Abdelhamid Amine, militant des droits de l’Homme, douze ans de prison, de 1972 à 1984, pour son appartenance à Ilal Amam, organisation de gauche dans laquelle militait Abraham Serfaty, est aujourd’hui l’objet de menaces physiques émanant de milices manipulées par le pouvoir marocain, et ce, en raison de son combat pour une Constitution démocratique et laïque limitant les pouvoirs du monarque marocain.
Nous publions le courrier qu'il a adressé au ministre de l'Intérieur marocain :
A Monsieur Le Ministre de l’Intérieur
Objet : Ma sécurité et ma vie sont menacées : prenez vos responsabilités
Je vous écris en votre qualité de Ministre de l’Intérieur du gouvernement marocain, responsable de la sécurité des citoyennes et citoyens, pour vous informer de ce que j’ai subi – avec d’autres citoyennes et citoyens – comme humiliations, insultes, harcèlements, menaces et violences de la part de personnes – connues sous le nom de « baltagis » – instrumentalisées par des services sécuritaires pour s’attaquer au mouvement du 20 février.
J’ai opté pour que cette lettre soit ouverte, afin de mettre à témoin l’opinion publique sur l’irresponsabilité de ceux qui jouent avec le feu en recourant aux services de ces groupes de « baltagis » pour contrer violemment le mouvement du 20 février avec ses jeunes et leurs appuis ; ces groupes ont été dotés de drapeaux nationaux (dont les bâtons leur servent également de matraques), de photos du roi, et de moyens logistiques énormes (vehicules de transport, hauts parleurs puissants, banderoles de haute qualité, de tracts,…) ; ils bénéficient également de l’immunité makhzénienne, puisqu’on n’a jamais entendu que l’un des leurs a été poursuivi ou arrêté suite à ses actes criminels ; ces groupes de « baltagis » sont devenus pratiquement des forces auxiliaires – non officielles – des appareils sécuritaires dont émanent les directives et les ordres et qui leur assurent appui et immunité. Les forces de l’ordre peuvent ainsi sous-traiter une partie de leur boulot répressif à ces « baltagis » et garder le beau rôle d’arbitre s’interposant entre les deux clans. Cela ressemble à une tactique fine, mais en réalité elle est bien grossière ; car seuls les imbéciles peuvent s’y tromper.
On a donc permis à ces « baltagis » qui brandissent les drapeaux marocains et les photos du roi de traiter les militantes et militants du 20 février – dont ma modeste personne – de traitres, de vendus, d’ennemis du roi, d’athées, de mangeurs du Ramadan, de prostituées, d’homosexuels,…
J’ai décidé également d’envoyer une copie de cette lettre au cabinet royal, au premier
ministre et au ministre de la justice pour que toutes les parties concernées et responsables – y compris le roi, chef de l’état marocain – soient au courant des plans machiavéliques qui se trament contre le peuple marocain et ses forces démocratiques et vives
ــ en premier lieu le mouvement du 20 février et le mouvement de défense des droits humains ــ l’instrument étant les groupes de « baltagis » utilisés aujourd’hui comme escadrons de la terreur et pouvant se muer demain en escadrons de la mort !!
En ce qui me concerne personnellement, j’ai été une cible de choix des « baltagis » :
Cela a commencé le 18 mars 2011 quand un groupe de « baltagis », au nombre de 37, sont venus manifester devant le siège central de l’AMDH à Rabat ; ils ont abreuvé et ma personne, et l’AMDH d’insultes au vu et au su de tous et de toutes, y compris des membre des services de police qui étaient présents ; une vidéo sur cet événement est disponible.
Cette manifestation a eu lieu deux jours après ma participation au programme de la 2ème chaine 2M en arabe (« Moubacharatane Maakoum » = « En direct avec vous ») en date du 16 mars 2011 ; les « baltagis » m’en voulaient parce que lors de mon intervention, j’ai critiqué certains archaïsmes du protocole royal consistant à baiser la main ou l’épaule du roi et à se courber devant lui, estimant que ces pratiques moyenâgeuses sont une atteinte à la dignité humaine.
Le dimanche 24 avril, lors du démarrage de la grande marche organisée par le mouvement du 20 février au quartier Yaacoub El Mansour à Rabat, un groupe de « baltagis » – dont faisaient partie certains parmi ceux qui avaient pris part à la manifestation du 18 mars devant l’AMDH – se sont mis à m’insulter et à me menacer ; ils ont tenté de m’agresser mais certains policiers se sont interposés ; et surtout ils en ont été dissuadés par leurs protecteurs tirant les ficelles derrière le rideau.
Le 1er Mai, lors des marches organisées par les différentes centrales syndicales, alors que j’observais leur déroulement, un groupe de « baltagis », qui défilaient avec une des centrales gouvernementales, sont sortis des rangs, m’ont insulté, menacé et tenté de m’agresser ; mais des policiers qui suivaient leurs mouvements sont intervenus pour les replacer dans les rangs.
Lors de la manifestation organisée par le mouvement du 20 février, le dimanche 26 juin à Rabat, les « baltagis » étaient présents avec force, la directive et l’objectif étant de faire échouer notre manifestation par tous les moyens ; les forces de l’ordre leur ont permis de se déplacer comme ils voulaient avec leurs moyens logistiques tout le long de Bab El Had et de l’Avenue Mohamed V. Par contre les manifestants et manifestantes du 20 février ont été encerclés de toute part par les forces de l’ordre sans aucune possibilité de bouger ; les « baltagis » – protégés de la police – ont pu se déplacer librement et bénéficier de hauts parleurs puissants déversant sur le mouvement du 20 février leurs insultes ordurières, brandissant une grande banderole avec 9 portraits et noms de leurs ennemis de choix dont moi-même et Khadija RYADI, présidente de l’AMDH.
De Nouveau un groupe de « baltagis » s’est dirigé vers moi pour m’insulter, me rappelant leur forfaiture contre Khadija RYADI – insultée et agressée, lors de la manifestation du 19 juin au quartier Takaddoum – et en me menaçant du pire, m’annonçant « qu’ils m’ont réservé ma part ».
Le jeudi 30 juin – la veille du référendum sur le projet de constitution amendée – a connu le couronnement des agressions des « baltagis » contre le mouvement du 20 février et contre ma personne en particulier.
Le groupe des « baltagis », plus nombreux que d’habitude, étaient vraiment enragés ; ils portaient un cercueil symbolisant le mouvement du 20 février et des photos de militants de ce mouvement dont encore une fois Khadija Ryadi et moi-même ; l’AMDH est désormais visée directement et constitue une cible de choix.
- La première agression physique contre moi fut perpétrée par les « baltagis » sous le regard bien veillant des forces de l’ordre censées constituer une barrière entre les « baltagis » et les manifestants du 20 février. Alors que j’étais en train de faire une déclaration filmée à l’agence de presse Reuter concernant la position de l’AMDH sur le projet de constitution, j’ai été brutalisé et tout simplement empêché physiquement de terminer ma déclaration. Des preuves concrètes de cet évènement existent.
- Durant la manifestation du 30 juin, les forces de l’ordre étaient de toute évidence en connivence avec l’escadron des « baltagis ». Tout a été programmé pour une agression punitive contre les militantes et militants du 20 février ; notre manifestation, pourtant pacifique et responsable, était encerclée de toute part : personne ne pouvait en sortir et aucun ne pouvait y accéder, alors que les groupes de « baltagis » se déplaçaient en toute liberté, à pied et dans les véhicules, à Bab El Had et dans les boulevards avoisinants.
- La manifestation du mouvement du 20 février était programmée pour durer 90 minutes à partir de 17h30 ; à 19h les jeunes du mouvement ont annoncé par haut-parleur la fin de la manifestation ; les manifestants étaient pressés de partir – surtout qu’un grand nombre d’entre eux voulaient participer à un meeting organisé par les opposants au projet de constitution à partir de 19h dans une salle au quartier Yaacoub El Manssour. Mais à notre grande surprise, les forces de l’ordre ont rompu tout dialogue avec nous et ont maintenu leur encerclement total des participantes et participants à la manifestation du 20 février sans aucune justification apparente.
Notre statut a changé : on est rentré visiblement dans une situation de séquestration qui a duré une heure au moins ; cela a permis aux groupes de « baltagis » de se redéployer pour venir derrière les cordons de police nous encercler de toute part à leur tour ; mais alors que les cordons de police étaient infranchissables pour nous, les « baltagis » pouvaient les traverser facilement, venir jusqu’à nous pour nous provoquer, insulter et nous harceler ; les forces de l’ordre qui auraient dû disperser et éloigner les agresseurs « baltagis » et nous permettre de partir sans heurts ont persisté à observer leur neutralité douteuse et à faire la sourde oreille à nos protestations tout en exécutant leur plan infernal.
- A un certain moment, vers 20h les policiers ont décidé l’ouverture d’un petit passage pour nous permettre de partir par petits groupes ; j’ai décidé donc de partir avec 3 ou 4 autres personnes ; soudain je me suis trouvé encerclé par un groupe de « baltagis » dont le nombre allait en grandissant ; ils étaient furieux :ils m’insultaient, me traitant de traitre et de vendu , me crachaient sur le visage, me tiraient par les habits, ils voulaient m’obliger à scander « vivre le roi » ; à un moment et sous les yeux de la police ils m’ont brutalisé, m’ont donné des coups de pieds ; ils ont déversé sur moi un liquide qu’ils avaient dans une bouteille.
Certains policiers ont voulu me faire entrer dans une de leurs estafettes pour soit disant « me protéger » ; j’ai refusé en criant : « je préfère la mort plutôt que de participer à votre cirque ; comment pouvez-vous prétendre vouloir me protéger alors que vous avez tout tramé pour en arriver là ? Si ma protection vous intéresse, commencez par chasser ces criminels qui m’ont agressé devant vous ; et dans tous les cas soyez prêts à témoigner en toute honnêteté de ce que vous avez vu et entendu ».
Nous publions le courrier qu'il a adressé au ministre de l'Intérieur marocain :
A Monsieur Le Ministre de l’Intérieur
Objet : Ma sécurité et ma vie sont menacées : prenez vos responsabilités
Je vous écris en votre qualité de Ministre de l’Intérieur du gouvernement marocain, responsable de la sécurité des citoyennes et citoyens, pour vous informer de ce que j’ai subi – avec d’autres citoyennes et citoyens – comme humiliations, insultes, harcèlements, menaces et violences de la part de personnes – connues sous le nom de « baltagis » – instrumentalisées par des services sécuritaires pour s’attaquer au mouvement du 20 février.
J’ai opté pour que cette lettre soit ouverte, afin de mettre à témoin l’opinion publique sur l’irresponsabilité de ceux qui jouent avec le feu en recourant aux services de ces groupes de « baltagis » pour contrer violemment le mouvement du 20 février avec ses jeunes et leurs appuis ; ces groupes ont été dotés de drapeaux nationaux (dont les bâtons leur servent également de matraques), de photos du roi, et de moyens logistiques énormes (vehicules de transport, hauts parleurs puissants, banderoles de haute qualité, de tracts,…) ; ils bénéficient également de l’immunité makhzénienne, puisqu’on n’a jamais entendu que l’un des leurs a été poursuivi ou arrêté suite à ses actes criminels ; ces groupes de « baltagis » sont devenus pratiquement des forces auxiliaires – non officielles – des appareils sécuritaires dont émanent les directives et les ordres et qui leur assurent appui et immunité. Les forces de l’ordre peuvent ainsi sous-traiter une partie de leur boulot répressif à ces « baltagis » et garder le beau rôle d’arbitre s’interposant entre les deux clans. Cela ressemble à une tactique fine, mais en réalité elle est bien grossière ; car seuls les imbéciles peuvent s’y tromper.
On a donc permis à ces « baltagis » qui brandissent les drapeaux marocains et les photos du roi de traiter les militantes et militants du 20 février – dont ma modeste personne – de traitres, de vendus, d’ennemis du roi, d’athées, de mangeurs du Ramadan, de prostituées, d’homosexuels,…
J’ai décidé également d’envoyer une copie de cette lettre au cabinet royal, au premier
ministre et au ministre de la justice pour que toutes les parties concernées et responsables – y compris le roi, chef de l’état marocain – soient au courant des plans machiavéliques qui se trament contre le peuple marocain et ses forces démocratiques et vives
ــ en premier lieu le mouvement du 20 février et le mouvement de défense des droits humains ــ l’instrument étant les groupes de « baltagis » utilisés aujourd’hui comme escadrons de la terreur et pouvant se muer demain en escadrons de la mort !!
En ce qui me concerne personnellement, j’ai été une cible de choix des « baltagis » :
Cela a commencé le 18 mars 2011 quand un groupe de « baltagis », au nombre de 37, sont venus manifester devant le siège central de l’AMDH à Rabat ; ils ont abreuvé et ma personne, et l’AMDH d’insultes au vu et au su de tous et de toutes, y compris des membre des services de police qui étaient présents ; une vidéo sur cet événement est disponible.
Cette manifestation a eu lieu deux jours après ma participation au programme de la 2ème chaine 2M en arabe (« Moubacharatane Maakoum » = « En direct avec vous ») en date du 16 mars 2011 ; les « baltagis » m’en voulaient parce que lors de mon intervention, j’ai critiqué certains archaïsmes du protocole royal consistant à baiser la main ou l’épaule du roi et à se courber devant lui, estimant que ces pratiques moyenâgeuses sont une atteinte à la dignité humaine.
Le dimanche 24 avril, lors du démarrage de la grande marche organisée par le mouvement du 20 février au quartier Yaacoub El Mansour à Rabat, un groupe de « baltagis » – dont faisaient partie certains parmi ceux qui avaient pris part à la manifestation du 18 mars devant l’AMDH – se sont mis à m’insulter et à me menacer ; ils ont tenté de m’agresser mais certains policiers se sont interposés ; et surtout ils en ont été dissuadés par leurs protecteurs tirant les ficelles derrière le rideau.
Le 1er Mai, lors des marches organisées par les différentes centrales syndicales, alors que j’observais leur déroulement, un groupe de « baltagis », qui défilaient avec une des centrales gouvernementales, sont sortis des rangs, m’ont insulté, menacé et tenté de m’agresser ; mais des policiers qui suivaient leurs mouvements sont intervenus pour les replacer dans les rangs.
Lors de la manifestation organisée par le mouvement du 20 février, le dimanche 26 juin à Rabat, les « baltagis » étaient présents avec force, la directive et l’objectif étant de faire échouer notre manifestation par tous les moyens ; les forces de l’ordre leur ont permis de se déplacer comme ils voulaient avec leurs moyens logistiques tout le long de Bab El Had et de l’Avenue Mohamed V. Par contre les manifestants et manifestantes du 20 février ont été encerclés de toute part par les forces de l’ordre sans aucune possibilité de bouger ; les « baltagis » – protégés de la police – ont pu se déplacer librement et bénéficier de hauts parleurs puissants déversant sur le mouvement du 20 février leurs insultes ordurières, brandissant une grande banderole avec 9 portraits et noms de leurs ennemis de choix dont moi-même et Khadija RYADI, présidente de l’AMDH.
De Nouveau un groupe de « baltagis » s’est dirigé vers moi pour m’insulter, me rappelant leur forfaiture contre Khadija RYADI – insultée et agressée, lors de la manifestation du 19 juin au quartier Takaddoum – et en me menaçant du pire, m’annonçant « qu’ils m’ont réservé ma part ».
Le jeudi 30 juin – la veille du référendum sur le projet de constitution amendée – a connu le couronnement des agressions des « baltagis » contre le mouvement du 20 février et contre ma personne en particulier.
Le groupe des « baltagis », plus nombreux que d’habitude, étaient vraiment enragés ; ils portaient un cercueil symbolisant le mouvement du 20 février et des photos de militants de ce mouvement dont encore une fois Khadija Ryadi et moi-même ; l’AMDH est désormais visée directement et constitue une cible de choix.
- La première agression physique contre moi fut perpétrée par les « baltagis » sous le regard bien veillant des forces de l’ordre censées constituer une barrière entre les « baltagis » et les manifestants du 20 février. Alors que j’étais en train de faire une déclaration filmée à l’agence de presse Reuter concernant la position de l’AMDH sur le projet de constitution, j’ai été brutalisé et tout simplement empêché physiquement de terminer ma déclaration. Des preuves concrètes de cet évènement existent.
- Durant la manifestation du 30 juin, les forces de l’ordre étaient de toute évidence en connivence avec l’escadron des « baltagis ». Tout a été programmé pour une agression punitive contre les militantes et militants du 20 février ; notre manifestation, pourtant pacifique et responsable, était encerclée de toute part : personne ne pouvait en sortir et aucun ne pouvait y accéder, alors que les groupes de « baltagis » se déplaçaient en toute liberté, à pied et dans les véhicules, à Bab El Had et dans les boulevards avoisinants.
- La manifestation du mouvement du 20 février était programmée pour durer 90 minutes à partir de 17h30 ; à 19h les jeunes du mouvement ont annoncé par haut-parleur la fin de la manifestation ; les manifestants étaient pressés de partir – surtout qu’un grand nombre d’entre eux voulaient participer à un meeting organisé par les opposants au projet de constitution à partir de 19h dans une salle au quartier Yaacoub El Manssour. Mais à notre grande surprise, les forces de l’ordre ont rompu tout dialogue avec nous et ont maintenu leur encerclement total des participantes et participants à la manifestation du 20 février sans aucune justification apparente.
Notre statut a changé : on est rentré visiblement dans une situation de séquestration qui a duré une heure au moins ; cela a permis aux groupes de « baltagis » de se redéployer pour venir derrière les cordons de police nous encercler de toute part à leur tour ; mais alors que les cordons de police étaient infranchissables pour nous, les « baltagis » pouvaient les traverser facilement, venir jusqu’à nous pour nous provoquer, insulter et nous harceler ; les forces de l’ordre qui auraient dû disperser et éloigner les agresseurs « baltagis » et nous permettre de partir sans heurts ont persisté à observer leur neutralité douteuse et à faire la sourde oreille à nos protestations tout en exécutant leur plan infernal.
- A un certain moment, vers 20h les policiers ont décidé l’ouverture d’un petit passage pour nous permettre de partir par petits groupes ; j’ai décidé donc de partir avec 3 ou 4 autres personnes ; soudain je me suis trouvé encerclé par un groupe de « baltagis » dont le nombre allait en grandissant ; ils étaient furieux :ils m’insultaient, me traitant de traitre et de vendu , me crachaient sur le visage, me tiraient par les habits, ils voulaient m’obliger à scander « vivre le roi » ; à un moment et sous les yeux de la police ils m’ont brutalisé, m’ont donné des coups de pieds ; ils ont déversé sur moi un liquide qu’ils avaient dans une bouteille.
Certains policiers ont voulu me faire entrer dans une de leurs estafettes pour soit disant « me protéger » ; j’ai refusé en criant : « je préfère la mort plutôt que de participer à votre cirque ; comment pouvez-vous prétendre vouloir me protéger alors que vous avez tout tramé pour en arriver là ? Si ma protection vous intéresse, commencez par chasser ces criminels qui m’ont agressé devant vous ; et dans tous les cas soyez prêts à témoigner en toute honnêteté de ce que vous avez vu et entendu ».
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