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Inventions musulmanes du Moyen Âge

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  • Inventions musulmanes du Moyen Âge

    Un nombre d'inventions ont été développées durant le Moyen Âge dans le monde musulman constitué d'un ensemble d'États qui s'étendaient de l'Espagne, l'Afrique à l'Indus. Les inventions citées ici ont été soit découvertes soit améliorées par les savants perses, arabes, wisigoths, turcs, durant l'âge d'or islamique qui s'étend de la période des premiers califes au VIIIe siècle à la veille de la prise de Bagdad au XIIIe siècle.
    Le Kérosène, l'Essence, le dentifrice, la pommade, le déodorant, la pharmacie, la Baïonnette, la Chaudière avec robinet, le Métier à tisser avec pédale, le Masque à Gaz, le Fil à suture, l'Anesthésie, le nitrate d'argent et le chlorure d'argent, sont des inventions et des découvertes de savants musulmans.

    Pour plus de précisions

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Inventi...nces_chimiques
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Jabir Ibn Hayyan

    Il fallait une substance photosensible et un fixateur pour capturer et fixer l'image produite par la Camera Obscura décrite par le savant arabe Ibn al Haytam au 10ème siècle. Or, à l'époque, les savants arabes avaient déjà découvert le nitrate d'argent et le chlorure d'argent qui sont aujourd'hui encore employés dans les émulsions photographiques.

    En effet, dès le 9ème siècle, un autre savant arabe, Jabir Ibn Hayyan, avait décrit les substances chimiques à utiliser. Ses manuscrits expliquent la fabrication du nitrate d'argent à partir d'un mélange d'argent et « d'eau prime » ( acide nitrique ). Les sels ammoniacaux associés au nitrate d'argent constituaient une excellent fixateur. Ils pouvaient même être éventuellement remplacés par de l'urine animale ou humaine.

    Les manuscrits de Jabir Ibn Hayyan ont été traduits en latin sous le titre De inventione ventatis, et parvinrent ainsi à la connaissance des alchimistes du Moyen Age. C'est probablement ainsi que, dès le 12ème siècle, l'Occident découvrit à la fois la Camera Obscura et les substances photochimiques nécessaires à la production d'une image photographique. Ces travaux arabes du 9ème et 10ème siècles furent à l'origine de l'invention de l'appareil photographique moderne.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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    • #3
      Jâbir ibn Hayyân (né en 721 (?) à Tous en Iran - mort en 815 à Koufa en Irak), de son nom complet Abu Musa Jâbir ibn Hayyân Al-Azdi (أبو موسى جابر بن حيان الأزدي), était un alchimiste musulman d'origine perse ou arabe selon les sources. En France, il est surtout connu sous la forme latinisée de son nom : Geber. Il est considéré comme un des précurseurs de la chimie pour avoir été le premier à pratiquer l'alchimie de manière scientifique.

      Jâbir est né autour de 721 à Tous dans la province du Khorassan. Il est le fils d'un apothicaire de la tribu des Azd qui fut exécuté pour avoir conspiré contre le califat des Omeyyades. Jeune homme, Jâbir fut envoyé en Arabie pour étudier le Coran et les mathématiques. Il devient ensuite le disciple du célèbre sixième imam chiite Jafar as-Sadiq. Il vécut la quasi totalité de sa vie à Koufa en Irak. Malgré ses inclinations au mysticisme (il fut appelé al-Sufa) et à la superstition, il reconnut clairement et proclama l'importance de l'expérimentation : « La première chose essentielle en alchimie, c'est que vous devez effectuer des travaux appliqués et des expériences, car celui qui n'effectue pas de travail appliqué et d'expérience n'atteindra jamais les plus hauts degrés de la connaissance. » Ses travaux constituèrent des avancées significatives à la fois sur les plans théoriques et expérimentaux.

      Ses livres influencèrent nettement les alchimistes européens et justifièrent leur quête de la pierre philosophale, Lapis Philosophicus. On lui attribue la paternité d'un grand nombre d'équipements de laboratoire de chimie et de procédés maintenant courants ainsi que la découverte de substances chimiques, tels que l'acide chlorhydrique et l'acide nitrique, la distillation et la cristallisation, qui devinrent les fondements de la chimie et du génie chimique modernes.

      Travaux alchimiques

      Jâbir a écrit plus de cent traités sur des sujets variés, dont 22 concernent l'alchimie. Fermement bâtis sur des observations expérimentales, ses livres donnent une systématisation des procédés chimiques fondamentaux utilisés par les alchimistes, tels que la cristallisation, la distillation, la calcination, la sublimation et l'évaporation. Ils constituent donc un grand pas dans la transformation de la chimie d'un art occulte en une discipline scientifique. En particulier, Jâbir devine que des quantités finies de différentes substances sont mises en œuvre au cours des réactions chimiques, devançant ainsi de presque un millénaire les principes de la chimie moderne et notamment de la loi des proportions définies découverte par Joseph Louis Proust en 1794.

      On lui attribue également l'invention et le développement de plusieurs équipements de laboratoire toujours en usage à l'heure actuelle, tels que l'alambic, qui permit d'effectuer des distillations de manière plus sûre, plus aisée et plus efficace. En distillant des sels en présence d'acide sulfurique, Jâbir découvrit l'acide chlorhydrique (à partir de chlorure de sodium) et l'acide nitrique (à partir de salpêtre). En mélangeant les deux, il inventa l'eau régale, qui est l'un des seuls réactifs chimiques qui permette de dissoudre l'or. Au-delà de ses applications pour l'extraction et la purification de l'or, cette invention fit à la fois le bonheur et le désespoir des alchimistes pendant le millénaire suivant. On lui attribue également la découverte de l'acide citrique (à la base de l'acidité du citron), de l'acide acétique (à partir de vinaigre) et de l'acide tartrique (à partir de résidus de vinification).

      Jâbir appliqua ses connaissances à l'amélioration de nombreux procédés de fabrication, parmi lesquels la fabrication de l'acier et de divers métaux, la prévention de la rouille, la dorure, la teinture des vêtements, la tannage du cuir, ainsi que l'analyse de pigments. Il développa l'utilisation du dioxyde de manganèse (MnO2) dans la fabrication du verre afin de compenser les teintes vertes produites par le fer, procédé encore employé de nos jours. Il remarqua que l'ébullition du vin produit une vapeur inflammable, ouvrant ainsi la voie à la découverte de l'éthanol par Al-Razi.

      Il proposa également une nomenclature des substances, qui peut être vue comme posant les bases de la classification des éléments moderne. Il proposa de séparer les substances en trois catégories : "esprits", qui se vaporisent sous l'effet de la chaleur comme le camphre, l'arsenic ou le chlorure d'ammonium ; les "métaux" comme l'or, le plomb, le cuivre et le fer ; et les "pierres" qui peuvent être broyées sous forme de poudre.

      Au cours du Moyen Âge, ses traités d'alchimie furent traduits en latin et devinrent les textes de référence des alchimistes européens. Parmi ceux-ci on peut citer le Kitab al-Kimya (« Livre de la composition de l'alchimie »), traduit par Robert de Chester en 1144, et le Kitab al-Sab'een (« Les 70 livres »), traduit par Gérard de Crémone (avant 1187). Berthelot traduisit certains de ses livres connus sous les titres de « Livre du Royaume », « Livre de l'Equilibre », « Livre de Mercure Oriental ». Certains termes techniques introduits par Jâbir passèrent dans les langues européennes et devinrent des mots courants du vocabulaire scientifique, comme par exemple al kali (alcalin).

      Jâbir devint alchimiste à la cour du calife Haroun al-Rashid. Son intérêt pour l'alchimie fut très inspiré par son maître Ja'far al-Sadiq, qui était un homme très instruit et l'une des plus hautes autorités dans le domaine des sciences ésotériques. Jâbir fut lui-même surnommé « al-Sufa », ce qui indique qu'il appartenait à une branche mystique et ascétique de l'Islam. Il écrivit le Kitab al-Zuhra (« Livre de Vénus », le Noble art de l'alchimie) pour Haroun al-Rashid. Il écrit dans son « Livre des Pierres » que « le but est de désarçonner et d'induire en erreur tous sauf ceux aimés de Dieu et qu'il destine au savoir. » Ses travaux étaient délibérément écrits suivant un code ésotérique, de manière à ce que seuls ceux ayant été initiés dans son école d'alchimie puissent les comprendre. Il est donc très difficile pour le lecteur moderne de discerner quels aspects de ses écrits doivent être compris comme des symboles (et d'en démêler la signification) et lesquels peuvent être compris littéralement.

      Le but ultime des travaux alchimiques de Jâbir concernait la création artificielle de la vie. Ses recherches étaient fondées théoriquement sur une numérologie élaborée liée aux systèmes pythagoricien et néoplatonicien. La nature et les propriétés des éléments étaient définies aux travers de nombres assignés en fonction des consonnes arabes présentes dans leurs noms.

      Jâbir ajouta quatre propriétés à la physique d'Aristote : le chaud, le froid, le sec et l'humide. Chaque élément de la physique d'Aristote était caractérisé par ces propriétés : le Feu était chaud et sec, l'Eau froide et humide, la Terre froide et sèche et l'Air chaud et humide. Dans les métaux, deux de ces propriétés étaient intérieures et deux extérieures. Par exemple, le plomb était froid et sec, et l'or chaud et humide. D'après la théorie de Jâbir, il devrait être possible en réarrangeant les propriétés d'un métal d'en créer un nouveau. Cette théorie fut à l'origine de la recherche de l’al-iksir, l'élixir indéfinissable qui aurait rendu cette transformation possible, équivalent de la pierre philosophale dans l'alchimie européenne.

      Les travaux de Jâbir concernèrent également la médecine et l'astronomie. Malheureusement, un petit nombre seulement de ses livres ont été édités et publiés, et peu sont toujours disponibles pour la traduction.
      Livres de Jâbir ibn Hayyân[modifier]

      Les écrits de Jâbir peuvent être classés en quatre catégories :

      1. Les 112 Livres dédiés aux vizirs et au calife Haroun al Rashid, descendants des prêtres afghans gardiens des lieux saints bouddhistes. Ils incluent la version arabe de la célèbre "Table d'émeraude" (Tabula Smaragdina), un ancien texte hermétique appartenant à l'alchimie "spirituelle". Ce texte a été traduit en latin et publié un grand nombre de fois au Moyen Âge.
      2. Les 70 Livres, dont la plupart furent traduits en latin au cours du Moyen Âge.
      3. Les 10 Livres de Rectification, qui contiennent la biographie d'"alchimistes" parmi lesquels Pythagore, Socrate, Platon et Aristote.
      4. Le 4e groupe, dont notamment les Livres de l'Equilibre, qui contiennent sa théorie sur l'équilibre dans la nature. Il est difficile de déterminer exactement lesquels furent écrits par Jâbir et lesquels le furent par ses étudiants, mais il est certain qu'ils ont tous pour origine son école d'alchimie.


      Bibliographie

      Travaux Traduits de Jâbir ibn Hayyân

      * Holmyard, E.J. (ed.), The Arabic Works of Jabir ibn Hayyan, 2 Vol. (Paris. P. Geuther)
      * Pierre Lory, Dix traités d'alchimie de Jâbir ibn Hayyân - Les dix premiers Traités du 'Livre des Soixante-dix'. Textes traduits et présentés, Paris, Sindbad, 1983, réédité avec une mise à jour en 1996 par Actes-Sud.

      Études

      * Pierre Lory, "Eschatologie alchimique chez Jâbir ibn Hayyân", n°91-92-93-94 de Mahdisme et millénarisme en Islam.

      Le Pseudo-Geber

      Le Moyen Âge a attribué à tord à Jâbir, dès lors appelé Geber latin ou Pseudo-Geber, des ouvrages d'alchimie qui sont apocryphes. Marcelin Berthelot a démontré que les ouvrages latins de Geber ne pouvaient venir de Jâbir ibn Hayyân mais dataient de la fin du XIII° s., car il décrit des substances chimiques, surtout des acides minéraux, inconnus des Arabes et qui relèvent de la fin du XIII° s. (La chimie au Moyen Âge, p. 336-350). Le plus illustre de ces livres d'alchimie est La somme de perfection (Summa perfectionis). [1]. Ce Pseudo-Geber serait Paul de Tarente, vers 1260.

      Autres titres : La recherche de perfection, L'invention de la vérité, Le livre des fourneaux, Le testament.

      Notes et Références

      1. ↑ Newman, William R., The Summa Perfectionis of Pseudo-Geber. A Critical Edition, Translation and Study, Leyde : E. J. Brill, 1991 (Collection de travaux de l'Académie Internationale d'Histoire des Sciences, 35)

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Jabir_Ibn_Hayyan
      Dernière modification par zek, 05 juillet 2011, 20h22.
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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      • #4
        Choukrane Zek, Jabbir Ibn Hayyan est vraiment un grand savant, surtout quand on voit le résultat de ses travaux, un vrai papa de la chimie moderne.
        Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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        • #5
          Exact, c'est lui le père de la chimie moderne, sans lui, rien n'existerait de ce qu'on connaît aujourd'hui.

          Les premières formes de distillation sont connues dès l'époque babylonienne, grecque ou égyptienne durant l'antiquité, mais c'est avec les découvertes des chimistes musulmans que la technique de distillation pure est découverte avec laquelle il devient possible d'obtenir une substance chimique pure. Très rapidement différentes techniques proches font leur apparition (comme la distillation sèche, l'entraînement à la vapeur) et de nouveaux appareils de distillation comme l'alambic ou la cornue sont mis au point.

          Ces nouvelles techniques permettent aux savants musulmans de découvrir près de 2 000 substances.

          Procédés chimiques

          Les procédés chimiques suivants ont été mis au point par les chimistes musulmans:

          * Cération, Lavage, Mélange
          * Distillation sèche
          * Purification, mise au point par Jabir Ibn Hayyan
          * L'entraînement à la vapeur, inventé par Avicenne au début du XIe siècle dans le but de produire des huiles essentielles.

          Substances chimiques

          * Éthanol : isolé par les chimistes arabes.
          * Cérusite : isolé par Jabir Ibn Hayyan.
          * Substances médicales: les chimistes musulmans découvrent environ 2 000 substances.

          Acides

          * L'acide carboxylique : Jabir Ibn Hayyan isole l'acide acétique du vinaigre. On lui attribue aussi l'isolation de l'acide citrique composant acide des agrumes.
          * L'acide minéral: les acides minéraux comme l'acide nitrique, l'acide sulfurique ou l'acide chlorhydrique sont isolés par Jabir Ibn Hayyan.
          * L'acide carboxylique : Jabir Ibn Hayyan isole l'acide tartrique

          Autres éléments

          * Arsenic : isolé par Jabir Ibn Hayyan
          * Antimoine : isolé par Jabir Ibn Hayyan

          http://fr.wikipedia.org/wiki/Inventi...nces_chimiques
          Dernière modification par zek, 05 juillet 2011, 20h23.
          Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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          • #6
            Jâbir Ibn Hayyân, connu au Moyen-Age sous le nom de l’alchimiste Geber, est réputé comme étant le Père de la Chimie. Son nom entier est Abû Mûsâ Jâbir Ibn Hayyân. Il s’est établi comme un scientifique de premier plan en exerçant la médecine et l’alchimie à Al-Koufah (Irak) vers 776 après J.-C. Au cours de sa jeunesse, il était sous la protection du Ministre Barmaki, pendant le Califat abasside de Haroun Ar-Rachid. Jâbir mourut en 803 après J.-C.

            La contribution majeure de Jâbir (ou Geber) s’est faite en Chimie. Il est célèbre pour avoir rédigé plus de cent traités monumentaux dont vingt-deux ont trait à la chimie et à l’alchimie. Il introduisit la méthode expérimentale en alchimie (mot dérivant du terme arabe al-kîmiâ), donnant ainsi l’élan à la Chimie moderne. Jâbir mit l’accent sur l’expérimentation et sur le développement de méthodes qui permettraient d’assurer la reproductibilité de ses travaux. Il concentra ses efforts sur la mise au point de procédés chimiques de base et sur l’étude de différents mécanismes de réactions chimiques. Il aida ainsi à faire émerger la chimie en tant que science par opposition aux légendes de l’alchimie. Jâbir insista sur le fait que des quantités définies de différentes substances sont impliquées dans les réactions chimiques. Par conséquent, on peut dire qu’il ouvrit la voie à la loi de conservation de la masse.

            Sa contribution à la chimie qui est d’une importance fondamentale inclut le perfectionnement de techniques scientifiques comme la cristallisation, la distillation, la calcination, la sublimation et l’évaporation ainsi que la mise au point de plusieurs instruments permettant de réaliser ces expérimentations. La plus grande réalisation concrète de Jâbir est la découverte des minéraux et des acides, qu’il prépara pour la première fois dans son alambic (al-imbîq en arabe). Son invention de l’alambic permit au processus de distillation de devenir aisé et méthodique. Parmi ses différentes percées, on peut citer la préparation des acides nitrique, chlorhydrique, citrique et tartrique. L’insistance de Jâbir sur la méthode expérimentale est de première importance. C’est sur la base de ces travaux qu’il est considéré comme le père de la Chimie moderne. Selon les mots de Max Mayerhaff, le développement de la chimie en Europe peut être directement relié à Jâbir Ibn Hayyân.

            Jâbir fut le pionnier d’un grand nombre de processus chimiques appliqués. Ses contributions incluent la mise au point de l’acier, la préparation de différents métaux, la prévention face à la corrosion, l’inscription sur l’or, l’utilisation du dioxyde de manganèse pour la fabrication du verre, la teinture des tissus et le tannage du cuir, le vernissage de tissus imperméables, l’identification de peintures et de graisses. De surcroît, il développa l’aqua regia pour la dissolution de l’or.

            Les idées expérimentales de Jâbir ont ouvert la voie à ce qui est aujourd’hui communément connu sous le nom de classification des éléments en métaux, non-métaux et substances volatiles. Il distingua trois types de substances en fonction de leurs propriétés :

            1. les spiritueux, c’est-à-dire, les substances qui se vaporisent par réchauffement, comme le camphre, l’arsenic et le chlorure d’ammonium.
            2. les métaux comme l’or, l’argent, le plomb, le cuivre, le fer.
            3. les composés qui ne peuvent être réduits en poudre.


            Les traités de Jâbir en chimie, dont son Kitâb Al-Kîmiâ (Le Livre de la Chimie) et son Kitâb As-Sab`în (Le Livre des Soixante-dix), furent traduits en latin au Moyen-Age. La traduction de Kitâb Al-Kîmiâ fut publiée par l’Anglais Robert de Chester en 1144 sous le titre " The Book of the Composition of Alchemy " (Le Livre de la Composition de l’Alchimie). Le deuxième ouvrage fut traduit par le célèbre Gérard de Crémone (mort en 1187). Berthelot traduisit quelques livres de Jâbir sous les titres " Livre du Royaume ", " Livre des Balances ", " Livre du Mercure Oriental ". Il est évident qu’il n’a pas repris les titres corrects pour les ouvrages de Jâbir. L’Anglais Richard Russel traduisit et publia en 1678 une autre œuvre de Jâbir sous le titre " Sum of Perfection " (Somme de la Perfection). Il le décrivit comme Geber, le plus célèbre prince et philosophe arabe. Ces traductions ont été populaires en Europe pendant plusieurs siècles et ont influencé l’évolution de la chimie moderne. De nombreux termes techniques introduits par Jâbir, comme alcali, se retrouvent dans différentes langues européennes et font désormais partie du vocabulaire scientifique. Seuls quelques-uns de ses écrits ont été édités et publiés, alors que beuacoups d’autres préservés en arabe n’ont pas encore été traduits. Jâbir contribua également dans d’autres sciences comme la médecine et l’astronomie.
            Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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            • #7
              Choukrane Zek, je voudrais juste avoir tes sources stp.
              Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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              • #8
                Jâbir Ibn Hayyân "un grand chimiste musulman"

                Le dernier, mosquee-lyon.org
                Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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                • #9
                  et maintenant ?

                  Commentaire


                  • #10
                    Choukrane Zek.
                    Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

                    Commentaire


                    • #11
                      http://fr.wikipedia.org/wiki/Inventi...nces_chimiques

                      je viens de leur écrire afin qu'ils vérifient les mensonges grossiers faisant états de l'origine des découvertes attribuées à tord
                      "Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre."
                      W.C

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                      • #12
                        je viens de leur écrire afin qu'ils vérifient les mensonges grossiers faisant états de l'origine des découvertes attribuées à tord
                        Ah oui ! tu écris a Wikipedia pour leur dire que les musulmans sont des menteurs !!!

                        Faut que t'aie des preuves pour ça , je serai curieux de connaitre le contenu de ton écrit

                        Commentaire


                        • #13
                          Exact, c'est lui le père de la chimie moderne, sans lui, rien n'existerait de ce qu'on connaît aujourd'hui.
                          on nage en plein délire

                          le principe premier et fondamentale de la chimie moderne et la séparation de celle-ci avec l'alchimie et toute forme d’occultisme.

                          cette chimie moderne et rationnelle est le fruit d'un long processus philosophique, intellectuel qui n'a rien à voir ni de près ni de loin avec vos chimères messieurs.

                          l'épistémologie à conduit à l'avènement de la chimie moderne au 17ème siècles grâce à des descartes et sans jamais avoir eu comme réfèrence ce jabir je sais pas quoi


                          PS: ne cherchez pas de glorieux ancêtres supposés pour tenter de cacher l'obscurantisme arabo-musulmans qui dès sa venu a détruit toute forme de progrès sociale, philosophique et de progrès ou il siégeât.
                          "Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre."
                          W.C

                          Commentaire


                          • #14
                            grâce à des descartes
                            qui as tout inventé de sa tête , il n'a jamais lu un livre .


                            sans jamais avoir eu comme réfèrence ce jabir je sais pas quoi
                            quel arguments

                            Hassa je t'es jamais vue tu n'existe pas !

                            Commentaire


                            • #15
                              Hassa je t'es jamais vue tu n'existe pas
                              merci Nadyr exemple parfait pour occulter ma réponse
                              "Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre."
                              W.C

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