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Les pays du Golfe, le nouvel eldorado vert ?

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  • Les pays du Golfe, le nouvel eldorado vert ?

    Un litre d’essence à moins de 10 centimes d’euros, des projets immobiliers gigantesques, un véritable culte de la voiture et de la consommation… Difficile à croire, mais les Emirats du Golfe pourraient pourtant bien être les moteurs de la croissante verte mondiale.

    Car au-delà de ces comportements discutables sur un plan environnemental, les dirigeants de la région ont décidé de se ranger à la cause du green business.

    Histoire de conserver leur rang dans le monde de l’énergie, mais surtout de préparer l’après pétrole. Ambitieux, les différents Émirats souhaitent devenir la Silicon Valley de l’énergie renouvelable. Et cela, quitte à mettre une montagne de pétrodollars sur la table.

    Aider la recherche mondiale

    En véritables nouveaux bailleurs de fonds du monde vert, les pays du Golfe ont commencé leur mutation durable en finançant des programmes de recherche dans les universités de Californie, de Boston ou de Londres. Autre initiative, l’université des sciences et des technologies de l’Arabie Saoudite a investi l’an dernier 25 millions de dollars dans un centre de recherche sur l’énergie solaire, afin de rendre cette technologie aussi compétitive que le charbon.

    Une mission confiée à Michael McGehee de l’université de Stanford en Californie. Autre thématique de recherche pour cette nouvelle unité : la mise au point d’un béton écologique (8 millions de dollars de financement). Ultime signe fort, l’organisation d’un sommet mondial de l’énergie du futur, dont la deuxième édition s’est tenue à Abou Dhabi du 19 au 21 janvier. En présence de Tony Blair, du Commissaire européen à l’Energie Andris Piebalgs ou encore de représentants de BP et du Crédit Suisse, excusez du peu.

    Masdar, pionnière des éco-cités

    Au niveau mondial, cet élan venu du Golfe pourrait constituer l’étincelle nécessaire au grand boom des énergies renouvelables en favorisant la naissance de nouvelles technologies. Symbole de ce dynamisme local, la création d’une ville nouvelle zéro émission à une trentaine de kilomètres d’Abou Dhabi. Baptisée Masdar, l’éco-cité utilisera uniquement des énergies renouvelables, recyclera ses eaux usées pour irriguer les cultures de la région, alimentera sa climatisation avec de l’énergie solaire, mais surtout, interdira les voitures.

    Elles seront remplacées par un système de transport automatisé. A terme, la ville devrait compter 50 000 habitants, et comprendra également une antenne du MIT et des laboratoires notamment affiliés à l’Imperial College de Londres.

    La construction de Masdar a débuté en février 2008 sur une surface de près 600 hectares. Elle devrait s’achever en 2016. Outre le défi technique, sa réalisation a permis d’importantes innovations, comme la mise au point d’un aluminium, dont la fabrication engendre une réduction de 90% d’émissions de CO² par rapport à l’existant. Un projet pilote qui s’inscrit dans la continuité de l’annonce du Cheik Zayed Al-Nahyan en janvier 2008.

    Le prince héritier d’Abou Dhabi annonçait alors que son émirat allait consacrer 15 milliards de dollars aux énergies renouvelables. Soit autant que les promesses de campagne du président Obama dans ce domaine. Le désert n’a pas fini de verdir.

    ELISABETH ROSENTHAL
    New York Time

    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    On a beau les critiquer mais tbarkallah 3alihoum car ils investissent leurs immenses réserves d'argent dans des secteurs d'avenir et dans l'humain.

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