l’ennemi de mon jardin
Je voulais rester mais le voyage m'attend
Pour se quitter.
Je voulais partir mais le chemin est très long
Pour résister.
***
Ni enfant ni femme, seul dans mon jardin,
Devant mes roses qui se fanent
J’arrose leurs âmes à chaque fois
Qu’elles versent les larmes.
La chaleur les force à s'incliner
Devant les étrangers.
Le vent les force à les briser
Devant les sentiments qui surgissent.
***
Si je pars, je te laisse,
Je t'abandonne aux l'herbes sauvages
Envahissent les beaux coins de ton décor.
Le soleil se lève, le temps a coulé,
Je pars vers la mer
Là ou, la couleur bleu
Règne sur ton corps.
Là ou, le calme efface
Les souvenirs, et lave
Les mémoires du passé.
La ou, je libère mon esprit
Condamné par l'amour et les pensées.
Je laisserai tes vagues le bercer,
Le ramener du rivage a l'horizon.
Et le faire danser avec les sirènes.
***
Je pars même si je souffre.
Non je ne suis pas si forte,
Je vais franchir cette porte mais
Regarde moi pour la dernière fois.
***
Si je reste mon cœur
Ne supporte pas te voir
Ombré au milieu du printemps,
Ou tous les oiseaux et
Les fleurs sont heureux.
Je reste dans tes rêves
Entre ton âme et ton corps,
Comme un rayon du soleil
Brillant sur de ton visage trognon
Qui déchire les nuages à l’horizon,
Et dessine ton image qui s'évanouit
Quand la lumière inonde ton jardin
Chaque jour que le soleil se lève le matin.
***
Oh non je ne peux m'en tenir
A te regarder souffrir.
Le soleil se couche, la nuit
Arrive, je reste même si
Ton corps me rend fou.
***
Si je pars je voulais rester,
Si je reste je voulais partir.
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