Lors du sommet de l'Union africaine à Malabo, les responsables ont proposé un règlement de la crise libyenne. Pour les rebelles, cette proposition ne va pas assez loin.
Le Conseil national de transition (CNT) de Libye n'acceptera pas le nouveau cadre proposé par l'Union africaine (UA) pour le règlement du violent conflit qui secoue le pays.
"Nous l'avons rejeté", a déclaré l'un des porte-parole du CNT, Abdelhafed Ghoga, le dimanche 3 juillet, "car le document de l'UA n'inclut pas le départ de [Mouammar] Kadhafi, de ses fils et de son cercle rapproché. Nous avons répété cette exigence à plusieurs reprises."
Les responsables de l'UA ont également décidé de ne pas coopérer à l'exécution du mandat d'arrêt lancé contre Kadhafi par la Cour pénale internationale, affirmant qu'il ne ferait que compliquer la situation.
Ces décisions ont été prises lors du 17ème sommet de l'Union africaine (UA) qui a eu lieu du 30 juin au 1er juillet à Malabo, en Guinée équatoriale.
Ce sommet était placé sous le thème "Accélérer l’autonomisation des jeunes pour un développement durable", mais c'est la crise libyenne qui a dominé les discussions.
A la veille du sommet, la commission de haut niveau ad-hoc sur la Libye de l'Union s'était réunie pour discuter de l'évolution de la situation dans ce pays en guerre.
Ce groupe, présidé par le Président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, avait approuvé l'ensemble des propositions relatives à un accord cadre sur la Libye.
La feuille de route présentée par cette commission souligne "la nécessité d’une cessation immédiate de toutes les hostilités, de la coopération des autorités libyennes concernées pour faciliter l’acheminement diligent de l’assistance humanitaire aux populations dans le besoin et de la protection des ressortissants étrangers, y compris les travailleurs migrants africains vivant en Libye."
Le président de la Commission de l'Union africaine Jean Ping a déclaré à l'ouverture de ce sommet que l'assemblée souhaitait entendre toutes les opinions sur la crise libyenne, en gardant à l'esprit "les souffrances endurées par les populations libyennes du fait de la poursuite des affrontements armés et des opérations aériennes de bombardements depuis le 19 mars".
A Malabo, certaines délégations ont appelé à "un soutien indéfectible" au leader libyen, tandis que d'autres demandent son départ.
Se déclarant favorable à la prudence, Jean Ping a déclaré que la décision de la France de fournir des armes aux rebelles libyens était "dangereuse et compromet la sécurité de toute la région".
Une telle décision, a-t-il mis en garde, pourrait conduire à ce qu'il a appelé la "somalisation de la Libye".
Les chefs d'Etats africains ont pris une autre décision concernant le leader libyen : il doit être exclu de toute négociation officielle.
"Kadhafi ne doit pas participer au processus de négociation", a déclaré Ramtane Lamamra, le commissaire pour la paix et la sécurité de l'Union africaine, en citant le document final approuvé lors du sommet de l'UA.
Les chefs d'Etat se sont entendus sur un "accord cadre", a expliqué Lamamra. Aux termes de cet accord, ce document devra être présenté par les médiateurs de l'UA – l'Afrique du Sud, le Congo, le Mali, l'Ouganda et la Mauritanie – "aux parties libyennes, à savoir au gouvernement de la Jamahiriya libyenne et au Conseil national de transition".
Les principaux éléments de cette proposition sont un cessez-le-feu immédiat, un accès humanitaire et une transition vers des élections démocratiques.
Source: Magharebia
Le Conseil national de transition (CNT) de Libye n'acceptera pas le nouveau cadre proposé par l'Union africaine (UA) pour le règlement du violent conflit qui secoue le pays.
"Nous l'avons rejeté", a déclaré l'un des porte-parole du CNT, Abdelhafed Ghoga, le dimanche 3 juillet, "car le document de l'UA n'inclut pas le départ de [Mouammar] Kadhafi, de ses fils et de son cercle rapproché. Nous avons répété cette exigence à plusieurs reprises."
Les responsables de l'UA ont également décidé de ne pas coopérer à l'exécution du mandat d'arrêt lancé contre Kadhafi par la Cour pénale internationale, affirmant qu'il ne ferait que compliquer la situation.
Ces décisions ont été prises lors du 17ème sommet de l'Union africaine (UA) qui a eu lieu du 30 juin au 1er juillet à Malabo, en Guinée équatoriale.
Ce sommet était placé sous le thème "Accélérer l’autonomisation des jeunes pour un développement durable", mais c'est la crise libyenne qui a dominé les discussions.
A la veille du sommet, la commission de haut niveau ad-hoc sur la Libye de l'Union s'était réunie pour discuter de l'évolution de la situation dans ce pays en guerre.
Ce groupe, présidé par le Président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, avait approuvé l'ensemble des propositions relatives à un accord cadre sur la Libye.
La feuille de route présentée par cette commission souligne "la nécessité d’une cessation immédiate de toutes les hostilités, de la coopération des autorités libyennes concernées pour faciliter l’acheminement diligent de l’assistance humanitaire aux populations dans le besoin et de la protection des ressortissants étrangers, y compris les travailleurs migrants africains vivant en Libye."
Le président de la Commission de l'Union africaine Jean Ping a déclaré à l'ouverture de ce sommet que l'assemblée souhaitait entendre toutes les opinions sur la crise libyenne, en gardant à l'esprit "les souffrances endurées par les populations libyennes du fait de la poursuite des affrontements armés et des opérations aériennes de bombardements depuis le 19 mars".
A Malabo, certaines délégations ont appelé à "un soutien indéfectible" au leader libyen, tandis que d'autres demandent son départ.
Se déclarant favorable à la prudence, Jean Ping a déclaré que la décision de la France de fournir des armes aux rebelles libyens était "dangereuse et compromet la sécurité de toute la région".
Une telle décision, a-t-il mis en garde, pourrait conduire à ce qu'il a appelé la "somalisation de la Libye".
Les chefs d'Etats africains ont pris une autre décision concernant le leader libyen : il doit être exclu de toute négociation officielle.
"Kadhafi ne doit pas participer au processus de négociation", a déclaré Ramtane Lamamra, le commissaire pour la paix et la sécurité de l'Union africaine, en citant le document final approuvé lors du sommet de l'UA.
Les chefs d'Etat se sont entendus sur un "accord cadre", a expliqué Lamamra. Aux termes de cet accord, ce document devra être présenté par les médiateurs de l'UA – l'Afrique du Sud, le Congo, le Mali, l'Ouganda et la Mauritanie – "aux parties libyennes, à savoir au gouvernement de la Jamahiriya libyenne et au Conseil national de transition".
Les principaux éléments de cette proposition sont un cessez-le-feu immédiat, un accès humanitaire et une transition vers des élections démocratiques.
Source: Magharebia
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