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Bonsoir, les produits chimiques ne peuvent être une solution à long terme, il faut utiliser des prédateurs, des serpents par exemple et des rapaces, autrement on pourra dire adieu aux palmiers dattiers.
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Des milliers de rongeurs ont envahi depuis quelques mois des palmeraies et des exploitations agricoles. Plusieurs localités à caractère agricole font l’objet de vrais réceptacles de ces mammifères dangereux qui sont des rats d’égout à la couleur des gerboises du grand Sahara.
Les premiers sont venus du Nord, dissimulés dans la paille et l’engrais transportés à bord des camions. Selon des agriculteurs, les rongeurs attaquent par groupe ou individuellement. Ils grimpent sur les troncs de palmiers jusqu’au sommet en quête des cosses et des régimes qui représentent leur repas préféré. En se cachant dans les fibres des palmes, ils construisent leurs nids à des hauteurs très élevées dans les pétioles en y creusant des loges pour s’accroître dans le calme et à l’abri de la menace humaine. Les agriculteurs des localités de Mih Ouensa, Oued Alenda, Robbah, Hassi Khelifa, Reguiba et autres parlent de dégâts importants. Les cosses et les régimes détruits peuvent générer de graves conséquences quant à la prochaine récolte de dattes dont la quantité sera considérablement réduite. Ils ajoutent que, devant l’augmentation rapide de leur nombre, les rongeurs ont élargi leur attaque pour envahir certaines cultures de sol à la recherche des graines de pastèque, de citrouille, de céréales et autres, en les détruisant complètement.
Pour lutter contre ce fléau, les agriculteurs ont recouru à des moyens primitifs tels que les sourcières, le pourchassement physique et quelques produits médicaux, en vain. Parfois, ils chargent leurs femmes, leurs enfants et leur proches de cette dangereuse tâche qui se termine de quelquefois par des morsures. En ce qui concerne l’intervention des services agricoles, ces derniers ont précisé que ces rongeurs ont apparu depuis deux ans.
Les camions qui transportent les engrais, la paille et les aliments de bétail depuis les régions du nord vers El Oued en sont la cause.
La même source a réfuté l’éventuel couplage entre les rats et les gerboises dont parlent les agriculteurs et ce, pour des raisons purement génétiques.
Ces mêmes services ont indiqué que la campagne de lutte contre ces petites bêtes a été déclenchée au début du mois de mars dernier et se poursuivra jusqu’à la fin de juin. Environ 1 000 kg de produits chimiques, dont 600 en provenance de Batna à titre d’aide, ont été attribués aux agriculteurs pour détruire ces rongeurs. La campagne a donné de bons résultats. Des milliers de rongeurs ont été trouvés morts. Mais le grand problème, selon la même source, réside dans le fait que des dizaines d’agriculteurs, pour une raison ou une autre, n’indiquent pas aux services techniques les poches où les rongeurs se cachent pour s’accroître, ce qui empêche leur destruction rapide.
Khaldi B.
13 Mai 2006 Liberté
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Des milliers de rongeurs ont envahi depuis quelques mois des palmeraies et des exploitations agricoles. Plusieurs localités à caractère agricole font l’objet de vrais réceptacles de ces mammifères dangereux qui sont des rats d’égout à la couleur des gerboises du grand Sahara.
Les premiers sont venus du Nord, dissimulés dans la paille et l’engrais transportés à bord des camions. Selon des agriculteurs, les rongeurs attaquent par groupe ou individuellement. Ils grimpent sur les troncs de palmiers jusqu’au sommet en quête des cosses et des régimes qui représentent leur repas préféré. En se cachant dans les fibres des palmes, ils construisent leurs nids à des hauteurs très élevées dans les pétioles en y creusant des loges pour s’accroître dans le calme et à l’abri de la menace humaine. Les agriculteurs des localités de Mih Ouensa, Oued Alenda, Robbah, Hassi Khelifa, Reguiba et autres parlent de dégâts importants. Les cosses et les régimes détruits peuvent générer de graves conséquences quant à la prochaine récolte de dattes dont la quantité sera considérablement réduite. Ils ajoutent que, devant l’augmentation rapide de leur nombre, les rongeurs ont élargi leur attaque pour envahir certaines cultures de sol à la recherche des graines de pastèque, de citrouille, de céréales et autres, en les détruisant complètement.
Pour lutter contre ce fléau, les agriculteurs ont recouru à des moyens primitifs tels que les sourcières, le pourchassement physique et quelques produits médicaux, en vain. Parfois, ils chargent leurs femmes, leurs enfants et leur proches de cette dangereuse tâche qui se termine de quelquefois par des morsures. En ce qui concerne l’intervention des services agricoles, ces derniers ont précisé que ces rongeurs ont apparu depuis deux ans.
Les camions qui transportent les engrais, la paille et les aliments de bétail depuis les régions du nord vers El Oued en sont la cause.
La même source a réfuté l’éventuel couplage entre les rats et les gerboises dont parlent les agriculteurs et ce, pour des raisons purement génétiques.
Ces mêmes services ont indiqué que la campagne de lutte contre ces petites bêtes a été déclenchée au début du mois de mars dernier et se poursuivra jusqu’à la fin de juin. Environ 1 000 kg de produits chimiques, dont 600 en provenance de Batna à titre d’aide, ont été attribués aux agriculteurs pour détruire ces rongeurs. La campagne a donné de bons résultats. Des milliers de rongeurs ont été trouvés morts. Mais le grand problème, selon la même source, réside dans le fait que des dizaines d’agriculteurs, pour une raison ou une autre, n’indiquent pas aux services techniques les poches où les rongeurs se cachent pour s’accroître, ce qui empêche leur destruction rapide.
Khaldi B.
13 Mai 2006 Liberté