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Des entreprises sud-coréennes et chinoises concurrencent les géants européens pour des contrats commerciaux en Algérie.
Les entreprises algériennes se tournaient traditionnellement vers des partenaires européens. Mais grâce à leurs nouvelles capacités et à leurs grandes ambitions, les entreprises asiatiques pénètrent désormais en masse sur le marché algérien.
Une délégation de chefs d'entreprises sud-coréens est arrivée à Alger cette semaine pour explorer les "opportunités d'investissement", a fait savoir le ministre de l'Industrie Mohamed Benmeradi.
C'est principalement dans le secteur automobile que les Coréens espèrent rivaliser avec les géants français et allemands, a laissé entendre le ministre.
"Si Renault souhaite établir des partenariats en Algérie et Volkswagen préfère investir seul, les Coréens optent plutôt pour le montage", a-t-il déclaré à Radio Chaîne 3 le 22 juin. "Nous sommes en train d’étudier toutes les propositions."
Une usine Renault en Algérie pourrait à terme construire 150 000 véhicules par an, mais les discussions avec le groupe français traînent en longueur depuis un certain temps, et sont "loin d'être finalisées", a ajouté Benmeradi.
"Nous avons avancé sur certaines questions, mais nous devrons encore nous rencontrer trois ou quatre fois avant de mettre la touche finale à un projet de construction d'une usine de production automobile", a-t-il ajouté.
Au cours des prochains mois, l'Algérie devra se prononcer sur les nombreuses offres présentées.
Le marché peut absorber 300 000 nouveaux véhicules par an et peut donc "s’engager dans deux ou trois projets à la fois", selon le ministre de l'Industrie.
"Les Coréens sont également intéressés par des projets dans l’environnement", a expliqué le consultant international en économie Abdelmalek Serraï. "Ils veulent notamment participer au plan d’aménagement du territoire lancée par notre ministre, Cherif Rahmani."
Mais il n'y a pas que les Coréens pour concurrencer les Européens dans cette partie du Maghreb.
Les deux plus importants projets jamais lancés en Algérie ont été attribués à des entreprises chinoises et japonaises. L'Autoroute Est-Ouest, qui couvre 1 200 kilomètres pour un coût estimé à 11 milliards de dollars, a été réalisée par la société japonaise Cojaal et le groupe chinois CITIC/CRCC. L'autre, d'un coût de 3 milliards de dollars, vise le transfert d'eau potable d'In Salah vers l'oasis de Tamanrasset, et a confié à trois entreprises chinoises et à la société algérienne Cosider.
Entre 2008 et 2009, "les pays de l’Asie ont affiché une augmentation de près de 2 pour cent en termes de volume global de leurs échanges avec l'Algérie (passant de 10,68 milliards à 10,89 milliards de dollars sur la même période)", a expliqué le professeur et expert international Abderrahmane Mebtoul à Magharebia.
Avec la seule Chine, le volume des échanges s'est accrû en permanence. En 2009, il a enregistré une croissance de 8,8 pour cent, et les investissements chinois ont atteint 900 millions de dollars. Selon l'ambassade de Chine en Algérie, 30 000 ressortissants chinois, parmi lesquels des responsables, des ingénieurs, des techniciens et des travailleurs manuels, travaillent actuellement en Algérie.
Source: Magharebia
Les entreprises algériennes se tournaient traditionnellement vers des partenaires européens. Mais grâce à leurs nouvelles capacités et à leurs grandes ambitions, les entreprises asiatiques pénètrent désormais en masse sur le marché algérien.
Une délégation de chefs d'entreprises sud-coréens est arrivée à Alger cette semaine pour explorer les "opportunités d'investissement", a fait savoir le ministre de l'Industrie Mohamed Benmeradi.
C'est principalement dans le secteur automobile que les Coréens espèrent rivaliser avec les géants français et allemands, a laissé entendre le ministre.
"Si Renault souhaite établir des partenariats en Algérie et Volkswagen préfère investir seul, les Coréens optent plutôt pour le montage", a-t-il déclaré à Radio Chaîne 3 le 22 juin. "Nous sommes en train d’étudier toutes les propositions."
Une usine Renault en Algérie pourrait à terme construire 150 000 véhicules par an, mais les discussions avec le groupe français traînent en longueur depuis un certain temps, et sont "loin d'être finalisées", a ajouté Benmeradi.
"Nous avons avancé sur certaines questions, mais nous devrons encore nous rencontrer trois ou quatre fois avant de mettre la touche finale à un projet de construction d'une usine de production automobile", a-t-il ajouté.
Au cours des prochains mois, l'Algérie devra se prononcer sur les nombreuses offres présentées.
Le marché peut absorber 300 000 nouveaux véhicules par an et peut donc "s’engager dans deux ou trois projets à la fois", selon le ministre de l'Industrie.
"Les Coréens sont également intéressés par des projets dans l’environnement", a expliqué le consultant international en économie Abdelmalek Serraï. "Ils veulent notamment participer au plan d’aménagement du territoire lancée par notre ministre, Cherif Rahmani."
Mais il n'y a pas que les Coréens pour concurrencer les Européens dans cette partie du Maghreb.
Les deux plus importants projets jamais lancés en Algérie ont été attribués à des entreprises chinoises et japonaises. L'Autoroute Est-Ouest, qui couvre 1 200 kilomètres pour un coût estimé à 11 milliards de dollars, a été réalisée par la société japonaise Cojaal et le groupe chinois CITIC/CRCC. L'autre, d'un coût de 3 milliards de dollars, vise le transfert d'eau potable d'In Salah vers l'oasis de Tamanrasset, et a confié à trois entreprises chinoises et à la société algérienne Cosider.
Entre 2008 et 2009, "les pays de l’Asie ont affiché une augmentation de près de 2 pour cent en termes de volume global de leurs échanges avec l'Algérie (passant de 10,68 milliards à 10,89 milliards de dollars sur la même période)", a expliqué le professeur et expert international Abderrahmane Mebtoul à Magharebia.
Avec la seule Chine, le volume des échanges s'est accrû en permanence. En 2009, il a enregistré une croissance de 8,8 pour cent, et les investissements chinois ont atteint 900 millions de dollars. Selon l'ambassade de Chine en Algérie, 30 000 ressortissants chinois, parmi lesquels des responsables, des ingénieurs, des techniciens et des travailleurs manuels, travaillent actuellement en Algérie.
Source: Magharebia
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