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Algérie-UE : nouvel échec des négociations sur les tarifs douaniers

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  • Algérie-UE : nouvel échec des négociations sur les tarifs douaniers

    Les deux parties se sont mises d’accord, lundi, pour poursuivre les négociations début septembre afin d’essayer de concilier les positions encore divergentes.

    Nouvel échec des négociations sur la révision du démantèlement tarifaire entre l’Algérie et l’Union européenne. Les deux parties, qui se sont réunies lundi à Alger pour la sixième reprise, se sont séparées sans trouver, une nouvelle fois, d’accord. Elles doivent encore se revoir en septembre “pour tenter de concilier les positions” encore divergentes sur la liste des produits industriels à exclure du démantèlement tarifaire et sur l'accompagnement économique demandé par l'Algérie à l'UE, a encore ajouté une source citée par l’APS.
    Pour rappel, l’Algérie avait transmis, au mois de septembre 2010, à la direction générale des relations extérieures de la Commission européenne, sa proposition relative à la révision du démantèlement tarifaire dans le cadre de l’accord d’association. Les positions tarifaires soumises pour la révision du émantèlement se rapportent à celles ayant des effets jugés particulièrement graves sur l’économie algérienne et dont l’adaptation est requise pour le succès de la mise à niveau de l’appareil de production.
    Notre pays a proposé le réaménagement d’environ 400 positions figurant dans la liste 2 (annexe 3 de l’accord d’association) et plus de 1 300 positions tarifaires de la liste 3 (article 9.3 de l’accord d’association), qui représentent presque 35% de l’accord. Par ailleurs, en référence au protocole n°2 portant concessions tarifaires à l’importation en Algérie pour les produits agricoles, l’Algérie veut supprimer les contingents tarifaires pour le fromage à pâte molle non cuite et autres, pois chiches, lentilles, fèves, oranges, mandarines, orges, mais aussi pour les poussins dits d’un jour chair et les poussins dits d’un jour ponte. En référence au protocole n°1 portant concessions tarifaires à l’exportation vers l’Union européenne pour les produits agricoles, les propositions algériennes portent sur le réaménagement des calendriers d’exportation et la révision des contingents tarifaires préférentiels.
    Par exemple, l’Algérie veut exporter de la pomme de terre primeur, du 1er décembre au 30 juin, sans aucune limitation en matière de contingentement, alors qu’auparavant, notre pays ne pouvait exporter que 5 000 tonnes. Notre pays souhaite aussi porter le contingent de l’huile d’olive, vierge et autres, à 10 000 tonnes, contre 100 actuellement.
    Les propositions algériennes portent sur la suppression des contingents tarifaires préférentiels, pour la margarine et autres (smen), sucre de canne ou de betterave et autres bruts, les asperges, autres mélanges de légumes et autres d’agrumes. En outre, le gouvernement veut réduire les contingents d’amidon de maïs, pois et autres (confitures), ainsi que le rétablissement des droits de douane pour les glaces et les dextrines.
    Six rounds de discussion ont été organisés. “Ce sont des négociations techniques très difficiles”, souligne-t-on. Pourtant, le ministre des affaires étrangères avait indiqué, en juin dernier à Bruxelles, à l’issue de la réunion du conseil d’association algéro-européen, que “les avancées enregistrées lors du 5e round nous permettent d’exprimer notre espoir de voir nos travaux se conclure rapidement par un accord mutuellement profitable”.
    L’UE aussi se dit satisfaite des avancées réalisées lors des dernières sessions de consultations sur le démantèlement tarifaire, mais elle veut définir avec l’Algérie de nouvelles perspectives pour l'agenda commercial bilatéral.
    Bruxelles estime qu’il est nécessaire de continuer le développement des aspects commerciaux de l’accord, notamment la promotion du climat des affaires, relevant que le traitement restrictif appliqué aux investissements directs étrangers et aux marchés publics a généré de fortes inquiétudes au sein de la communauté européenne des affaires avec un effet très négatif sur les investissements étrangers directs actuels et futurs en Algérie.
    L’UE a invité note pays “à alléger ou à reconsidérer autant que possible ces mesures”. “Si l’Algérie offre un réel potentiel pour attirer les flux d'investissement européens, l'UE souhaite rappeler qu'il est nécessaire d’assurer un cadre stable, prévisible, non discriminatoire et transparent pour les opérateurs économiques”, déclare l’Union européenne.

    source: Liberté
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