Entre une tour de roche volcanique inutilisable et un océan de sable sans vie, où gît un amas de détritus incinérés laissés au gré du vent après le départ des nomades, me voilà nez à nez avec un officier militaire du Front Polisario. “N’est-il pas beau mon pays?”
A mes pieds, les restes carbonisés d’une bouteille de Fanta sont la seule preuve que je n’ai pas remonté le temps à 10 000 avant J.-C.
Le Front Polisario lutte depuis des décennies pour mettre la main sur cette étendue de désert du territoire du Royaume du Maroc. “ Sahara Occidental”, c’est le nom donné par le Front à cette zone de 266 000 kilomètres carrés, un vrai concentré de soleil et de stérilité, qui s’étale sur une superficie plus grande que celle du Royaume-Uni. Des milliers de séparatistes et de soldats ont laissé leur vie dans ce désert depuis 1975. Le Maroc et les Nations Unies ont dépensé des milliards de dollars depuis pour se protéger des attaques armées contre les personnes et les biens. Entre-temps, plus de cent mille réfugiés arrivent à peine à subsister dans les camps sordides, où ils vivent tributaires de l’aide alimentaire et de produits importés. La question reste posée : Pourquoi? Pourquoi un groupe rebelle tient-il à mettre la main sur cette partie du désert, au prix d’une lutte de plusieurs décennies? La vraie raison, celle que j’ai pu découvrir après un séjour d’une semaine dans les camps de réfugiés, proches de Tindouf en Algérie, administrés par les séparatistes, est un récit tragique de revanchisme, de culpabilité occidentale postcoloniale et de rivalité régionale.
Le paysage n’est pas beau, certainement pas à la manière d’Er-Rachidia, à l’Est du Sahara, dont les dunes – de la taille de gratte-ciel - se déplacent constamment ni de celle des vastes étendues désertiques du Nord du Darfour au Soudan. Trouver des terres plus inutiles relèverait presque de l’impossible. Moins de 0,02% de cette superficie est arable, les températures estivales peuvent y atteindre 60 degrés Celsius, la pluie y est rare, les vents chauds et humides du sirocco peuvent souffler à 60 km/h transportant du sable et érodant habitations et machines, et le souffle de l’harmattan réduit le plus souvent la visibilité à moins de trois mètres, selon le World Fact Book de la CIA. Le Front Polisario, groupe se faisant passer pour un mouvement de libération nationale sahraoui, prétend que cette zone est riche en ressources naturelles.
Au mieux, cette revendication est suspecte. Certaines parties du Sahara Occidental sont présentées comme étant riches en phosphates. Toutefois, ce minerai n’a pas de quoi rendre le Sahara Occidental riche. Le prix du marché mondial des phosphates n’a cessé de baisser en valeur constante depuis presque deux décennies, alors même que la demande mondiale pour ce minerai est en croissance. Aussi, l’exploitation des gisements phosphatés exigera des milliards de dollars en investissements dans les routes, les ports et la production d’énergie, en plus d’un régime juridique stable garantissant les droits de propriété, les contrats et les autres éléments nécessaires de l’état de droit. Le plus gros du Sahara Occidental - côté rebelles - s’étendant sur un mur de sable long de 2 000 kilomètres érigé par le Royaume du Maroc pour tenir le Polisario à distance, est une vaste étendue inculte livrée à l’anarchie, dans laquelle les rebelles eux-mêmes n’arrivent pas à assurer un semblant d’ordre. A défaut d’infrastructures et de pouvoir légitime, aucune société minière digne de ce nom ne voudrait engager les vastes sommes nécessaires à l’extraction des phosphates. Enfin, il existe d’innombrables gisements phosphatés encore inexploités du côté marocain du mur de sable, où l’existence d’un régime juridique stable et les infrastructures routières rendent de tels investissements plus profitables. Ainsi, l’idée selon laquelle les phosphates enrichiront le Front Polisario, et le peuple sahraoui qu’il prétend représenter, n’est rien de plus qu’un autre mirage du désert.
Les droits de pêche et de prospection pétrolière pourraient certes s’avérer lucratifs, mais ces derniers portent sur des régions en dehors des côtes contrôlées par le Maroc : à des centaines de kilomètres du territoire administré par le Polisario. Ainsi, la guerre n ’en est pas une pour les ressources ou les richesses.
Alors, est-ce une guerre pour l’auto-détermination nationale? C’est en tout cas la présentation qu’en fait le Polisario aux Nations Unies et à la presse internationale. Mais une visite aux camps permet rapidement de remettre en question cette vision.
Smara est le plus grand des cinq camps de réfugiés administrés par le Polisario dans le sud-ouest algérien. La culture ici est aux antipodes des déclarations publiques faites par les séparatistes. Par le truchement d’un interprète, j’ai pu échanger avec des marchands tenant des échoppes construites en petites briques crues. Tous se vantaient de proposer les articles les plus récents venant directement de Mauritanie.
Originaire du Wisconsin, Jessica van den Heuvel, travaille pour l’association à but non lucratif Shelter Now, comme enseignante bénévole de langue anglaise pour les réfugiés du camp. Elle explique que les modes de la “mulfa,” vêtement de dessus aux couleurs vives dans lequel les femmes mauritaniennes s’enveloppent, sont mues par les changements saisonniers en Mauritanie. Lorsqu’une couleur ou un modèle ne sont plus au goût du jour en Mauritanie, il ne se passe pas une semaine avant qu’ils ne soient démodés dans les camps. Il en va de même pour les articles de bijouterie, les sacs et même les téléphones mobiles. L’argot mauritanien est sur toutes les lèvres. Malgré les proclamations et l’endoctrinement du Polisario, les résidents des camps n’essaient pas de créer une identité distincte, mais singent celle de Mauritanie.
Ayant vécu avec une famille dans le camp de Smara et passé beaucoup de temps avec les étudiantes, van den Heuvel a pu glaner des informations sur la vie secrète des jeunes filles dans les camps. Lorsqu’elles atteignent l’âge de 9 ans, explique-t-elle, les fillettes commencent à trouver les moyens de prendre du poids. Voile des fillettes cherchant désespérément à prendre du poids dans des camps manquant désespérément de nourriture. Les fillettes plus grasses attirent beaucoup plus les jeunes hommes que les fillettes plus fines; ainsi les normes sociales dans les camps reflètent celles des tribus de la Mauritanie septentrionale, de laquelle la plupart des réfugiés s’approvisionnent en nourritures. Parfois, leurs mères les nourrissent de force de lait dans l’espoir de les rendre plus attirantes. D’autres filles achètent des hormones animales de croissance sur le marché noir, dans l’espoir de devenir voluptueuses.
La couleur de la peau aussi est un aspect très important pour les jeunes filles. Même par temps chaud, les filles s’enveloppent de la tête aux chevilles dans les mehlsas, portent leurs gros gants en laine (souvent de couleur rose indien ou orange brillant) et des lunettes de soleil en plastique trop grandes. Elles ne se couvrent pas la peau pour des raisons religieuses, mais plutôt sociales. Comme en Mauritanie, une jeune fille à peau claire a plus de prétendants et reçoit une dot plus élevée qu’une autre au teint plus foncé. Pour les jeunes filles qui ne pensent pas que leur teint est suffisamment clair, il existe un produit disponible sur le marché noir connu sous le nom “el nila.” Cette crème est dite contribuer au blanchiment de la peau. Les effets à long terme sur la santé de ce remède traditionnel ne sont pas connus, et pourtant presque toutes les futures mariées en achètent durant la semaine précédant leur mariage. Certaines jeunes filles achètent el nila pendant plusieurs années dans l’espoir de trouver le bon prétendant.
Une autre enseignante d’anglais me disait que les femmes qui avaient un niveau d’éducation un peu plus élevé aspiraient se marier à un Mauritanien pour quitter les camps. “Plusieurs étudiantes se sont d’ailleurs mariés à des Mauritaniens.”
Au moins auprès des femmes, les camps - composantes de base de toute culture - sont l’équivalant social d’une colonie mauritanienne, et non d’une identité sociale distincte.
Quant aux jeunes hommes, eux aussi aspirent aller en Mauritanie à la recherche d’un travail. Sans travail, il leur est quasiment impossible de se marier dans les camps. Je me suis arrêté une fois pour parler à un groupe de garçons qui s’apprêtaient à jouer au football. L’un d’eux se plaignait des exigences irréalistes des jeunes filles prétendant au mariage: de l’argent pour équiper la maison avec des théières, de la vaisselle et des casseroles, de la literie, des vêtements pour bébé, et bien sûr une maison pour elle. Un autre garçon ajouta: “Dans les camps, ca peut prendre 10 ans pour gagner autant d’argent”.
Par contre en Mauritanie, ils peuvent conduire des camions ou les surveiller contre les trafiquants de drogues, les contrebandiers de cigarettes ou les vendeurs d’armes. Certains ont même cherché à se faire recruter par les brigades armées d’Al Qaïda au Maghreb, affiliées à la tristement célèbre organisation terroriste. Au moins les garçons des camps auxquels j’ai parlé ne veulent pas rester pour se créer une identité autre; ils veulent juste aller vers le sud pour se trouver un travail et une femme. Et les téléphones mobiles amènent de plus en plus les gens à mettre en doute le discours officiel sur le Maroc. L’un des commerçants, Mohammed, qui n’a voulu me donner que son prénom, m’a carrément fait un cours sur la cause du Polisario et la perfidie du Maroc. Puis je lui ai demandé s’il parlait à sa famille au Maroc: “toutes les semaines,” m’a-t-il répondu.
A ma question sur ce que les membres de sa famille lui racontaient sur leur vie au Maroc, il a répondu : “Il fait bon vivre au Maroc. Il y a du travail, des écoles.”
A mes pieds, les restes carbonisés d’une bouteille de Fanta sont la seule preuve que je n’ai pas remonté le temps à 10 000 avant J.-C.
Le Front Polisario lutte depuis des décennies pour mettre la main sur cette étendue de désert du territoire du Royaume du Maroc. “ Sahara Occidental”, c’est le nom donné par le Front à cette zone de 266 000 kilomètres carrés, un vrai concentré de soleil et de stérilité, qui s’étale sur une superficie plus grande que celle du Royaume-Uni. Des milliers de séparatistes et de soldats ont laissé leur vie dans ce désert depuis 1975. Le Maroc et les Nations Unies ont dépensé des milliards de dollars depuis pour se protéger des attaques armées contre les personnes et les biens. Entre-temps, plus de cent mille réfugiés arrivent à peine à subsister dans les camps sordides, où ils vivent tributaires de l’aide alimentaire et de produits importés. La question reste posée : Pourquoi? Pourquoi un groupe rebelle tient-il à mettre la main sur cette partie du désert, au prix d’une lutte de plusieurs décennies? La vraie raison, celle que j’ai pu découvrir après un séjour d’une semaine dans les camps de réfugiés, proches de Tindouf en Algérie, administrés par les séparatistes, est un récit tragique de revanchisme, de culpabilité occidentale postcoloniale et de rivalité régionale.
Le paysage n’est pas beau, certainement pas à la manière d’Er-Rachidia, à l’Est du Sahara, dont les dunes – de la taille de gratte-ciel - se déplacent constamment ni de celle des vastes étendues désertiques du Nord du Darfour au Soudan. Trouver des terres plus inutiles relèverait presque de l’impossible. Moins de 0,02% de cette superficie est arable, les températures estivales peuvent y atteindre 60 degrés Celsius, la pluie y est rare, les vents chauds et humides du sirocco peuvent souffler à 60 km/h transportant du sable et érodant habitations et machines, et le souffle de l’harmattan réduit le plus souvent la visibilité à moins de trois mètres, selon le World Fact Book de la CIA. Le Front Polisario, groupe se faisant passer pour un mouvement de libération nationale sahraoui, prétend que cette zone est riche en ressources naturelles.
Au mieux, cette revendication est suspecte. Certaines parties du Sahara Occidental sont présentées comme étant riches en phosphates. Toutefois, ce minerai n’a pas de quoi rendre le Sahara Occidental riche. Le prix du marché mondial des phosphates n’a cessé de baisser en valeur constante depuis presque deux décennies, alors même que la demande mondiale pour ce minerai est en croissance. Aussi, l’exploitation des gisements phosphatés exigera des milliards de dollars en investissements dans les routes, les ports et la production d’énergie, en plus d’un régime juridique stable garantissant les droits de propriété, les contrats et les autres éléments nécessaires de l’état de droit. Le plus gros du Sahara Occidental - côté rebelles - s’étendant sur un mur de sable long de 2 000 kilomètres érigé par le Royaume du Maroc pour tenir le Polisario à distance, est une vaste étendue inculte livrée à l’anarchie, dans laquelle les rebelles eux-mêmes n’arrivent pas à assurer un semblant d’ordre. A défaut d’infrastructures et de pouvoir légitime, aucune société minière digne de ce nom ne voudrait engager les vastes sommes nécessaires à l’extraction des phosphates. Enfin, il existe d’innombrables gisements phosphatés encore inexploités du côté marocain du mur de sable, où l’existence d’un régime juridique stable et les infrastructures routières rendent de tels investissements plus profitables. Ainsi, l’idée selon laquelle les phosphates enrichiront le Front Polisario, et le peuple sahraoui qu’il prétend représenter, n’est rien de plus qu’un autre mirage du désert.
Les droits de pêche et de prospection pétrolière pourraient certes s’avérer lucratifs, mais ces derniers portent sur des régions en dehors des côtes contrôlées par le Maroc : à des centaines de kilomètres du territoire administré par le Polisario. Ainsi, la guerre n ’en est pas une pour les ressources ou les richesses.
Alors, est-ce une guerre pour l’auto-détermination nationale? C’est en tout cas la présentation qu’en fait le Polisario aux Nations Unies et à la presse internationale. Mais une visite aux camps permet rapidement de remettre en question cette vision.
Smara est le plus grand des cinq camps de réfugiés administrés par le Polisario dans le sud-ouest algérien. La culture ici est aux antipodes des déclarations publiques faites par les séparatistes. Par le truchement d’un interprète, j’ai pu échanger avec des marchands tenant des échoppes construites en petites briques crues. Tous se vantaient de proposer les articles les plus récents venant directement de Mauritanie.
Originaire du Wisconsin, Jessica van den Heuvel, travaille pour l’association à but non lucratif Shelter Now, comme enseignante bénévole de langue anglaise pour les réfugiés du camp. Elle explique que les modes de la “mulfa,” vêtement de dessus aux couleurs vives dans lequel les femmes mauritaniennes s’enveloppent, sont mues par les changements saisonniers en Mauritanie. Lorsqu’une couleur ou un modèle ne sont plus au goût du jour en Mauritanie, il ne se passe pas une semaine avant qu’ils ne soient démodés dans les camps. Il en va de même pour les articles de bijouterie, les sacs et même les téléphones mobiles. L’argot mauritanien est sur toutes les lèvres. Malgré les proclamations et l’endoctrinement du Polisario, les résidents des camps n’essaient pas de créer une identité distincte, mais singent celle de Mauritanie.
Ayant vécu avec une famille dans le camp de Smara et passé beaucoup de temps avec les étudiantes, van den Heuvel a pu glaner des informations sur la vie secrète des jeunes filles dans les camps. Lorsqu’elles atteignent l’âge de 9 ans, explique-t-elle, les fillettes commencent à trouver les moyens de prendre du poids. Voile des fillettes cherchant désespérément à prendre du poids dans des camps manquant désespérément de nourriture. Les fillettes plus grasses attirent beaucoup plus les jeunes hommes que les fillettes plus fines; ainsi les normes sociales dans les camps reflètent celles des tribus de la Mauritanie septentrionale, de laquelle la plupart des réfugiés s’approvisionnent en nourritures. Parfois, leurs mères les nourrissent de force de lait dans l’espoir de les rendre plus attirantes. D’autres filles achètent des hormones animales de croissance sur le marché noir, dans l’espoir de devenir voluptueuses.
La couleur de la peau aussi est un aspect très important pour les jeunes filles. Même par temps chaud, les filles s’enveloppent de la tête aux chevilles dans les mehlsas, portent leurs gros gants en laine (souvent de couleur rose indien ou orange brillant) et des lunettes de soleil en plastique trop grandes. Elles ne se couvrent pas la peau pour des raisons religieuses, mais plutôt sociales. Comme en Mauritanie, une jeune fille à peau claire a plus de prétendants et reçoit une dot plus élevée qu’une autre au teint plus foncé. Pour les jeunes filles qui ne pensent pas que leur teint est suffisamment clair, il existe un produit disponible sur le marché noir connu sous le nom “el nila.” Cette crème est dite contribuer au blanchiment de la peau. Les effets à long terme sur la santé de ce remède traditionnel ne sont pas connus, et pourtant presque toutes les futures mariées en achètent durant la semaine précédant leur mariage. Certaines jeunes filles achètent el nila pendant plusieurs années dans l’espoir de trouver le bon prétendant.
Une autre enseignante d’anglais me disait que les femmes qui avaient un niveau d’éducation un peu plus élevé aspiraient se marier à un Mauritanien pour quitter les camps. “Plusieurs étudiantes se sont d’ailleurs mariés à des Mauritaniens.”
Au moins auprès des femmes, les camps - composantes de base de toute culture - sont l’équivalant social d’une colonie mauritanienne, et non d’une identité sociale distincte.
Quant aux jeunes hommes, eux aussi aspirent aller en Mauritanie à la recherche d’un travail. Sans travail, il leur est quasiment impossible de se marier dans les camps. Je me suis arrêté une fois pour parler à un groupe de garçons qui s’apprêtaient à jouer au football. L’un d’eux se plaignait des exigences irréalistes des jeunes filles prétendant au mariage: de l’argent pour équiper la maison avec des théières, de la vaisselle et des casseroles, de la literie, des vêtements pour bébé, et bien sûr une maison pour elle. Un autre garçon ajouta: “Dans les camps, ca peut prendre 10 ans pour gagner autant d’argent”.
Par contre en Mauritanie, ils peuvent conduire des camions ou les surveiller contre les trafiquants de drogues, les contrebandiers de cigarettes ou les vendeurs d’armes. Certains ont même cherché à se faire recruter par les brigades armées d’Al Qaïda au Maghreb, affiliées à la tristement célèbre organisation terroriste. Au moins les garçons des camps auxquels j’ai parlé ne veulent pas rester pour se créer une identité autre; ils veulent juste aller vers le sud pour se trouver un travail et une femme. Et les téléphones mobiles amènent de plus en plus les gens à mettre en doute le discours officiel sur le Maroc. L’un des commerçants, Mohammed, qui n’a voulu me donner que son prénom, m’a carrément fait un cours sur la cause du Polisario et la perfidie du Maroc. Puis je lui ai demandé s’il parlait à sa famille au Maroc: “toutes les semaines,” m’a-t-il répondu.
A ma question sur ce que les membres de sa famille lui racontaient sur leur vie au Maroc, il a répondu : “Il fait bon vivre au Maroc. Il y a du travail, des écoles.”
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