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Réunion de l'Eurogroupe sur la Grèce, craintes de contagion

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  • Réunion de l'Eurogroupe sur la Grèce, craintes de contagion

    BRUXELLES (Reuters) - Les modalités d'une participation du secteur privé à un second plan d'aide à la Grèce continuaient lundi de diviser les responsables européens, qui ont engagé une série de réunions cruciales à Bruxelles sur fond de défiance des marchés à l'égard de la zone euro.

    Selon une source proche de ces réunions, aucune décision ne devrait intervenir lundi et les ministres devraient appeler à ce qu'un travail technique soit réalisé sur plusieurs solutions techniques visant à réduire le fardeau de la dette grecque avec pour objectif de parvenir à un accord d'ici fin juillet.

    Les trois options actuellement sur la table sont celle proposée par la France d'un "roll-over" de la dette grecque arrivant à maturité d'ici 2014, celle d'un rachat d'obligations par l'Etat grec et celle d'un "swap" d'obligations grecques existantes contre de nouveaux titres à la maturité allongée.

    Les discussions portent également sur la possibilité de modifier la ligne européenne agréée fin juin tour à tour par les ministres des Finances puis les chefs d'Etat et de gouvernement selon laquelle un "défaut sélectif" doit absolument être évité.

    Face aux difficultés à s'entendre, les ministres ont suspendu leurs discussions après 21h00. Celles-ci ont repris vers 22h00, mais sans garantie à ce stade de parvenir à une solution, a-t-on appris de source diplomatique.

    "Il est très probable qu'une nouvelle réunion de l'Eurogroupe soit convoquée pour la fin juillet, afin de valider les solutions sur lesquels des groupes techniques travailleront d'ici là", a dit une source.

    "SANS HÂTE EXCESSIVE"

    Lundi matin, les marchés ont maintenu la pression sur la périphérie de la zone euro. Les taux des obligations espagnoles ont atteint un plus haut depuis début 2000, à 5,95%, et le Portugal et l'Irlande ont également été malmenés.
    La prime de risque demandée par les investisseurs pour détenir des obligations italiennes à dix ans plutôt que des Bunds allemands, qui font référence, a quant à elle touché un record depuis la création de l'euro à 268 points de base.

    Avant la réunion mensuelle des ministres des Finances de la zone euro, le président du Conseil européen Herman Van Rompuy s'est réuni vers 13h00 (11h00 GMT) avec Jean-Claude Trichet et Jean-Claude Juncker, les présidents de la Banque centrale européenne et de l'Eurogroupe.

    Mais ces deux éléments n'ont pas semblé influer sur la perspective d'un accord, plusieurs ministres, dont Wolfgang Schäuble, ayant prévenu que les négociations sur un second plan d'aide se dérouleraient "rapidement mais sans hâte excessive".

    Une source familière avec les positions allemandes a d'ailleurs indiqué que Wolfgang Schäuble avait remis sur la table des discussions la possibilité d'un échange d'obligations.

    Cette dernière option, qui permettrait de réduire de manière conséquente le fardeau de la dette grecque via une participation du secteur privé, avait déjà été proposée par l'Allemagne et discutée début juin avant finalement d'être écartée car elle impliquait un "défaut sélectif" de la Grèce, auquel s'opposait la Banque centrale européenne et la France.

    Mais l'Allemagne a jugé que les deux autres options d'un rachat d'obligations et d'un "roll-over" étaient "problématique" ou n'auraient aucun effet significatif.
    par Julien Toyer
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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