Bonjour, un documentaire inédit, et en couleur
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Sur M6 mardi 16 mai à 20h50 d'une durée de 120 minutes
Après le succès de "Hitler, la folie d'un homme" documentaire historique, en couleur, diffusé en 2005 à l'occasion de l'anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale, M6 a choisi de s'intéresser à une autre grande page de notre histoire récente : " Quand l'Algérie était française " Une histoire qui prend fin le 5 Juillet 1962.
Ce jour là le peuple algérien fête son indépendance dans les larmes, les cris et la joie. Des drapeaux verts et blancs sortent de toute part. A Alger, des habitants dansent sur le front de mer. La statue du général Bugeaud est recouverte d'une poubelle. Des images en couleur inédites, incroyables, bouleversantes. Au même moment se déroule l'un des plus grands exodes de l'histoire récente : un million de Français fuient les règlements de compte et quittent le pays dans la peur. Tous les aéroports sont saturés, les paquebots pris d'assaut.
Il y a là tout le peuple des pieds noirs : instituteurs, ouvriers, colons, commerçants avec leurs enfants qui pleurent... A l'issue d'une guerre qui a duré huit ans, fait 300 000 morts et impliqué deux millions de soldats français, une parenthèse se referme en 1962. Cette histoire d'amour et de haine avait commencé 132 ans plus tôt, avec le débarquement des troupes de Charles X. Qui sait que l'Algérie était devenue française avant la Savoie et le Comté de Nice ? Qui se souvient aujourd'hui de cette société qui, comme l'Atlantide, a été engloutie sans laisser de traces ?
Un document inédit, en couleur Ce sujet n'a jamais été traité en couleur à la télévision. Or, les films existent, ils sont nombreux, inédits pour la plupart, et extraordinaires. Pour raconter l'Algérie d'avant 1962, nous avons retrouvé des dizaines de films. Ils sont quasiment tous en couleur, certains avaient été oubliés dans des vieilles malles. Ces films racontent les années 50 au sud de la Méditerranée, des atmosphères qui nous paraissentaujourd'hui bien lointaines. "Quand l'Algérie était française " couvre précisément les années quarante et cinquante et se termine avec le départ des Français d'Algérie en 1962.
Fruit d'un travail de dix mois mené par une équipe de quatre personnes (journalistes, documentalistes, enquêteurs...), ce film se divise en 2 parties : la première est consacrée à la société d'avant la guerre d'Indépendance et la seconde évoque les années de guerre.Avant la guerre, sur ces bobines aux couleurs vives, des enfants partent à la pêche aux oursins sur la côte oranaise, une procession à la Vierge réveille un village à l'heure de la sieste, on baptise les bateaux sous l'oil des notables. Et nous sommes en Algérie, en terre d'Islam, en 1950 ! Rien ne permet de distinguer tel petit village d'Algérie d'un autre village de Bourgogne ou de Normandie.
Ni les magasins, ni les églises, ni les bureaux de poste, les panneaux de signalisation ou l'école. L'Algérie faisait partie de la France, elle était divisée en trois départements français, sillonnée par des routes nationales et balisée de drapeaux tricolores. A coté de cette petite France, à l'identique, un autre monde celui des musulmans : neuf millions de personnes, le plus souvent artisans, ouvriers ou petit agriculteurs . Le film évoque également la guerre d'Algérie à travers des destins individuels : celui de Pierre Rodet Loew, sous officier au 3ème régiment de chasseurs d'Afrique, qui se filme sur le champ de bataille et envoie les bobines de 8 mm à sa femme restée en France. Il mourra à la frontière tunisienne en 1959. Ou celui de René Vautier, cinéaste engagé, membre du Parti communiste français. En 1958, en filmant la guérilla à la frontière tunisienne, il rencontre Hassiba ben Illes, une adolescente de 17 ans qui a fugué de chez sa famille et rejoint l'Armée de Libération Nationale. Et Cheliff Zenadi, commissaire politique de la wilaya 1, qui fait sauter les trains dans le Constantinois. Cheliff et Hassiba se sont mariés peu après. Les acteurs de ces films, nous les avons tous retrouvés : Henri Mentré, Guy Forzy, Hassiba ben Illes, Cheliff Zenadi, René Vautier, Charles Borg, Hélène Cosso...
Réalisateur : Serge de Sampigny.
http://fr.tv.yahoo.com/tvpdb?d=tvp&i...37800&.intl=fr
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Sur M6 mardi 16 mai à 20h50 d'une durée de 120 minutes
Après le succès de "Hitler, la folie d'un homme" documentaire historique, en couleur, diffusé en 2005 à l'occasion de l'anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale, M6 a choisi de s'intéresser à une autre grande page de notre histoire récente : " Quand l'Algérie était française " Une histoire qui prend fin le 5 Juillet 1962.
Ce jour là le peuple algérien fête son indépendance dans les larmes, les cris et la joie. Des drapeaux verts et blancs sortent de toute part. A Alger, des habitants dansent sur le front de mer. La statue du général Bugeaud est recouverte d'une poubelle. Des images en couleur inédites, incroyables, bouleversantes. Au même moment se déroule l'un des plus grands exodes de l'histoire récente : un million de Français fuient les règlements de compte et quittent le pays dans la peur. Tous les aéroports sont saturés, les paquebots pris d'assaut.
Il y a là tout le peuple des pieds noirs : instituteurs, ouvriers, colons, commerçants avec leurs enfants qui pleurent... A l'issue d'une guerre qui a duré huit ans, fait 300 000 morts et impliqué deux millions de soldats français, une parenthèse se referme en 1962. Cette histoire d'amour et de haine avait commencé 132 ans plus tôt, avec le débarquement des troupes de Charles X. Qui sait que l'Algérie était devenue française avant la Savoie et le Comté de Nice ? Qui se souvient aujourd'hui de cette société qui, comme l'Atlantide, a été engloutie sans laisser de traces ?
Un document inédit, en couleur Ce sujet n'a jamais été traité en couleur à la télévision. Or, les films existent, ils sont nombreux, inédits pour la plupart, et extraordinaires. Pour raconter l'Algérie d'avant 1962, nous avons retrouvé des dizaines de films. Ils sont quasiment tous en couleur, certains avaient été oubliés dans des vieilles malles. Ces films racontent les années 50 au sud de la Méditerranée, des atmosphères qui nous paraissentaujourd'hui bien lointaines. "Quand l'Algérie était française " couvre précisément les années quarante et cinquante et se termine avec le départ des Français d'Algérie en 1962.
Fruit d'un travail de dix mois mené par une équipe de quatre personnes (journalistes, documentalistes, enquêteurs...), ce film se divise en 2 parties : la première est consacrée à la société d'avant la guerre d'Indépendance et la seconde évoque les années de guerre.Avant la guerre, sur ces bobines aux couleurs vives, des enfants partent à la pêche aux oursins sur la côte oranaise, une procession à la Vierge réveille un village à l'heure de la sieste, on baptise les bateaux sous l'oil des notables. Et nous sommes en Algérie, en terre d'Islam, en 1950 ! Rien ne permet de distinguer tel petit village d'Algérie d'un autre village de Bourgogne ou de Normandie.
Ni les magasins, ni les églises, ni les bureaux de poste, les panneaux de signalisation ou l'école. L'Algérie faisait partie de la France, elle était divisée en trois départements français, sillonnée par des routes nationales et balisée de drapeaux tricolores. A coté de cette petite France, à l'identique, un autre monde celui des musulmans : neuf millions de personnes, le plus souvent artisans, ouvriers ou petit agriculteurs . Le film évoque également la guerre d'Algérie à travers des destins individuels : celui de Pierre Rodet Loew, sous officier au 3ème régiment de chasseurs d'Afrique, qui se filme sur le champ de bataille et envoie les bobines de 8 mm à sa femme restée en France. Il mourra à la frontière tunisienne en 1959. Ou celui de René Vautier, cinéaste engagé, membre du Parti communiste français. En 1958, en filmant la guérilla à la frontière tunisienne, il rencontre Hassiba ben Illes, une adolescente de 17 ans qui a fugué de chez sa famille et rejoint l'Armée de Libération Nationale. Et Cheliff Zenadi, commissaire politique de la wilaya 1, qui fait sauter les trains dans le Constantinois. Cheliff et Hassiba se sont mariés peu après. Les acteurs de ces films, nous les avons tous retrouvés : Henri Mentré, Guy Forzy, Hassiba ben Illes, Cheliff Zenadi, René Vautier, Charles Borg, Hélène Cosso...
Réalisateur : Serge de Sampigny.
http://fr.tv.yahoo.com/tvpdb?d=tvp&i...37800&.intl=fr
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