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1830-1962 : quand l'Algérie était française

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  • 1830-1962 : quand l'Algérie était française

    Bonjour, un documentaire inédit, et en couleur
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    Sur M6 mardi 16 mai à 20h50 d'une durée de 120 minutes

    Après le succès de "Hitler, la folie d'un homme" documentaire historique, en couleur, diffusé en 2005 à l'occasion de l'anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale, M6 a choisi de s'intéresser à une autre grande page de notre histoire récente : " Quand l'Algérie était française " Une histoire qui prend fin le 5 Juillet 1962.

    Ce jour là le peuple algérien fête son indépendance dans les larmes, les cris et la joie. Des drapeaux verts et blancs sortent de toute part. A Alger, des habitants dansent sur le front de mer. La statue du général Bugeaud est recouverte d'une poubelle. Des images en couleur inédites, incroyables, bouleversantes. Au même moment se déroule l'un des plus grands exodes de l'histoire récente : un million de Français fuient les règlements de compte et quittent le pays dans la peur. Tous les aéroports sont saturés, les paquebots pris d'assaut.

    Il y a là tout le peuple des pieds noirs : instituteurs, ouvriers, colons, commerçants avec leurs enfants qui pleurent... A l'issue d'une guerre qui a duré huit ans, fait 300 000 morts et impliqué deux millions de soldats français, une parenthèse se referme en 1962. Cette histoire d'amour et de haine avait commencé 132 ans plus tôt, avec le débarquement des troupes de Charles X. Qui sait que l'Algérie était devenue française avant la Savoie et le Comté de Nice ? Qui se souvient aujourd'hui de cette société qui, comme l'Atlantide, a été engloutie sans laisser de traces ?

    Un document inédit, en couleur Ce sujet n'a jamais été traité en couleur à la télévision. Or, les films existent, ils sont nombreux, inédits pour la plupart, et extraordinaires. Pour raconter l'Algérie d'avant 1962, nous avons retrouvé des dizaines de films. Ils sont quasiment tous en couleur, certains avaient été oubliés dans des vieilles malles. Ces films racontent les années 50 au sud de la Méditerranée, des atmosphères qui nous paraissentaujourd'hui bien lointaines. "Quand l'Algérie était française " couvre précisément les années quarante et cinquante et se termine avec le départ des Français d'Algérie en 1962.

    Fruit d'un travail de dix mois mené par une équipe de quatre personnes (journalistes, documentalistes, enquêteurs...), ce film se divise en 2 parties : la première est consacrée à la société d'avant la guerre d'Indépendance et la seconde évoque les années de guerre.Avant la guerre, sur ces bobines aux couleurs vives, des enfants partent à la pêche aux oursins sur la côte oranaise, une procession à la Vierge réveille un village à l'heure de la sieste, on baptise les bateaux sous l'oil des notables. Et nous sommes en Algérie, en terre d'Islam, en 1950 ! Rien ne permet de distinguer tel petit village d'Algérie d'un autre village de Bourgogne ou de Normandie.

    Ni les magasins, ni les églises, ni les bureaux de poste, les panneaux de signalisation ou l'école. L'Algérie faisait partie de la France, elle était divisée en trois départements français, sillonnée par des routes nationales et balisée de drapeaux tricolores. A coté de cette petite France, à l'identique, un autre monde celui des musulmans : neuf millions de personnes, le plus souvent artisans, ouvriers ou petit agriculteurs . Le film évoque également la guerre d'Algérie à travers des destins individuels : celui de Pierre Rodet Loew, sous officier au 3ème régiment de chasseurs d'Afrique, qui se filme sur le champ de bataille et envoie les bobines de 8 mm à sa femme restée en France. Il mourra à la frontière tunisienne en 1959. Ou celui de René Vautier, cinéaste engagé, membre du Parti communiste français. En 1958, en filmant la guérilla à la frontière tunisienne, il rencontre Hassiba ben Illes, une adolescente de 17 ans qui a fugué de chez sa famille et rejoint l'Armée de Libération Nationale. Et Cheliff Zenadi, commissaire politique de la wilaya 1, qui fait sauter les trains dans le Constantinois. Cheliff et Hassiba se sont mariés peu après. Les acteurs de ces films, nous les avons tous retrouvés : Henri Mentré, Guy Forzy, Hassiba ben Illes, Cheliff Zenadi, René Vautier, Charles Borg, Hélène Cosso...

    Réalisateur : Serge de Sampigny.
    http://fr.tv.yahoo.com/tvpdb?d=tvp&i...37800&.intl=fr
    Dernière modification par zek, 12 mai 2006, 23h14.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    A l'issue d'une guerre qui a duré huit ans, fait 300 000 morts et impliqué deux millions de soldats français, une parenthèse se referme en 1962.
    Pour les algériens s'est officiellement 1.5 millions de chahid, donc sans compter les victimes de l'autres camp... et la parenthèse n'est toujours pas fermée

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    • #3
      L'algérie ne peut faire l'économie d'une lecture réaliste et moins passionnelle de son histoire récente.

      Le problème qui risque de se poser, c'est que cette histoire :"la révolution" est le fondement même de l'Etat algérien moderne. Nul ne peut y toucher sans destabiliser la légitimité du système. C'est comme la France avec sa révolution.

      Les algériens doivent trouver un moyen qui fera de cette histoire un levier pour l'avenir au lieu d'être un frein pour le progrès.

      Cela devra certainement prendre du temps, d'ailleurs même l'Espagne n'a jusqu'à aujourd'hui lu et assimilé son passée de guerre civile de 1935.
      .
      .
      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
      Napoléon III

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      • #4
        [...] Cette histoire d'amour et de haine avait commencé 132 ans plus tôt, avec le débarquement des troupes de Charles X [...]

        Ce que j'aime bien chez les médias français en fin de compte c'est qu'ils arrivent presque toujours à foutre un truc "positif" dans leurs phrases quand ils parlent de la colonisation de l'Algérie comme pour se donner plus ou moins bonne conscience et n'ont jamais eus besoin d'une loi pour ca !

        En fait pour l'Algérie que je suis et probablement pour 99,99 % d'entre eux il n'y a jamais eu d'histoire d'amour entre nous et le colonialisme français, du moins rien de reciproque si jamais les colons ressentait de l'amour pour cette terre qu'ils ont spoliés et ce peuple qu'ils ont, soit massacré soit humilié chez lui, durant 132 années.

        Poour moi, c'est une mauvaise affaire qui commence en Juillet 1830 et qui se termina aussi mal qu'elle commenca en Juillet 1962 ... Le reste c'est juste de la litératture ...
        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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        • #5
          @pihman

          Salut,

          Le problème qui risque de se poser, c'est que cette histoire :"la révolution" est le fondement même de l'Etat algérien moderne. Nul ne peut y toucher sans destabiliser la légitimité du système.

          Je ne comprend pas trop le sens de ton analyse ? Que devrait-on changer ou revoire au juste et qu'y a-il de si compliqué dans notre histoire pour que sa mérite révision ? C'est pourtant aussi simple que ca : Défaite, Colonisation, humiliation, massacres, revolte, guerre, libération, indépendance. Même pas besoin de "passion" pour être à la fois amer et heureux !

          Les algériens doivent trouver un moyen qui fera de cette histoire un levier pour l'avenir au lieu d'être un frein pour le progrès.

          Un frein pour le progrés ?! Ca serait sympa de nous l'expliquer alors tiens !
          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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          • #6
            @ harrachi

            Comme frein ,
            Je peut citer cette tension persistante entre l'algérie et la France. Celle ci demeure un puissant voisin avec qui il serait utile pour l'Algérie d'ouvrir une page nouvelle et de clore une fois pour toute les douleurs du passé.

            Comme frein, je pense à la gérontacratie (des anciens moujahidine) qui risque de retarder davantage l'émergence d'une méritocratie faite de jeunesse active et innovante.

            Il ya aussi le dossier des harki qu'ils faudra un jours au l'autre classer.
            .
            .
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            Napoléon III

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            • #7
              Eh

              Alors c'est toujours les Algériens qui sont responsables pour Mr Pihman

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              • #8
                @pihman

                Oh, c'es tout ? Alors permets moi de te dire que tu suréstime beaucoup trop ces problèmes mon ami !

                Pour ce qui est des relations avec la France et bien c'est simple, nous n'avons pas besoin d'elle pour vivre (et pour preuve) et elle non plus ce qui fait que nos relation seront normales voires trés bonnes le jour ou ils verront en nous des égaux et non pas des petits à protéger ou a dominer ... D'ici là la vie continue tant pour nous que pour eux.

                Concernant les "anciens" comme tu dis je ne vois pas ce que notre situation a de si extraordinaire par rapport aux autres pays arabes ! Cela-dit ce "problème" a une solution naturelle qui est ... le temps. Tôt ou tard ils mourront et la nature reprendra ces droits comme elle le fait depuis Adam et Eve.

                Pour ce qui est des harkis c'est un problème déja réglé ! Ce sont des traitres qui ont étés chassés avec la France qu'ils aimaient et qu'ils défendaient. Où est donc le problème ?!
                "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                • #9
                  perso je ne vois pas l'intérêt de la france à permettre a l'algerie de décoller et doc de se passer d'elle .l'altruisme est une chose tres negligée dans les ralations
                  internationales.

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                  • #10
                    @ Safyo

                    je n'ai pas dit que les algériens sont responsable ou pas , et de quoi en plus?

                    @ Harrachi

                    1. concernant la France, c'est un voisin de l'algérie malgrès tous , on ne change pas la gérographie. Même le Vietnam à cherche à trouver un terrain d'entente avec les USA pour pouvoir développer davantage les liens économiques avec son anciens occupant.

                    2. C'est vrai, le temps reglera cette contrainte, mais justement c'est la ressource temps qui nous fait défaut , nous citoyens du tiers monde.

                    3. Concernant les HArkis, soit, c'est vraie pour les parents qui ont pris les armes (bien que c'est aussi discutable) , mais pour leurs descandants le problème demeure posé.

                    Ceci dit, c'est le point de vue d'une personne qui n'a pas vécu en Algérie bien que j'y ai passé une année de ma vie en 1965, j'étais agée de 2 ans.
                    De ce fait je vois l'histoire de votre pays sous un autre angle qui n'est pas necessairement le meilleure ou le plus juste.
                    Son seul mérite est d'être différent.
                    .
                    .
                    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                    Napoléon III

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                    • #11
                      Bonsoir les gars!

                      Eh oui! c'est une affaire très complexe où les amours, les luttes et les repositionnements s'imposent.
                      Le film, c'est un film français donc, tout d'abord pour les français; et ils nous invitent sans carte de visite. Il faut le voir et si possible avec un léger retrait.
                      C'est aussi notre histoire qu'on le veuille ou non.
                      Pour l'intérêt des deux pays, nous avons perdu beaucoup de choses.
                      Je me répéte mais c'est pour la bonne cause. Il serait juste de regarder la situation actuelle et dire que c'était un conflit entre un peuple spolié et une entité colonialiste. Le peuple de France était aussi divisé que le peuple algérien. Mais, inverser les tendances: pour l'indépendance, les "contre" algériens et les "pour" français.
                      En France, dans les années 70, quand je parle de camps d'internement ou du napalm etc... ils restent stupéfés ou refusent de l'admettre.

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                      • #12
                        je dois avoir l'épiderme plus sensible que la plupart d'entre vous ayant des souvenirs désagréables de cette période mais j'aurais préféré dire quand l'algerie était occupée plutôt que française.c'est que des mots mais les mots peuvent être meurtriers .

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                        • #13
                          Décidemment

                          je voulait juste répondre a çà :

                          c'est la ressource temps qui nous fait défaut .
                          Tu sait pour l'Algérie çà roule très bien et çà avance .
                          Pas aussi vite que certain le voudrait mais ce pays a une bonne dynamique et pour encore pas mal de temps .

                          Alors que de l'autre coté cela devient de plus en plus dure d'avancer.

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                          • #14
                            Il m'arrive de dire à certains ultras, hélas il en reste, que la france appartient un peu aux algériens et pour cetains beaucoup plus;

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                            • #15
                              Eh tariqlr , franchement tu trouve les mots ce soir

                              une entité colonialiste
                              Oui c'est cette machine monstrueuse que certain en France voudrait remettre en marche .
                              D'ailleurs c'est la recette des Huntingtoniens comme le député Lellouche avec sa guerre contre l'Irak .
                              Ont l'entend plus celui là d'ailleurs .
                              Il se fait très discret .
                              Ah la Responsabilité ..... Cet homme devrait démissioné s'il avait le courage .

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