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Le secteur de la santé au Maroc souffre d'un manque de ressources humaines

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  • Le secteur de la santé au Maroc souffre d'un manque de ressources humaines

    Le : (12/5/2006)

    Le secteur de la santé au Maroc souffre d'un manque de ressources humaines estimé entre 1.500 et 9.000 infirmiers, infirmières et sages-femmes, a estimé, jeudi à Rabat, le Président de l'Association marocaine des sciences infirmières et techniques sanitaires, M. Ali Lotfi.

    Intervenant lors d'une rencontre organisée au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Ibn Sina à l'occasion de la journée international de l'infirmier, M. Lotfi a ajouté que l'insuffisance des effectifs dans le secteur de la santé est de nature à engendrer la hausse des mortalités, la prolifération des erreurs médicales et la faiblesse de la qualité des services rendus.

    Il a mis l'accent sur la nécessité de prendre des mesures urgentes de nature à atténuer cette carence en réorganisant notamment la gestion des ressources humaines, leur recrutement, leur formation et leur affectation.

    M. Lotfi a, par ailleurs, appelé à la restructuration de la profession d'infirmier, à la création d'une instance nationale qui organise cette profession, à la réforme du statut de l'infirmier, à l'amélioration des conditions du travail et à l'encouragement de la recherche scientifique.

    Pour sa part, M. Mohamed Cheikh Biadillah, ministre de la Santé, a souligné le rôle prépondérant que joue l'infirmier dans le secteur de la santé au Maroc, rappelant les grands chantiers initiés récemment au Royaume, notamment dans le domaine de la santé.

    La réussite de ces chantiers est tributaire de la participation de tous les acteurs sociaux, a-t-il ajouté.

    De son côté, Le Pr. Amin El Hassani, Directeur du CHU, a relevé que la célébration de la journée internationale des infirmiers constitue une reconnaissance du rôle humain et social joué par les infirmiers.

    Cette rencontre, organisée sous le thème "effectifs suffisants = vies sauves", est une occasion aussi pour démontrer le développement que connaît le secteur de la santé au Maroc, a-t-il souligné.

  • #2
    j'ai pas tout lu, mais j'ai pensé aux médecins-infirmiers algériens qui se tuent pour demander un visa pour la France, pour être fianlement sous-payé, pourquoi ces gens là ne vont pas au Maroc, c'est à deux pieds de l'Algérie. Le mnistère de la santé du Maroc devrait signé un accord de coopération avec son homologue algérien et là tout le monde est content. c'est bénifique à tout le monde.

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    • #3
      @algeria78

      En fait il parait que le problème en Algérie est quelque peu différenbt de que que TIZINISSA a exposé pour le Maroc. Malgré le point que tu as soulevé le nombre des medecisn reste amplement suffisant en Algérie, c'est plutôt leur "distribution" qui est défaillante c'est a dire ou dans les Grandes villes il sont des tonnes alors que dans les campagnes et les pteites villes ils sont rares et particulièrement pour les specialistes !
      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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