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Inauguration de la premiére centrale solaire à Hassi R'mel

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  • Inauguration de la premiére centrale solaire à Hassi R'mel

    La première centrale électrique de type solaire de capacité industrielle a été inaugurée jeudi, à Hassi R’mel, par Youcef Yousfi, ministre de l’Energie et des Mines, et son homologue espagnol, Miguel Sebastián, ministre de l’Industrie, du Tourisme et du Commerce.

    De type hybride, gaz et solaire, cette centrale dispose d’une puissance installée de 150 MW avec 25 MW pour le solaire, alliant la technologie du cycle combiné pour le gaz et des concentrateurs solaires cylindroparaboliques. Une forte délégation espagnole s’est rendue jeudi à Hassi R’mel pour la circonstance ; elle comprenait le ministre espagnol de l’Industrie, le secrétaire d’Etat à l’Energie, Fabrice Hernandez, des dirigeants du groupe espagnol Abengoa et de Cofides (un fonds de l’Etat espagnol impliqué dans le projet) et l’ambassadeur d’Espagne à Alger. Côté algérien, en plus du ministre de l’Energie, les PDG de Sonatrach, de Sonelgaz et de Neal étaient présents à l’inauguration.

    Cette centrale électrique, connectée au réseau national depuis le 16 mai dernier, marque le début de l’application du programme national des énergies renouvelables. Il faut rappeler que l’appel aux investisseurs avait été lancé en juin 2005 ; la clôture du financement a eu lieu en octobre 2007. C’est la compagnie espagnole Abener, filiale du groupe Abengoa, qui avait décroché le projet. La joint-venture qui possède la centrale est composée d’Abener (51%), Neal (20%), Cofides (15%) et Sonatrach (14%). L’investissement total, qui atteint 315 millions d’euros, a été financé à 80% par un consortium dirigé par la BEA et à hauteur de 20% par les actionnaires. L’acheteur de l’électricité est Sonatrach. Abener avait décroché le projet pour un prix de cession du KWh proposé à 3,122 DA.
    Lors de la cérémonie d’inauguration, le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a déclaré : «Ce projet est le fruit d’une coopération entre l’Algérie et l’Espagne qui, je l’espère, se poursuivra à travers d’autres projets, dans le domaine des énergies renouvelables, que nous comptons réaliser.»

    Selon le ministre, le programme algérien prévoit, «sur les vingt prochaines années, des investissements qui s’élèvent, pour le seul volet électricité, à environ 4500 milliards de dinars.» «Ce programme vise un objectif d’installation de plus de 20 000 MW à l’horizon 2030, dont la moitié serait exportable si le marché européen s’ouvrait au solaire algérien.» Appelant les Espagnols à y contribuer, le ministre a indiqué : «Nous espérons que nos amis espagnols nous accompagneront dans ce programme, notamment pour la fabrication des équipements.»
    Le ministre espagnol, Miguel Sebastian, a répondu à cet appel en déclarant : «Les programmes algériens pour la promotion des énergies renouvelables sont ambitieux et l’Espagne veut être un partenaire stratégique. L’Espagne veut accompagner l’Algérie dans ses projets.» Après avoir qualifié le projet de jalon dans la coopération algéro-espagnole, Fabrice Hernandez a indiqué que les énergies renouvelables peuvent, en plus du gaz et du pétrole, développer la coopération et assurer l’intégration énergétique. Ce projet peut être une expérience pilote pour l’Algérie et les pays de la Méditerranée, a-t-il estimé.

    Le ministre espagnol a fait aussi le lien avec l’Union pour la Méditerranée et le Plan solaire méditerranéen. L’idée est de développer les interconnexions et les projets et d’assurer l’intégration régionale ; l’Algérie aurait un grand rôle à jouer dans cette intégration.
    La centrale est implantée à Tilghemt, à une vingtaine de kilomètres de la ville de Hassi R’mel, dans la wilaya de Laghouat. La surface dédiée aux champs solaires est de 64 hectares où sont implantés 224 collecteurs d’une longueur de 150 mètres chacun. C’est le premier cycle combiné déployé loin de la côte grâce à une technologie de refroidissement de la vapeur par des aérocondenseurs. La centrale doit être gérée par 70 personnes, dont 65 Algériens. Côté environnement, la centrale permettra de réduire la quantité de gaz brûlés grâce au champ solaire et de réduire de 33 000 tonnes par an les émissions de C02. Une quantité de 7 millions de mètres cubes de gaz sera économisée chaque année et pourra être exportée ou utilisée pour d’autres applications.

    Liès Sahar
    El Watan
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    Bonjour,

    Est-ce que cette centrale aura un fonctionnement différent des autres centrales hybrides dans le monde (gaz + solaire) ?

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    • #3
      Est-ce que cette centrale aura un fonctionnement différent des autres centrales hybrides dans le monde (gaz + solaire) ?

      Non c'est le même procédé.

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      • #4
        Ils parlent de premiére centrale en Algérie, pas dans le monde.
        " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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        • #5
          La première centrale électrique hybride solaire- gaz en Algérie et la deuxième dans le monde, située à Hassi R’mel a été inaugurée avant-hier par le ministre algérien de l’Energie et des Mines, M. Youcef Yousfi, et son homologue espagnol, M. Miguel Sebastien, ministre de l’Industrie du Tourisme et du Commerce. La capacité de production de cette centrale est de 150 mégawatts (MW) dont 120 mégawatts produits à partir du gaz et 30 mégawatts par l’énergie solaire. Elle est connectée au réseau électrique national. Cette centrale a été réalisée dans le cadre d’une joint-venture entre la société algérienne NEAL (New Energy Algeria) et la firme espagnole Abener pour un investissement de 350 millions d’euros. Lors de la présentation du projet M. Badis Derradji P-DG de NEAL a indiqué que «le montage contractuel du projet s’articule sur un contrat de vente et d’achat d’électricité entre SPP1 et l’entreprise publique Sonatrach». quant au financement du projet, «il est assuré à hauteur de 80% par un consortium de banques locales constitué de la BEA, du CPA et de la BNA. Les 20% sont financés par les différents actionnaires privés», est-il précisé. Prévisionnellement, cette centrale produira de l’électricité à grande échelle à partir de deux sources d’énergie, le gaz naturel et le solaire. Cette centrale constitue le 1er cycle combiné déployé loin du littoral grâce à une technologie de refroidissement de la vapeur par des aérocondenseurs», a souligné Badis Derradji. L’utilisation du cycle combiné dans cette centrale fait bénéficier la production solaire d’un bon rendement avec 2TGx 40 MW+ 1 TV X 80MW.
          Makhlouf Ait Ziane
          L’Espagne veut s’impliquer
          Le ministre espagnol de l’Industrie du Tourisme et du Commerce M. Miguel Sebastien, a indiqué que son pays est prêt à aider l’Algérie dans la réalisation de son programme de développement des énergies renouvelables.
          Miguel Sebastien a souligné que le gouvernement espagnol veut l’accompagnement de l’Algérie dans la réalisation de ses projets de développement des ENR qui constituent un pas de plus dans notre collaboration énergétique. La réalisation de ce méga-projet démontre que les relations entre l’Algérie et l’Espagne ont dépassé le stade du gaz. «L’Espagne veut investir dans d’autres secteurs», a-t-il indiqué, en citant comme exemple le secteur de l’agriculture.
          Le ministre a appelé l’Algérie d’adhérer au Plan solaire méditerranéen (PSM). Mieux, le ministre a exprimé la volonté de son pays de voir l’Algérie adhérer à ce plan permettant à toute la région de tirer un plus grand bénéfice de l’énergie solaire pour la production d’électricité et répondre aux besoins internes et même exporter les capacités excédentaires.
          En réponse à une question sur l’éventuel recours de l’Espagne à l’importation de l’énergie solaire algérienne, il fait savoir qu’il faut installer un réseau d’interconnexion dans le Bassin méditerranéenne et la participation de l’Algérie serait, bien entendu, la bienvenue. Par ailleurs, concernant l’entrée de Sonatrach dans le capital du groupe ibérique Gaz Natural, le ministre espagnol a rappelé, que l’accord relatif à cette prise de participation a permis d’aplanir tous les différends entre la société algérienne et les autorités espagnoles dans le domaine énergétique.
          MAZ

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          • #6
            La première centrale électrique hybride solaire- gaz en Algérie et la deuxième dans le monde
            Je ne suis pas certain que ce soit la 2ème dans le monde car lorsqu'ils ont inauguré celle de Ain Beni Mathar il y a plus d'un an, ils parlaient déjà d'autres du même genre (llah ou3lem).

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            • #7
              la deuxième dans le monde

              Non car il y en a au moins 3 aux Etats Unis

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