le terrorisme (CIRET-AVT) et du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R2).
Ils se réfèrent en particulier au Groupe islamique combattant libyen (GICL), qui a déclaré son allégeance à al-Qaida en novembre 2007 et pourrait devenir une partie importante d'une insurrection armée.
"En 2009, les chefs du GICL emprisonnés auraient renoncé à leur lutte armée contre le régime de Kadhafi dans un accord conclu avec des représentants libyens de la sécurité", explique ce rapport.
Seif al-Islam Kadhafi "avait alors libéré 800 d'entre eux des prisons libyennes", mais "ils avaient rejoint les rangs des insurgés", selon cette étude.
Les analystes suggèrent que les puissances occidentales ont été "trop indulgentes" avec le Conseil national de transition libyen. Rappelant une opération menée contre un dépôt d'armes à Benghazi après la chute du régime de Kadhafi dans cette ville, ils ont fait part de leurs réserves sur l'envoi d'armes aux rebelles. Les services de renseignement occidentaux "sont très inquiets sur le devenir des armes pillées par les insurgés dans les arsenaux libyens, en particulier des missiles sol-air portables de type SAM-7", indique ce rapport.
"Les répercussions de la crise libyenne se font ressentir jusqu’en Algérie, où selon des sources sécuritaires, la dégradation du climat sécuritaire en Kabylie est directement liée au conflit qui secoue ce pays, ce dont AQMI tirerait profit pour ses ravitaillements en armes et munitions. Cette situation précaire n'est pas sans rappeler le contexte afghan des années 1990", peut-on lire dans ce document.
Pour sa part, le CNT affirme qu'il ne se trouve aucun terroriste étranger dans l'est de la Libye, ni aucun mercenaire, et que la population parviendrait facilement à identifier ces deux groupes. Mais les rebelles ne réfutent toutefois pas que la prolifération des armes soit une réalité.
C'est la raison pour laquelle, expliquent-ils, le CNT fait un effort de recensement et a demandé aux citoyens de lui remettre ces armes à terme, lorsque la crise sera terminée.
Source: Magharebia
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