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Par RFI
Le procès des deux auteurs présumés de l'assassinat du chanteur Matoub Lounes en 1998 s'ouvre ce lundi 18 juillet 2011 au tribunal de Tizi Ouzou dans la région de la Kabylie en Algérie. L’assassinat de ce chanteur, très engagé contre le terrorisme et contre le pouvoir Algérie, avait soulevé un immense mouvement de solidarité et de protestation en Kabylie. Mais, reporté à plusieurs reprises, ce procès s’ouvre dans une ambiance de méfiance. On est loin de connaître toute la vérité dans cette affaire, treize ans après les faits.
Deux hommes comparaissent ce lundi 18 juillet, accusés d’avoir assassiné Matoub Lounes. Placés en détention provisoire, cela fait douze ans qu’ils sont en prison dans l’attente du procès. Mais la culpabilité des deux hommes est contestée ; la mort de Matoub Lounes est officiellement attribuée au Groupe islamique armé qui agissait pendant la décennie du terrorisme en Algérie. Mais la famille doute de cette version et certains proches du dossier évoquent même la piste d’un crime d’Etat.
Le procès a été reporté plusieurs fois et devait se tenir en 2008 mais un complément d’enquête avait été demandé à l’époque. Les avocats des deux accusés et les parties civiles dénoncent l’enquête qui a été menée. Il n’y a eu aucune enquête balistique ni de reconstitution des faits. Des témoins interrogés récemment réfutent même l’implication des deux accusés dans l’assassinat. Mais beaucoup redoutent aujourd’hui un verdict qui condamnerait les deux hommes à des peines déjà couvertes par leur détention provisoire. Une manière de se débarrasser d’une affaire devenue politique sans que tout la vérité ait été réellement faite sur cet assassinat.
déclaration audio de sa soeur Malika Lounes à RFI (retirer les *)
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Le procès des deux auteurs présumés de l'assassinat du chanteur Matoub Lounes en 1998 s'ouvre ce lundi 18 juillet 2011 au tribunal de Tizi Ouzou dans la région de la Kabylie en Algérie. L’assassinat de ce chanteur, très engagé contre le terrorisme et contre le pouvoir Algérie, avait soulevé un immense mouvement de solidarité et de protestation en Kabylie. Mais, reporté à plusieurs reprises, ce procès s’ouvre dans une ambiance de méfiance. On est loin de connaître toute la vérité dans cette affaire, treize ans après les faits.
Deux hommes comparaissent ce lundi 18 juillet, accusés d’avoir assassiné Matoub Lounes. Placés en détention provisoire, cela fait douze ans qu’ils sont en prison dans l’attente du procès. Mais la culpabilité des deux hommes est contestée ; la mort de Matoub Lounes est officiellement attribuée au Groupe islamique armé qui agissait pendant la décennie du terrorisme en Algérie. Mais la famille doute de cette version et certains proches du dossier évoquent même la piste d’un crime d’Etat.
Le procès a été reporté plusieurs fois et devait se tenir en 2008 mais un complément d’enquête avait été demandé à l’époque. Les avocats des deux accusés et les parties civiles dénoncent l’enquête qui a été menée. Il n’y a eu aucune enquête balistique ni de reconstitution des faits. Des témoins interrogés récemment réfutent même l’implication des deux accusés dans l’assassinat. Mais beaucoup redoutent aujourd’hui un verdict qui condamnerait les deux hommes à des peines déjà couvertes par leur détention provisoire. Une manière de se débarrasser d’une affaire devenue politique sans que tout la vérité ait été réellement faite sur cet assassinat.
déclaration audio de sa soeur Malika Lounes à RFI (retirer les *)
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