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L'explosion d'une cargaison d'armes dans un dépôt a causé lundi le pire accident militaire depuis l'invasion du nord de l'île de Chypre par la Turquie en 1974. Le dernier bilan faisait état lundi de 12 morts et 62 blessés, dont deux graves. L'accident, provoqué par des feux de broussailles, a créé une onde de choc.
Il s'est produit lundi à l'aube, sur la principale base navale du sud de Chypre, dans un local du camp Evangelos Florakis, où étaient entreposés une centaine de conteneurs de poudres à canon. Le matériel faisait partie d'une cargaison d'armes saisie en 2009 dans l'est de la Méditerranée sur un navire en provenance d'Iran et à destination de la Syrie.
Le souffle a été tel qu'il ne reste plus aucune trace du dépôt, seulement un cratère, a décrit le président du Parlement chypriote, Yiannakis Omirou, après s'être rendu sur les lieux du drame.
La déflagration a également endommagé des véhicules et des bâtiments et soufflé toutes les fenêtres de Zygi, un village de pêche touristique. Les dégâts ont aussi été très importants dans le village voisin de Mari, dont les 150 habitants ont été évacués.
Proche de l'enceinte militaire, la principale centrale électrique du pays a stoppé nette sa production. Trois de ses quatre bâtiments principaux ont été fortement endommagés, entraînant sur toute l'île d'importantes coupures d'électricité. Celles-ci pourraient durer.
Mesures d'urgence
Les autorités ont suspendu lundi toute circulation sur l'unique autoroute reliant la capitale Nicosie, dans le centre, à Limassol, la deuxième ville du pays, sur la côte septentrionale. Les automobilistes qui s'y trouvaient lors de l'explosion ont raconté avoir vu des débris voler dans les airs.
Le commandant de la marine chypriote, Andreas Ioannides, fait partie des victimes. D'autres officiers ont aussi trouvé la mort. Au total, douze personnes ont été tuées. Parmi elles, six pompiers. Le gouvernement a décrété un deuil national de trois jours.
(ats / 11.07.2011 22h22)
Il s'est produit lundi à l'aube, sur la principale base navale du sud de Chypre, dans un local du camp Evangelos Florakis, où étaient entreposés une centaine de conteneurs de poudres à canon. Le matériel faisait partie d'une cargaison d'armes saisie en 2009 dans l'est de la Méditerranée sur un navire en provenance d'Iran et à destination de la Syrie.
Le souffle a été tel qu'il ne reste plus aucune trace du dépôt, seulement un cratère, a décrit le président du Parlement chypriote, Yiannakis Omirou, après s'être rendu sur les lieux du drame.
La déflagration a également endommagé des véhicules et des bâtiments et soufflé toutes les fenêtres de Zygi, un village de pêche touristique. Les dégâts ont aussi été très importants dans le village voisin de Mari, dont les 150 habitants ont été évacués.
Proche de l'enceinte militaire, la principale centrale électrique du pays a stoppé nette sa production. Trois de ses quatre bâtiments principaux ont été fortement endommagés, entraînant sur toute l'île d'importantes coupures d'électricité. Celles-ci pourraient durer.
Mesures d'urgence
Les autorités ont suspendu lundi toute circulation sur l'unique autoroute reliant la capitale Nicosie, dans le centre, à Limassol, la deuxième ville du pays, sur la côte septentrionale. Les automobilistes qui s'y trouvaient lors de l'explosion ont raconté avoir vu des débris voler dans les airs.
Le commandant de la marine chypriote, Andreas Ioannides, fait partie des victimes. D'autres officiers ont aussi trouvé la mort. Au total, douze personnes ont été tuées. Parmi elles, six pompiers. Le gouvernement a décrété un deuil national de trois jours.
(ats / 11.07.2011 22h22)