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Le luxe cible les pétrodollars du Golfe

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  • Le luxe cible les pétrodollars du Golfe

    Givenchy, Lacroix, Chopard, Calvin Klein, Vivienne Westwood... Les grandes marques ont présenté cette semaine leurs produits devant les fortunes des Emirats arabes unis.


    Posé au bord du Golfe persique, l'hôtel Emirates Palace, ouvert il y a un peu plus d'un an dans la capitale des Emirats arabes unis, Abu Dhabi, évoque un palais de maharadjah indien démesuré. Près d'un kilomètre d'un bout à l'autre, des suites de 680 mètres carrés, 90 kg d'or fin étalé sur les moulures de ses couloirs, une folie dont la facture a atteint près de trois milliards d'euros, un record mondial. C'est dans ce cadre exubérant que se tenait, cette semaine, le premier salon Masters of Excellence consacré au luxe.

    Les diamants de Chopard ou Bulgari, les montres IWC et Panerai, les collections de Calvin Klein, Valentino ou Vivienne Westwood, les articles pour la maison d'Hermès, Baccarat ou Christofle, les dernières BMW ou Rolls Royce Phantom étaient ainsi présentés tandis que, dans la marina de l'hôtel, mouillaient une douzaine de yachts à quelques millions d'euros pièce. Une foire clôturée jeudi par les défilés haute couture de Givenchy et de Christian Lacroix durant un dîner de 600 couverts préparé par le chef trois étoiles, Pierre Gagnaire.

    Des pouvoirs d'achats sans limite

    «Le Moyen-Orient représente 40% des ventes de haute couture. Les marques savent que la richesse est ici. Ce qui est difficile, c'est d'entrer dans les palais. Abu Dhabi était encore très fermé il y a deux ans», explique Denis Muller, organisateur de la manifestation. Poussant ces portes vers des pouvoirs d'achats sans limite, certaines maisons, comme Givenchy ou Valentino, ont été conviées à des présentations privées chez des princesses, la nuit, après les défilés officiels.

    A côté de l'émirat voisin de Dubaï, plus libéral et dont la reconversion du pétrole vers le commerce et le tourisme est déjà bien avancée, Abu Dhabi sort timidement de sa réserve depuis l'arrivée au pouvoir du Cheikh Khalifa bin Zayed al-Nahyan il y a deux ans. C'est ici que se concentrent les deux tiers de la richesse des Emirats, pays le plus dynamique de la région. Si Dubaï voit ses réserves pétrolières se réduire comme peau de chagrin, Abu Dhabi en possède encore pour un siècle. Et, avec le doublement du cours du brut en à peine plus d'un an, les convoitises se multiplient. Il s'est vendu soixante-douze Rolls l'an dernier aux Emirats, pour moins de quatre millions d'habitants. La bijouterie-joaillerie est le deuxième poste d'importation du pays : 11 milliards de dollars en 2004, en hausse de 73%.

    Chopard est implanté ici depuis plus de trente ans. «Nous vendons régulièrement des pièces à plus d'un million d'euros, et, tous les jours, des bijoux qui valent entre 10 000 et 100 000 euros, mais un petit discount est obligatoire, confie Rolf Kruschel, coordinateur des ventes internationales. Certains de nos clients possèdent déjà 150 ou 200 montres, il faut savoir les surprendre.» Pour relever ce défi, l'horloger genevois, Antoine Preziuso, spécialisé dans les pièces d'exception, exposait cette semaine une montre sertie de 3 200 diamants (600 000 euros), ainsi que des boîtiers taillés dans de la pierre de... météorite.


    Par le Figaro

  • #2
    pour la premiere foix je peus dire que les emiratis merite un peus de luxe, des investissement partous dans le monde une croissance formidable alors pourkoi pas un peus de luxe

    Commentaire

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