BELKHADEM RÉPOND À LEURS ACCUSATIONS
L'Amérique doit se taire
Par Amar CHEKAR - Dimanche 10 Juillet 2011
Abdelaziz Belkhadem répond aux Américains à propos des accusations contenues dans un récent rapport du département d'Etat américain sur le trafic d'êtres humains. «L'Amérique doit être juste entre les citoyens américains noirs, blancs et indiens, avant de verser dans des accusations gratuites et sans preuves». a-t-il déclaré, vendredi soir, à l'Entv.
L'Amérique doit aussi être juste avec les autres peuples du monde qui aspirent à leur indépendance et liberté à l'image du peuple de la Palestine et du Sahara occidental qui luttent pour leur indépendance, a-t-il ajouté.
Abordant la question des élections de 2012 en Algérie, M.Belkhadem a indiqué que le FLN se construit de plus en plus en se rapprochant des différentes couches sociales.
«Ma candidature à l'élection présidentielle de 2014 est prématurée. Il faut attendre la nouvelle Constitution pour savoir ce qu'elle réserve comme élément par rapport à l'élection présidentielle», a-t-il dit.
Belkhadem a insisté sur les excuses de la France coloniale à l'Algérie. «Nous ne demandons pas de repentance, mais des excuses au peuple algérien», a-t-il souligné.
Belkhadem a rappelé la déclaration de Jacques Chirac, ex-président de la France lors de sa visite en Turquie. «Jacques Chirac a dit aux Turcs qu'un pays qui accepte de s'excuser auprès d'un autre pays victime, grandit dans l'Histoire. Alors, que la France fasse de même vis-à-vis de l'Algérie», a-t-il affirmé.
S'agissant de la construction du Maghreb arabe, Belkhadem a regretté les divergences qui ont bloqué sa construction. «Nous n'avons pas de problème avec nos voisins du Maroc. Mais malheureusement, l'Algérie a vécu des périodes extrêmement dangereuses durant la tragédie nationale. Au lieu que nos voisins nous prêtent assistance, le Maroc a commencé par imposer le visa aux Algériens, d'où la réaction de l'Algérie de fermer les frontières en 1994», a-t-il affirmé.
Quant à la question de l'autonomie du peuple du Sahara occidental c'est une question qui relève du droit international, a-t-il fait remarquer.
L'Expression
L'Amérique doit se taire
Par Amar CHEKAR - Dimanche 10 Juillet 2011
Abdelaziz Belkhadem répond aux Américains à propos des accusations contenues dans un récent rapport du département d'Etat américain sur le trafic d'êtres humains. «L'Amérique doit être juste entre les citoyens américains noirs, blancs et indiens, avant de verser dans des accusations gratuites et sans preuves». a-t-il déclaré, vendredi soir, à l'Entv.
L'Amérique doit aussi être juste avec les autres peuples du monde qui aspirent à leur indépendance et liberté à l'image du peuple de la Palestine et du Sahara occidental qui luttent pour leur indépendance, a-t-il ajouté.
Abordant la question des élections de 2012 en Algérie, M.Belkhadem a indiqué que le FLN se construit de plus en plus en se rapprochant des différentes couches sociales.
«Ma candidature à l'élection présidentielle de 2014 est prématurée. Il faut attendre la nouvelle Constitution pour savoir ce qu'elle réserve comme élément par rapport à l'élection présidentielle», a-t-il dit.
Belkhadem a insisté sur les excuses de la France coloniale à l'Algérie. «Nous ne demandons pas de repentance, mais des excuses au peuple algérien», a-t-il souligné.
Belkhadem a rappelé la déclaration de Jacques Chirac, ex-président de la France lors de sa visite en Turquie. «Jacques Chirac a dit aux Turcs qu'un pays qui accepte de s'excuser auprès d'un autre pays victime, grandit dans l'Histoire. Alors, que la France fasse de même vis-à-vis de l'Algérie», a-t-il affirmé.
S'agissant de la construction du Maghreb arabe, Belkhadem a regretté les divergences qui ont bloqué sa construction. «Nous n'avons pas de problème avec nos voisins du Maroc. Mais malheureusement, l'Algérie a vécu des périodes extrêmement dangereuses durant la tragédie nationale. Au lieu que nos voisins nous prêtent assistance, le Maroc a commencé par imposer le visa aux Algériens, d'où la réaction de l'Algérie de fermer les frontières en 1994», a-t-il affirmé.
Quant à la question de l'autonomie du peuple du Sahara occidental c'est une question qui relève du droit international, a-t-il fait remarquer.
L'Expression
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