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Reformes politiques : Renforcer la démocratie républicaine

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  • Reformes politiques : Renforcer la démocratie républicaine

    Les réformes politiques se précisent et les textes de loi soumis au cycle des consultations nationales avec les partis politiques, les personnalités nationales et la société civile ont constitué un chapitre des travaux du Conseil des ministres, tenu hier sous la présidence du Premier magistrat du pays.

    La volonté d’aller dans l’approfondissement des réformes politiques, exprimée le jour de la victoire et clarifiée en Conseil des ministres le 2 mai dernier, trouve sa cristallisation après plus d’un mois de consultations et de dépôt des suggestions et points de vue des différents acteurs politiques et partenaires de la société qui se sont exprimés sur l’ensemble des textes de loi à promouvoir.
    Le gouvernement, qui a eu la responsabilité de les préparer en projets de loi, vient de les soumettre en Conseil des ministres pour examen, comme cela a été le cas des trois projets de loi de l’incompatibilité avec le mandat parlementaire, des modalités d'élargissement de la représentation des femmes au sein des assemblées élues.
    Le Président de la République a prodigué ses conseils et instructions au gouvernement en vue de poursuivre l’élaboration des autres avant-projets de lois, citant ceux relatifs au régime électoral, aux partis politiques, aux associations ou encore la loi sur l’information, des dossiers soumis aux consultations nationales pour enrichissement, affiche sa détermination d’aller en profondeur et dès la session d’automne vers la concrétisation des choix politiques du peuple algérien après avoir consulté ses représentants en leur imprégnant les constantes législatives. Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, réitéré sa détermination à faire aboutir, à travers ces réformes législatives ainsi que la prochaine révision de la Constitution, une consolidation réelle de l'Etat de droit fondée sur une séparation bien comprise des pouvoirs, une garantie confortée des droits et des libertés individuels et collectifs, le renforcement du pluralisme démocratique et un dispositif électoral offrant des garanties plus fortes de transparence et d'impartialité.
    Pour donner corps et consistance à toutes ces réformes annoncées, le Président de la République affirme sa volonté de prendre en considération toutes les contributions recueillies lors de ces consultations menées par l'instance conduite par les trois personnalités nationales du 21 mai au 21 juin, et même celles à venir seraient prises en considération lors de la prochaine révision constitutionnelle.
    En revenant au programme des réformes politiques qu’il a annoncé le 15 avril dernier et qui a suscité des réactions diverses et un large consensus, exprimé par le nombre de partis politiques, associations et personnalités nationales qui ont répondu favorablement, le Chef de l’Etat ajoute qu’en ultime étape, le peuple souverain aura à se prononcer sur la consolidation de l'Etat de droit et de la démocratie dont il est la source, et dont il a été l'artisan depuis la libération du pays au fil des différentes étapes de notre histoire contemporaine.
    De la lecture politique des dispositions et des documents examinés en Conseil des ministres, il est important de retenir que les promesses faites se matérialisent, que les échéances s’agencent puisque le gouvernement est tenu de diligenter la préparation des autres avant-projets de lois conformément au calendrier politique de mise en œuvre des réformes fixé dès le début de la démarche que beaucoup ont qualifiée d’historique sont respectés. Car il faut bien le rappeler, la totalité des projets en révision devra être sur le bureau de l’Assemblée et couronnée en lois avant la fin de l’année, comme l’avait annoncé le Président de la République en initiant la démarche des réformes et des consultations.
    Houria Akram
    EL MOUDJAHID
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Les réformes politiques se précisent et les textes de loi soumis au cycle des consultations nationales avec les partis politiques, les personnalités nationales et la société civile ont constitué un chapitre des travaux du Conseil des ministres, tenu hier sous la présidence du Premier magistrat du pays.



    Si c'est Al moujahid qui le dit !!!

    Un autre son de cloche

    Algerie : Des consultations politiques sans l'opposition

    Écrit par Farouk Djouadi


    Le bal des consultations politiques en Algérie a commencé ce vendredi.. La collecte de propositions, confiée par le président Bouteflika à Abdelkader Bensalah, président du sénat, s’annonce sans intérêt. Outre la défection des principaux partis de l’opposition qui ont annoncé leur boycott, la rue algérienne affiche une indifférence totale à l'égard de cette démarche annoncée par le chef de l’Etat le 15 avril dernier.


    L’instance nationale des reformes politiques a entamé la partie en recevant ce matin, au siège de la présidence, Djamel Benabdesselam et Mohamed Saïd, respectivement président du parti El Islah et candidat malheureux à la présidentielle de 2009. Une entrée légère pour le président du Sénat, Abdelkader Bensalah, désigné par Bouteflika pour conduire les consultations et auquel il a délégué, pour l’assister, deux de ses conseillers, le général Mohamed Touati et Mohamed Ali Boughazi.
    Le Trio aura ensuite à recevoir la patronne du Parti des travailleurs, Mme Louisa Hanoune, lundi prochain pour recueillir ses idées au sujet de la révision de la Constitution, et des les amendements devant toucher, entre autre, les lois relatives aux partis, au régime électoral, et à l’information. La SG du PT a annoncé sa participation aux consultations, vendredi passé lors d’une rencontre avec les cadres de son parti à Alger.
    Les partis de l’Alliance présidentielle sont favorables à tout ce qui émane du Palais d’El Mouradia. Le FLN, le RND et le MSP ont tous salué cette initiative annoncée par le chef de l’Etat le 15 mai en cours. « Les trois groupes de travail mis en place par RND pour élaborer les propositions politiques ont achevé leur mission » nous a fait savoir aujourd’hui, Miloud Chorfi, porte parole du RND. Il a jugé toutefois plus judicieux de ne pas dévoiler la teneur de ces propositions. « Nous allons réserver nos propositions à M. Bensalah », a prévenu M Chorfi. Le FLN, bien qu’il n’ait certainement pas apprécié que son frère ennemi, le RND, chapeaute l’instance de consultation en la personne de Abdelkader Bensalah, a applaudi la démarche de Abdelaziz Bouteflika. Fidèle à son discours triomphaliste, Belkhadem a déclaré, en fin de semaine dernière que « maintenant que la paix est revenue et le développement économique enclenché, il est temps de parachever les reformes politiques en Algérie ».

    « Cirque politique » et « opération de maquillage »

    Du coté de l’opposition, l’initiative de Bouteflika est perçue comme une simple manœuvre politique qui de surcroit ne doit tromper personne. Le FFS a, par le bais de son premier secrétaire national, Karim Tabou, qualifié ces consultations de « cirque politique ». Selon lui, le problème de l’Algérie n’est pas dans les lois mais dans leur application sur le terrain. Le premier secrétaire du FFS a critiqué vertement la désignation du président du sénat à la tète de l’instance des consultations. « Il est impératif de nettoyer le paysage politique de ces gens, venus dans un contexte d’état d’urgence et de violence », a clamé KarimTabou lors d’un meeting populaire qu’il a animé à El Harrach, banlieue est d’Alger.
    Pour le RCD, il s’agit dans cette démarche d’une « opérations de maquillage d’un effroyable échec politique ». Le parti de Saïd Sadi n’a pas manqué, dans un communiqué rendu public le 18 mai, de dénoncer le fait que les invitations au dialogue soient émises par le ministère de l’Intérieur. Plus loin, le RCD a considéré que « toute participation à des élucubrations serait synonyme de complicité du remaniement et du détournement de la volonté du peuple».
    La rue algérienne semble complètement déconnectée de cette initiative de reformes. Les jeunes en particulier affichent un désintérêt total. « Ce que ces politiciens racontent est le dernier de mes soucis.», nous confie un jeune dans un café au centre d’Alger. Beaucoup d’Algériens, plus intéressés par ce qui se passent en Libye, ne savent pas que Bensalah anime des consultations à la présidence.

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