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Une raffinerie à Tiaret serait non rentable !

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  • Une raffinerie à Tiaret serait non rentable !

    Le projet de construction d’une raffinerie de pétrole à Tiaret, le plus grande du pays (15 millions de tonnes/an) serait-il définitivement remis en cause par le ministère de l’énergie ? Les députés de Tiaret, appuyés par ceux de Tissemsilt, Saïda et Djelfa en semblent convaincus et s’en inquiètent dans une lettre adressée au Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia.

    Dans la lettre, révélée aujourd'hui par le Quotidien d’Oran, les députés s’appuient sur une réponse à une question écrite des députés de Tiaret du ministre de l’énergie et des mines, Youcef Yousfi que souligne que la « nouvelle stratégie du secteur » est fondée effectivement sur la construction de nouvelles raffineries mais « pas forcément dans les régions où le choix avait été précédemment effectué (..)». Même si la construction de nouvelles raffineries est affirmée comme « chois stratégie », M.Yousfi souligne que la priorité va à la rénovation des raffineries existantes (Alger, Arzew, Skikda et Hassi Messaoud) afin d’en augmenter les capacités de production et amélioré les spécialisations techniques des produits pétroliers « avant de penser à construire de nouvelles». Les députés de Tiaret voient dans cette réponse – et apparemment non sans raison – un renoncement au projet de raffinerie dans leur région. Le ministre insiste en effet dans sa réponse sur la nécessité de lier l’implantation des futures raffineries à un objectif d’exploitation maximales des installations fixes. Pour les députés de Tiaret, un éventuel abandon du projet de raffinerie est une très mauvaise nouvelle. Les précédents responsables de Sonatrach avaient laissés entendu que le projet allait générer au moins 4000 emplois directs et des centaines d’autres emplois indirects. Ce serait «une véritable catastrophe, pas seulement pour Tiaret mais pour toute la région/ouest», a indiqué Merzoug M'barek, député de la circonscription de Tiaret et l'un des signataires de la lettre adressée à Ahmed Ouyahia. Des rumeurs d’annulation ont constamment accompagnées le projet y compris du temps du règne de Chakib Khelil qui a été contraint d’affirmer que le projet n’avait pas été annulé. Pourtant, les indices se multipliaient sur une telle perspective d’annulation, le choix de Tiaret étant considéré comme peu judicieux d’un point de vue de rentabilité économique.


    La rentabilité du projet mise en doute
    En mars dernier, la commission d’évaluation des offres au sein de la branche Aval de Sonatrach avait décidé le « «report sine die de la date du lancement de l’appel d’offres international pour la réalisation d’une raffinerie de pétrole à Tiaret». L’actuel ministre de l’énergie, Youcef Yousfi, n’a pas caché, dès sa prise de fonction, sa réserve à l’égard de l’implantation à Tiaret. Il avait souligné en mars 2011 que le choix du lieu dépendra essentiellement "de considérations économiques et stratégiques". Le principal argument « technique » est que l’Algérie n’a pas intérêt à raffiner son pétrole qui est d’une qualité supérieure et rapporte mieux à l’exportation. L’Algérie gagnerait, avait-il indiqué, à importer « le pétrole qu'elle va transformer en bitume dans cette raffinerie, car le pétrole produit localement, réputé être le meilleur brut au monde, lui rapporterait plus à l'exportation''. Dans l’option d’une raffinerie traitant du pétrole importé, une implantation à Tiaret serait antiéconomique. « L’investissement dans les pipes de transport qui vont acheminer le pétrole des ports vers cette wilaya reviendrait cher à Sonatrach'' avait-il indiqué. La viabilité de la raffinerie de Tiaret n’aurait de sens que si elle utilisation du brut local. Le ministre avait affirme que la solution qui sera dégagée sera faite en fonction de « considérations techniques et stratégiques ».

    Maghreb Emergent

  • #2
    Le principal argument « technique » est que l’Algérie n’a pas intérêt à raffiner son pétrole qui est d’une qualité supérieure et rapporte mieux à l’exportation. L’Algérie gagnerait, avait-il indiqué, à importer « le pétrole qu'elle va transformer en bitume dans cette raffinerie, car le pétrole produit localement, réputé être le meilleur brut au monde, lui rapporterait plus à l'exportation''.
    Ce qui donne:
    – de manière effective dans l'immédiat : abandon de la décision de construction de la raffinerie de Tiaret
    – renvoyer le développement des capacités de raffinage vers un avenir incertain, en le rendant tributaire d'un hypothétique importation de pétroles plus lourds.

    Importer est plus rentable que produire localement est le credo de ceux qui, volontairement ou par aveuglement criminel, veulent enfoncer encore plus notre économie, la rendre encore plus dépendante de la seule rente pétrolière.

    Remarque: Tiaret semble avoir une prédilection pour les grands projets qui, après une longue période de "maturation" (pour ne pas dire de masturbation propagandiste), avortent lamentablement après une longue, douloureuse et coûteuse agonie.
    "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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    • #3
      Dans la mesure ou le projet N EST PAS RENTABLE.

      SUGGERONS A CES MESSIEURS QUI DECIDENT LA HAUT: de penser a quelque chose de rentable pour les villes phares des hauts plateaux:

      comme par exemple DES DESSALATEURS D EAU SOUTERRAINE ---OU RAMENER DE L EAU DE MER DESSALEE DANS DES PIPES UNE FOIS L EAU DE MER DESSALLEE EN MER


      ETC ETC DANS LE BUT DE METTRE DES COMPLEXES AGRO-INDUSTRIELS COMME PRODUCTION DE LAITS + DE VEGETAUX + GRAINES ETCC...
      Dans ces univérsités du tiers-monde on vous demandera le livret de famille ou est inscrit le bébé qui est encore dans le ventre de sa maman,sinon il n est pas viable.

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      • #4
        si c est pas rentable dans cette region, ca sert rien de gaspiller cet argent.

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        • #5
          Les raisons invoquées de cet annulation peuvent être totalement justifiées.

          Les initiateurs de ce projet aurait dû étudier la rentabilité du modèle économique sous jacent, avant de aller de laisser les politiciens parler à tout va d'une telle initiative.

          Ainsi soit-il !

          Dépenser des milliards pour construire une raffinerie non rentable à terme aurait été la cata.

          Benam a dit:
          Importer est plus rentable que produire localement est le credo de ceux qui, volontairement ou par aveuglement criminel, veulent enfoncer encore plus notre économie, la rendre encore plus dépendante de la seule rente pétrolière.
          Tu as raison aussi !

          Je penses que le projet doit être suffisamment muri (en terme de modèle économique, de capacité de production, de localisation, ...etc) pour prétendre le lancer un jour.

          Par "suffisamment muri", je veux dire qu'il ne doit pas rester dans les tiroirs ! loin de là ! Mais que la décision d'entreprendre un tel projet doit être précédé par une étude préalable tenant compte non seulement des aspects économiques, mais aussi des aspects sociales et stratégiques, avec une vision à court, moyen et long terme.

          Et cet aspect "visionnaire" qui nous manque cruellement en Algérie malheureusement.

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          • #6
            sidmark, tt ca est vrai mais des fois, vaut mieux essuyer des pertes ,pour ne plus dependre des marches exterieur. surtt qd on parle d un pays exportateur de petrole.

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            • #7
              Une raffinerie a une dure de vie de 40 a 50ans, et dans 15 a 20ans l’Algérie importera probablement du pétrole.

              Les experts de Sonatarch qui pensent que l'investissement sera plus rentable au nord prés d'un port regardent probablement plus loin que leur nez contrairement aux députés de Tiaret.

              Il faut faire confiances aux ingénieurs et experts algériens, enfin tant qu'ils ne pas corrompu par les politiciens.
              Dernière modification par BeeHive, 18 juillet 2011, 19h39.

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              • #8
                Dans l’option d’une raffinerie traitant du pétrole importé, une implantation à Tiaret serait antiéconomique.
                pourquoi raffiner du pétrole importé? J'espère au moins que c'est pour exporter les produits dérivés? ne me dites pas que que la Raffinerie de Tiaret était destinée à alimenter le marché algérien...

                de toute façon, il y a une solution radicale à tout ses problèmes... qui ne sont pas des problèmes et qui convient bien à la mentalité des algériens... to be continued... pas le temps (time out!)
                Dernière modification par Neutrino, 19 juillet 2011, 10h41.

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                • #9
                  TIARET doit maintenant negocier avec l'état du changement de projet...

                  se lancer dans la production et raffinage ''des essences naturelle citron et orange''

                  1 litre d'essence de citron coute= ?????
                  1 litre d'essence de pétrole coute=????

                  Les Tiartis sont restés encore des bédouins arabes.... il ne savent pas encore investir dans l'arboriculture????

                  ''céréale+laitage+agneau'' et bonjour la désertification

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                  • #10
                    On n'a pas assez d'éléments pour apprécier correctement sur quoi se fonde à la fois l'annonce du projet de raffinerie à Tiaret et les signes qui révèlent son abandon. Malgré cela, les bribes de l'argumentaire rapportées dans l'article ne sont pas convaincantes.

                    L’article nous apprend que:
                    – "le choix de Tiaret [est] considéré comme peu judicieux d’un point de vue de rentabilité économique."
                    – "Le choix du lieu [d'implantation de la raffinerie] dépendra essentiellement "de considérations économiques et stratégiques" puis de «considérations techniques et stratégiques»

                    Qu'est-ce qu'il y a, toujours selon l'article, de concret derrière ces considérations d'ordre général:
                    – Le ministre suggère que le projet est non rentable dans le cas où il traiterait du pétrole importé et ajoute: «... La viabilité de la raffinerie de Tiaret n’aurait de sens que si elle utilisation du brut local...»
                    "Dans l’option d’une raffinerie traitant du pétrole importé, une implantation à Tiaret serait antiéconomique. « L’investissement dans les pipes de transport qui vont acheminer le pétrole des ports vers cette wilaya reviendrait cher à Sonatrach..»''

                    Ne perdons pas de vue que nous avons affaire à un ministre, qui détient l'un des portefeuilles(!) les plus importants. C’est un "politique" de premier rang et non pas à un épicier ni même à un gérant d'une PMI ou d'un projet ANSEJ.

                    Le ministre suggère donc que l'implantation "la plus rentable" et la plus conforme à sa stratégie, pour une grande raffinerie qui traiterait du pétrole d'importation, est à l'intérieur ou dans le voisinage immédiat d'un port pétrolier.

                    On en tire :

                    — La stratégie dont parle le ministre de l'énergie ne prend pas en compte la désastreuse concentration de la grande industrie et des populations au niveau de la bande du littoral, au détriment des terres agricoles, de l'environnement, de la qualité de vie... A-t-il évalué les coûts économique, social, environnemental et même politique de l’absence d’une stratégie d’équilibre régional, d’une occupation judicieuse du vaste territoire qu’est l’Algérie…?

                    — Le coût du pipe-line entre Arzew et Tiaret (200 km par route) est-il vraiment prohibitif et est-on en droit de l’invoquer pour justifier l’abandon du projet…? La raffinerie est destinée principalement à approvisionner le marché local en produits lourds (bitume, gasoil). A partir de Tiaret, on peut, à mon avis, acheminer les produits raffinés à des coûts plus intéressants vers l’ensemble des régions du pays, mieux qu’à partir de n’importe quelle ville côtière.

                    — Le ministre parle de rentabilité économique qu’il assimile en fait à la seule rentabilité financière. Au sens strict du terme, la rentabilité financière suppose que l’Algérie se spécialise dans l’exportation du brut et accessoirement des produits raffinés, ce qui est en gros le cas aujourd’hui et c’est ce que le ministre dit ouvertement. Autrement dit, au nom de la rentabilité financière, l’économie algérienne doit continuer à dépendre de la rente pétrolière jusqu’à tarissement des puits. Soumettre les gros investissements au seul critère de la rentabilité financière revient à gérer le pays comme une épicerie et à hypothéquer gravement son avenir.

                    — Une question peut-être naïve : en reprenant ce que dit le ministre, pour garantir la « viabilité » de la raffinerie de Tiaret, pourquoi n’y traiterait-on pas le « brut local » et réserver le brut d’importation aux raffineries qui se trouvent à Arzew, Alger, Skikda…

                    _
                    "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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                    • #11
                      Une raffinerie à Tiaret serait non rentable !
                      Pour l'implantation de FIAT , ce n'était pas rentable aussi!
                      Mr NOUBAT

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                      • #12
                        Ce n'était pas la fameuse raffinerie prévue à Bejaïa et que la chèvre Belkhadem a détourné sur Tiaret???
                        "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                        • #13
                          hben ... pourquoi tu insultes les chèvres ?
                          شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

                          Commentaire


                          • #14
                            Ce n'était pas la fameuse raffinerie prévue à Bejaïa et que la chèvre Belkhadem a détourné sur Tiaret???
                            Cela rappel une autre affaire de complexe d'aluminium prévu dans l'est de jijel et qui par suite serait parti pour l'ouest.

                            Bizarre cette façon de faire, un gouvernement tout à l'Ouest!

                            A croire qu'ils n'y a aucune étude de faisabilité, mais que les choses sont faites suivant les humeurs et les petits caprices.
                            Mr NOUBAT

                            Commentaire


                            • #15
                              Citation:
                              Ce n'était pas la fameuse raffinerie prévue à Bejaïa et que la chèvre Belkhadem a détourné sur Tiaret???
                              Cela rappel une autre affaire de complexe d'aluminium prévu dans l'est de jijel et qui par suite serait parti pour l'ouest.

                              Bizarre cette façon de faire, un gouvernement tout à l'Ouest!

                              A croire qu'ils n'y a aucune étude de faisabilité, mais que les choses sont faites suivant les humeurs et les petits caprices.
                              A Jijel (Est Algérien), c'est Rebrab (Cevital) qui prévoit d'investir dans un grand projet sidérurgique sur le site de Bellara. Et c'est toujours d'actualité à ma connaissance !
                              Tout est question de montage financier qui n'arrive pas à se faire.

                              En effet, Rebrab doit trouver des partenaires pour débourser 7 milliards de dollars pour construire la plus grande usine d'aluminium de la région.

                              Rassembler 7 milliards de dollars ? Ce qui n'est vraiment pas chose facile pour Rebrab. Sauf si l'état veut bien y participer !?


                              Pour le projet d'usine d'Aluminium de BeniSaf (Ouest Algérien), le projet (5 milliards) devait être développé dans le cadre d'une joint-venture entre Sonatrach et le consortium émirati Dubal-Moubadala. Avant de tomber à l'eau, à cause de la dernière crise financière mondiale.

                              En gros, c'est le montage financier qui pose problème pour ces deux projets.
                              Dernière modification par absent, 19 juillet 2011, 19h24.

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