Abdelaziz Belkhadem secrétaire du FLN a dit qu'il y aura une révision de la constitution , qu'il aimerait bien que le votes des amendements se fassent par voie référendaire et que cette révision ne portera pas sur un unique amendement à savoir rendre constitutionnelle la possibilité pour Bouteflika de se présenter à une troisième mandature mais que cela portera sur plusieurs amendements. . Actuellement ,le groupe de travail planchent et présentera dès le 15 Mai leurs propositions au chef de l'Etat.
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«Il y aura révision de la Constitution», a martelé, mercredi soir, le secrétaire général du FLN, dans une conférence de presse qu’il a animée à l’issue de la réunion du secrétariat de la commission exécutive. M. Abdelaziz Belkhadem a indiqué que cette révision ne concernait pas une seule disposition, allusion à ceux qui disent que le changement voulu par le FLN était relatif à la limitation ou non du mandat présidentiel. Le secrétaire général du doyen des partis a rappelé la position de sa formation politique, selon laquelle il était impératif de définir le système politique algérien. Il faut savoir si l’on opte pour un régime présidentiel ou parlementaire. D’ailleurs, le groupe de travail mis en place pour la circonstance a achevé ses travaux, a indiqué le conférencier. Le rapport en est au stade de la rédaction, et «d’ici le 15 mai, tout sera finalisé. Nous adresserons nos propositions au président de la République auquel revient la prérogative de la révision de la Constitution».
A la question de savoir si celle-ci se fera par le biais du Parlement ou non, M. Belkhadem précisera que son parti souhaiterait que les amendements soient soumis à un référendum populaire. Sur un autre plan, relatif celui-ci à l’objet de la réunion du secrétariat de la commission exécutive, le secrétaire général du FLN a déclaré que le volet organique s’est taillé la part du lion, notamment en ce concerne le renouvellement des structures du parti. Ainsi, la prochaine étape, après celle durant laquelle il a été procédé à l’élection des bureaux de 950 kasmas à l’échelle nationale, verra l’élection au niveau des kasmas des 7 mouhafadhas que compte la capitale du pays.
Invité à donner des précisions quant aux luttes intestines au sein du parti à l’occasion justement de ces élections,, notamment à l’intérieur du pays, M. Belkhadem a exclu catégoriquement qu’il s’agisse de déchirement ou de division dans le parti. «Cela prouve que les militants se battent pour se positionner à l’intérieur du parti. C’est un signe de bonne santé.» Il faut signaler que le secrétaire général du FLN semblait extrêmement satisfait des activités de son parti, mais aussi de la justesse de ses positions et autres convictions. Ainsi, il lancera : «Nous avons dit que nous étions pour la révision de la Constitution, et il y aura révision !» Et d’ajouter : «Au moment où nous revendiquions l’augmentation des salaires, d’aucuns le contestaient. Pourtant, aujourd’hui, personne ne semble en douter. Reste à savoir maintenant quand elle aura lieu et de quel volume sera cette augmentation.» Il précisera cependant que l’augmentation ne peut pas se faire de la même manière dans les secteurs économique et de la Fonction publique. Cette dernière ne peut pas répondre au critère de la rentabilité dès lors que l’administration offre des services.
Tandis que, dans le secteur économique, c’est à travers les négociations entre employeurs et employés, à travers des conventions collectives que la question salariale peut être résolue. Sur un autre registre relatif à l’Alliance présidentielle, et en réponse à une question de la Tribune sur le fait que l’association des trois partis n’avait pas de sens dès lors que les positions des uns et des autres étaient diamétralement opposées, M. Belkhadem rappellera qu’il ne s’agissait pas d’une fusion, mais d’une alliance autour de l’application du programme du président de la République. Nous insistons en lui demandant si réellement les trois formations politiques avaient la même perception de l’application du programme du président de la République.
Le conférencier nous répondra avec une rare clarté : «Non, nous n’avons pas la même perception.» Par ailleurs, et dans le cadre de la poursuite de ses activités de réflexion sur les grands dossiers, M. Belkhadem installera aujourd’hui le groupe de travail chargé de réfléchir sur le code de l’information, comme annoncé le 30 avril dernier à l’occasion de l’inauguration du club de la presse.
Par la Tribune
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«Il y aura révision de la Constitution», a martelé, mercredi soir, le secrétaire général du FLN, dans une conférence de presse qu’il a animée à l’issue de la réunion du secrétariat de la commission exécutive. M. Abdelaziz Belkhadem a indiqué que cette révision ne concernait pas une seule disposition, allusion à ceux qui disent que le changement voulu par le FLN était relatif à la limitation ou non du mandat présidentiel. Le secrétaire général du doyen des partis a rappelé la position de sa formation politique, selon laquelle il était impératif de définir le système politique algérien. Il faut savoir si l’on opte pour un régime présidentiel ou parlementaire. D’ailleurs, le groupe de travail mis en place pour la circonstance a achevé ses travaux, a indiqué le conférencier. Le rapport en est au stade de la rédaction, et «d’ici le 15 mai, tout sera finalisé. Nous adresserons nos propositions au président de la République auquel revient la prérogative de la révision de la Constitution».
A la question de savoir si celle-ci se fera par le biais du Parlement ou non, M. Belkhadem précisera que son parti souhaiterait que les amendements soient soumis à un référendum populaire. Sur un autre plan, relatif celui-ci à l’objet de la réunion du secrétariat de la commission exécutive, le secrétaire général du FLN a déclaré que le volet organique s’est taillé la part du lion, notamment en ce concerne le renouvellement des structures du parti. Ainsi, la prochaine étape, après celle durant laquelle il a été procédé à l’élection des bureaux de 950 kasmas à l’échelle nationale, verra l’élection au niveau des kasmas des 7 mouhafadhas que compte la capitale du pays.
Invité à donner des précisions quant aux luttes intestines au sein du parti à l’occasion justement de ces élections,, notamment à l’intérieur du pays, M. Belkhadem a exclu catégoriquement qu’il s’agisse de déchirement ou de division dans le parti. «Cela prouve que les militants se battent pour se positionner à l’intérieur du parti. C’est un signe de bonne santé.» Il faut signaler que le secrétaire général du FLN semblait extrêmement satisfait des activités de son parti, mais aussi de la justesse de ses positions et autres convictions. Ainsi, il lancera : «Nous avons dit que nous étions pour la révision de la Constitution, et il y aura révision !» Et d’ajouter : «Au moment où nous revendiquions l’augmentation des salaires, d’aucuns le contestaient. Pourtant, aujourd’hui, personne ne semble en douter. Reste à savoir maintenant quand elle aura lieu et de quel volume sera cette augmentation.» Il précisera cependant que l’augmentation ne peut pas se faire de la même manière dans les secteurs économique et de la Fonction publique. Cette dernière ne peut pas répondre au critère de la rentabilité dès lors que l’administration offre des services.
Tandis que, dans le secteur économique, c’est à travers les négociations entre employeurs et employés, à travers des conventions collectives que la question salariale peut être résolue. Sur un autre registre relatif à l’Alliance présidentielle, et en réponse à une question de la Tribune sur le fait que l’association des trois partis n’avait pas de sens dès lors que les positions des uns et des autres étaient diamétralement opposées, M. Belkhadem rappellera qu’il ne s’agissait pas d’une fusion, mais d’une alliance autour de l’application du programme du président de la République. Nous insistons en lui demandant si réellement les trois formations politiques avaient la même perception de l’application du programme du président de la République.
Le conférencier nous répondra avec une rare clarté : «Non, nous n’avons pas la même perception.» Par ailleurs, et dans le cadre de la poursuite de ses activités de réflexion sur les grands dossiers, M. Belkhadem installera aujourd’hui le groupe de travail chargé de réfléchir sur le code de l’information, comme annoncé le 30 avril dernier à l’occasion de l’inauguration du club de la presse.
Par la Tribune
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