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Jean-François Copé en visite en Algérie

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  • Jean-François Copé en visite en Algérie

    Mais de qui se moque t-on ? des Algériens bien-sur qui souffrent en Algérie et en France ... il faut arrêter ce jeux qui se joue sur le dos du peuple


    Il souhaite l'approfondissement et la consolidation du partenariat algéro-français par la mise en oeuvre de projets solides et fructueux.
    Jean-François Copé, secrétaire général de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), le parti au pouvoir en France, a animé, hier, une conférence sur le thème «Les valeurs de la République française dans la mondialisation», à l'Ecole nationale supérieure des Sciences politiques (Alger).
    Le premier responsable du parti majoritaire français a soutenu dans son exposé aux relents quelque peu électoralistes, à la veille de la présidentielle française de 2012, que la République française repose sur trois principes indissociables: la Liberté, l'Egalité et la Fraternité. Ces trois principes, a-t-il remarqué, constituent le socle de la République et à travers lesquels évolue la société française. Selon lui, ces trois fondements représentent donc un pacte ou un contrat social dont la continuuité juridique est cernée par d'autres éléments aussi importants, à savoir la sécurité nationale, la justice, l'éducation, la solidarité et enfin la laïcité. Ce sont là, explique-t-il, les bases primordiales réunies dans le Pacte social de la République française. En vulgarisant les valeurs de la République, dans un style élogieux, le secrétaire général de l'UMP a assuré que ces dernières sont plutôt universelles, constituent les repères auxquels reviennent les responsables français en situation de crise pour se remettre en conformité avec les valeurs de la République.
    Bouteflika reçoit le secrétaire général de l’UMP
    Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu, hier à Alger, le secrétaire général de l’UMP, le parti de la majorité parlementaire en France, Jean-François Copé. L’audience s’est déroulée à Djenane El Mufti en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia. A noter que le SG de l’UMP est en visite en Algérie à l’invitation de M. Harraoubia. Le débat sur la justice, qui se veut florissant en France, renseigne selon le conférencier, sur le souci de la France d'éviter une «justice à deux mesures». Ou encore, a-t-il poursuivi, le débat sur la laïcité, (loi 1905), qui, selon lui, signifie que chaque Français est libre d'exercer le culte qu'il veut, mais dans le respect de celui de l'autre et des lois de la République. «Nous avons réfléchi sur le concept de la laïcité qui n'est pas un instrument contre les Français musulmans, mais un principe fondateur de notre République, qui s'applique à tous les Français, croyants ou non-croyants, sans aucune stigmatisation», a-t-il raisonné.
    Les lois de la République en vigueur sont, a-t-il ajouté, supérieures et veillent en conséquence à ce qu'il n'y ait pas une instrumentalisation d'un quelconque droit communautaire au sein de la communauté. Et d'assurer en sa qualité de premier responsable d'un parti détenant la majorité présidentielle, que les lois de la République assurent l'équilibre entre les droits et les devoirs des citoyens français.
    Des Français de souche ou issus de l'émigration, a-t-il souligné, estimant, par-là même, qu'aujourd'hui les questions de la diabolisation de la menace des flux migratoires sur le sol français, le droit de culte, soulevées par le Front national (FN), un parti français de l'extrême droite, sont des questions qui se traitent à partir des valeurs contenues dans le Pacte de la République, lesquelles sont claires, précises et non négociables. Jean-François Copé explique à ce propros, que le droit de culte est une question d'égalité républicaine et de justice. «La majorité silencieuse des Français musulmans n'en peut plus d'être la cible d'amalgames à cause des pratiques inacceptables d'une poignée d'extrémistes et de l'exploitation outrancière qu'en fait le FN, qui en profite pour véhiculer un message outrancier de rejet total de l'Islam.» Abordant le volet de la mondialisation, Jean-François Copé a indiqué que la mondialisation avait eu à ses débuts un impact psychologique, des plus violents, sur la société française, néanmoins celle-ci s'est ressaisie à la suite des débats de fond entamés au sein de la société, lesquels ont permis de dégager des mécanismes ayant régulé cette dernière. Chaque pays a, selon lui, ses spécificités et doit trouver les moyens les plus adaptés de parvenir à se mettre au diapason de la mondialisation. Revenant sur les relations algéro-françaises, le secrétaire général du Parti de la majorité présidentielle, UMP, a manifesté son attachement à l'approfondissement des relations bilatérales. Celles-ci sont, selon lui, susceptibles de contribuer à la construction d'un partenariat d'exception entre les deux pays. C'est un partenariat qui doit être approfondi et demeurer, par voie de conséquence, un objectif majeur autant pour la France que pour l'Algérie. «Nos relations historiques, la densité et la richesse de nos liens humains sont à mes yeux une chance unique que nous n'avons pas su suffisamment exploiter.
    Nous devons favoriser un rapprochement entre nos sociétés civiles, aller de l'avant», a-t-il souhaité. Et de soutenir enfin que l'UPM a un projet visionnaire, lequel rapproche encore davantage la rive Nord et la rive Sud déjà unies par une histoire et une culture communes.

    Source: L'Expression
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