Dis que c’est pour de faux,
Car ce serait trop bête !
Que la dame à la faux,
Ne prend pas le poète.
Dis qu’il est immortel
Dans sa robe de mots,
Enlève mon martel,
Vas-y dolcissimo.
N’a-t-on pas vu le temps
Se perdre dans ses rimes ?
Puis senti le printemps
Au fond de sa déprime ?
Dis que ce n’est pas vrai,
Qu’il reste auprès de nous,
Qu’il apporte l’ivraie,
Je demande à genou.
N’a-t-on pas vu son âme,
Se jouer des souffrances ?
Au cœur des mélodrames,
Rire son insouciance ?
Dis que c’est pour de faux,
Car ce serait trop bête !
Que la dame à la faux,
Ne prend pas le poète.
Je ne veux pas qu’il meure
Je veux le lire encore
Dans mon cœur il demeure
Bien par delà la mort.
Ne me dis plus : « jamais ! »
Dis qu’il nous reviendra,
Qu’il se plait désormais,
Que sa fin attendra.
Je le vois, je l’entends
Et je sens sa présence
Jusqu’à la fin des temps
Que j’aime son essence.
Dis que c’est pour de faux,
Car ce serait trop bête !
Que la dame à la faux,
Ne prend pas le poète.
Volubilis
Car ce serait trop bête !
Que la dame à la faux,
Ne prend pas le poète.
Dis qu’il est immortel
Dans sa robe de mots,
Enlève mon martel,
Vas-y dolcissimo.
N’a-t-on pas vu le temps
Se perdre dans ses rimes ?
Puis senti le printemps
Au fond de sa déprime ?
Dis que ce n’est pas vrai,
Qu’il reste auprès de nous,
Qu’il apporte l’ivraie,
Je demande à genou.
N’a-t-on pas vu son âme,
Se jouer des souffrances ?
Au cœur des mélodrames,
Rire son insouciance ?
Dis que c’est pour de faux,
Car ce serait trop bête !
Que la dame à la faux,
Ne prend pas le poète.
Je ne veux pas qu’il meure
Je veux le lire encore
Dans mon cœur il demeure
Bien par delà la mort.
Ne me dis plus : « jamais ! »
Dis qu’il nous reviendra,
Qu’il se plait désormais,
Que sa fin attendra.
Je le vois, je l’entends
Et je sens sa présence
Jusqu’à la fin des temps
Que j’aime son essence.
Dis que c’est pour de faux,
Car ce serait trop bête !
Que la dame à la faux,
Ne prend pas le poète.
Volubilis