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Corruption en Algérie : Les ministres dont la presse ne cite pas les noms

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  • Corruption en Algérie : Les ministres dont la presse ne cite pas les noms

    Au mois de Mars 2011, un ministre algérien, en voyage officiel à Nairobi, est interpellé alors qu’il s’apprêtait à déposer un million d’euros en espèce qu’il avait ramener dans sa valise d’Algérie pour les faire transférer dans un compte en Europe. C’est le banquier, inquiet devant la valise de billet, qui a prévenu la police. Finalement, après quelques appels téléphoniques, dont l’un est remonté jusqu’au à la présidence de la république à Alger, le ministre sera libéré et il pourra faire son transfert, en toute impunité. Seul le journaliste d’El Watan, Chawki Amari, évoquera l’affaire, dans une de ses chroniques, mais sans citer de nom, ce qui est parfaitement compréhensible. Selon nos informations, il s’agit du ministre de la jeunesse et des sports, Hachemi Djiar.

    Le quotidien arabophone «El Khabar» a rapporté dans son édition du mercredi 26 avril 2011 que des enquêtes étaient en cours sur plusieurs acquisitions suspectes de biens immobiliers et des retraits bancaires massif ainsi que des transferts d’argent vers l’étranger impliquant quatre ministres actuels et plusieurs hauts cadres de l’Etat. Le quotidien qui dispose de détails « sourcés » a précisé que la Présidence de la république a reçu des informations, indiquant que plusieurs ministres et hauts cadres ont acquis plusieurs biens immobiliers, attestés par des actes et des mouvements bancaires et ce, depuis le début de l’année en cours. Les informations publiées par le quotidien sur les transactions et sur les carrière des personnes, sans jamais les nommer, comportent pourtant, suffisamment de détails, pour savoir, sans être devin, de qui il s’agit.

    «El Khabar» indique qu’un des ministres visés par l’enquête a acheté deux villas, aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, pour ses deux fils qui s’y sont installés depuis le mois de mars dernier. Ce ministre, précise «El Khabar», a occupé plusieurs postes de responsabilité au sein du Département de l’Intérieur avant d’intégrer le Gouvernement. Il s’agit pour ce cas, selon nos information de l’actuel ministre de l’intérieur, M. Daho Ould Kablia.

    Un autre ministre concerné, a poursuivi Elkhabar, est suspecté d’avoir «injecté de grosses sommes de devise dans des comptes bancaires». « Il s’agirait d’un ministre qui a alterné plusieurs postes avant d’être écarté du centre de décision lors du dernier remaniement » explique le quotidien arabophone. Il est facile pour les observateurs de reconnaître M. Abdelhamid Temmar, l’actuel ministre de la prospective.

    Le troisième ministre, note «El Khabar», a intégré le Gouvernement lors du dernier remaniement seulement. Le quotidien précise que « ses biens et comptes bancaires ainsi que ceux de sa famille seraient sous la loupe des enquêteurs qui se focalisent sur les activités de son fils qui auraient raflé plusieurs projets en un temps record dans le secteur que chapeaute son père ». Il s’agit clairement du nouveau ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, M. Mohamed Benmeradi.

    Enfin, un quatrième ministre a, selon «El Khabar», effectué d’importants retraits en devise après avoir converti ses avoirs bancaires, initialement en dinar. Il est suspecté d’avoir transféré sa fortune vers un pays européen ou il vient d’obtenir un titre de séjour. Nous n’avons pas, pour le moment, d’informations précises sur l’identité de ce quatrième ministre.

    R. Kalima

  • #2
    Je m'attendais à des revelations choc!
    Une routine pour les ministres depuis 1962.

    Commentaire

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