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l'euro en chute à moins de 1,41 dollar

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  • l'euro en chute à moins de 1,41 dollar

    Marché : l'euro en chute à moins de 1,41 dollar.

    L'euro continue de se déprécier, pénalisé par la craintes d'une contagion de la crise grecque chez d'autres membres fragiles de l'Union économique et monétaire. Ainsi, il se traite 1,409 dollar, contre 1,426 dollar vendredi soir. L'euro chute aussi face yen, à 113,6 yens contre euro, tandis que la devise nipponne se traite 80,6 yens pour un dollar. Par rapport aux autres devises européennes, il recule à 0,883 livre sterling et à 1,18 franc suisse.

    La monnaie unique inquiète les cambistes alors qu'une réunion d'urgence devrait se tenir ce jour à Bruxelles au sujet du dossier grec, mais aussi de la situation de l'Italie. 'On apprend que les autorités italiennes ont tout fait pour éviter les ventes à découvert sur les banques du pays', note IG Markets.
    Malgré l'octroi de la cinquième tranche d'aide du FMI de 3,2 milliards d'euros vendredi dernier, les craintes au sujet de la Grèce ne passe pas pour autant au second plan.

    'Les Pays-Bas, l'Allemagne ou encore la Finlande penchent de plus en plus vers une solution de 'Selective default', dans la mesure où les agences de notation semblent considérer toute forme de participation du secteur privée comme un événement crédit', souligne Aurel BGC.
    C'est dans ce contexte troublé que, vendredi soir, seront dévoilés par l'autorité bancaire européenne les résultats des 'stress tests', simulation de résistance des banques européennes à une crise systémique. Le succès ou non des établissements financiers les plus exposés aux pays du sud de la zone euro sera particulièrement surveillé.

    CercleFinance


  • #2
    Europe : un horizon lourd de menaces

    Toujours inquiets au sujet d'une possible propagation de la crise grecque à d'autres maillons faibles de la zone euro, les investisseurs européens privilégient nettement la prudence, d'autant que la semaine s'annonce riche en évènements, entre le début de la saison des résultats d'entreprises et la conclusion de "stress tests" sur les banques européennes.


    Londres ne cède que 0,3%, mais Francfort perd 1%, Milan 1,1% et Madrid 1,5%. Sur les places d'Euronext, Amsterdam recule de 1%, Paris de 1,3%, Bruxelles de 1,5% et Lisbonne chute de 2,3%. Selon plusieurs sources, doit s'organiser ce lundi une réunion d'urgence à Bruxelles au sujet du dossier grec, mais aussi de la situation de l'Italie. "On apprend que les autorités italiennes ont tout fait pour éviter les ventes à découvert sur les banques du pays et cela ne donne pas beaucoup de confiance au marché", note en effet IG Markets.

    "En raison du retour des craintes concernant l'endettement des pays de la zone euro et des nouvelles inquiétudes concernant une contagion à l'Italie, nous ne conseillons pas de nouvelle valeur aujourd'hui et adoptons un biais attentiste," affirme de son côté Barclays Bourse. Autre dossier chaud du moment, les négociations entre Républicains et Démocrates semblent patiner aux États-Unis en vue d'obtenir un relèvement du plafond d'endettement, une mesure capitale pour éviter un défaut "technique" de l'État fédéral.
    C'est dans ce contexte troublé que, vendredi soir, seront dévoilés par l'autorité bancaire européenne les résultats des "stress tests", simulation de résistance des banques européennes à une crise systémique.


    En attendant, Alcoa donnera le coup d'envoi ce soir à la saison des résultats aux États-Unis. Le géant de l'aluminium sera suivi notamment par les groupes bancaires JPMorgan Chase et Citigroup en fin de semaine. À Francfort, Lufthansa abandonne 1,4% à 14,9 euros, ayant perdu le soutien d'UBS qui a dégradé sa recommandation sur le titre de la compagnie allemande de "achat" à "neutre", tout en laissant son objectif de cours inchangé à 16,5 euros.

    Philips (-1,4% à 17,5 euros) a annoncé l'acquisition à Shanghai de Povos Electric Appliance, un fabricant d'équipements électroménager pour la cuisine. Les termes financiers de la transaction, qui devrait être finalisée à la fin de l'année, ne sont pas précisés.
    À Paris, Peugeot perd 3,4% à 30,2 euros, à la suite d'un abaissement d'objectif d'Oddo, et son concurrent Renault cède 2% à 38,4 euros après avoir prédit une évolution "divergente" du marché au second semestre.

    CercleFinance

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