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Le ministre français de la Défense Gérard Longuet a estimé lundi dans un entretien sur le site du Figaro que "la situation syrienne n'est absolument pas comparable avec celle de la Libye". 
"Une action aérienne en Syrie ne réglerait rien du tout. Nous ne sommes simplement pas dans le même cas de figure qu'en Libye", a-t-il souligné, en ajoutant que "l'organisation de la contestation rend toute intervention extérieure extraoridinairement compliqué".
Interrogé sur la question d'une éventuelle intervention occidentale lorsque les ambassades de France et des Etats-Unis à Damas ont été attaquées, le ministre français a indiqué que "le Conseil de sécurité (de l'ONU) ne peut pas rester silencieux".
" Ce que nous proposons, c'est une résolution qui condamne la répression et appelle le régime syrien à respecter les aspirations de son peuple à des réformes"
, a-t-il précisé.
Sur la situation en Libye, M. Longuet a expliqué qu'"au fond, la Libye, c'est une épreuve de vérité pour la détermination des Européens à construire un espace de paix dans leur environnement immédiat. Ce serait un signal extrêmement dangereux de laisser croire que la force peut être utilisée sans limites en face de l'Europe sans que celle-ci réagisse".
Cependant, le ministre français ne veut pas fixer un canlendrier pour arriver à un résultat militaire en Libye. "Le calendrier peut s'accélérer à tout moment, mais ce n'est pas un impératif absolu pour les alliés. S'enfermer dans un calendrier, ce serait une façon de renforcer Kadhafi", a affirmé M. Longuet.
"La France est favorable à une solution politique en Libye, mais toute solution passe par le retrait de Kadhafi du pouvoir et son renoncement à tout rôle politique. Il n'y a aucune ambiguïté à ce sujet", a-t-il dit.
CRI Online
"Une action aérienne en Syrie ne réglerait rien du tout. Nous ne sommes simplement pas dans le même cas de figure qu'en Libye", a-t-il souligné, en ajoutant que "l'organisation de la contestation rend toute intervention extérieure extraoridinairement compliqué".
Interrogé sur la question d'une éventuelle intervention occidentale lorsque les ambassades de France et des Etats-Unis à Damas ont été attaquées, le ministre français a indiqué que "le Conseil de sécurité (de l'ONU) ne peut pas rester silencieux".
" Ce que nous proposons, c'est une résolution qui condamne la répression et appelle le régime syrien à respecter les aspirations de son peuple à des réformes"
, a-t-il précisé. Sur la situation en Libye, M. Longuet a expliqué qu'"au fond, la Libye, c'est une épreuve de vérité pour la détermination des Européens à construire un espace de paix dans leur environnement immédiat. Ce serait un signal extrêmement dangereux de laisser croire que la force peut être utilisée sans limites en face de l'Europe sans que celle-ci réagisse".
Cependant, le ministre français ne veut pas fixer un canlendrier pour arriver à un résultat militaire en Libye. "Le calendrier peut s'accélérer à tout moment, mais ce n'est pas un impératif absolu pour les alliés. S'enfermer dans un calendrier, ce serait une façon de renforcer Kadhafi", a affirmé M. Longuet.
"La France est favorable à une solution politique en Libye, mais toute solution passe par le retrait de Kadhafi du pouvoir et son renoncement à tout rôle politique. Il n'y a aucune ambiguïté à ce sujet", a-t-il dit.
CRI Online