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12 ans de réclusion pour l'assassinat du chanteur Lounès Matoub

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  • 12 ans de réclusion pour l'assassinat du chanteur Lounès Matoub

    Deux hommes ont été condamnés lundi à Tizi Ouzou (110 km à l'est d'Alger) à douze ans de réclusion pour l'assassinat en 1998 de Lounès Matoub, l'une des idoles de la chanson kabyle, selon un journaliste de l'AFP.
    Malik Madjnoun et Abdelhakim Chenoui étaient accusés d'avoir participé à l'attentat contre Lounès Matoub, assassiné à 42 ans, le 25 juin 1998, par un groupe armé islamiste près de Tizi Ouzou.
    Les deux hommes ont pratiquement purgé leur peine, douze ans de prison correspondant, à quelques mois près, au temps qu'ils ont passé derrière les barreaux.
    Le verdict a été rendu par le tribunal criminel de Tizi Ouzou, et le chef d'inculpation était : "participation et complicité dans l'assassinat de Lounès Matoub".
    Le procureur de la République avait requis la peine capitale contre les deux accusés, et les avocats de la défense avaient plaidé l'aquittement, arguant de l'absence de preuves matérielles.
    "Je ne suis pas content de ce verdict car mon client aurait dû être acquitté", a déclaré à l'AFP Me Ait Habib Boubekeur, avocat de Malik Madjnoun. "Il doit attendre encore huit mois pour sortir".
    L'avocat d'Abdelhakim Chenoui, Me Amine Sidhoum, a lui aussi critiqué le verdict: "Le dossier étant vide, c'est un procès expéditif qui correspond à une fuite en avant", a-t-il estimé.
    La défense des deux hommes a réclamé que les vrais commanditaires soient identifiés.
    Lounès Matoub, chanteur porte-drapeau de la culture et de l'identité berbères, a été assassiné à Tala Bouinane, à 5 km de Tizi-Ouzou, en pleine décennie noire en Algérie.
    Cet assassinat avait été perpétré par un groupe de dix personnes, dont huit sont en fuite ou ont été tuées par les forces de sécurité.
    La partie civile représentée par Malika Matoub, la soeur du chanteur, avait demandé la convocation de 75 témoins dont la ministre de la Culture, Khalida Toumi, et Said Saadi, le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD, parti d'opposition) notamment pour avoir déclaré que l'attentat avait été perpétré par des islamistes.
    Elle a également demandé que soit entendu Hassan Hattab, ex-chef du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), qui a revendiqué l'assassinat en mai 1999. Hattab s'est rendu en octobre 2007 aux autorités et a été placé depuis en "lieu sûr".
    Selon la défense, des témoins ont assuré que les deux accusés ne se trouvaient pas sur les lieux du crime au moment des faits.
    Le procès avait été reporté à trois reprises en 2000, 2001 et 2008 à la demande de la famille du chanteur pour permettre un complément d'enquête et une reconstitution du crime.


    SA.
    veni vidi vici .

  • #2
    Mascarade !
    "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
    Socrate.

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    • #3
      elle est trop légère cette peine....il s'agit d'un meurtre avec préméditation quand même!!!!! on pourrait même parler d'assassinat politique.

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      • #4
        elle est trop légère cette peine....il s'agit d'un meurtre avec préméditation quand même!!!!! on pourrait même parler d'assassinat politique.

        Ce sont des lampistes comme le fameux Boumaaraf qui a assassiné feu Boudiaf..Les commanditaires sont hauts placés et sévissent toujours en toute impunité.

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        • #5
          Tandis que son véritable assassin, le chef de la milice de Tizi-wazou Nordine Ait-Hamouda se la coule douce. Il est même député SVP. Il se permet même le loisir de critiquer le pouvoir qu'il a servi en tuant le rebelle Matoub.
          si on peut tromper beaucoup de monde quelque temps, ou tromper peu de monde longtemps, on ne peut tromper tout le monde tout le temps

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          • #6
            ce pays est plein de magouilles, tout le monde est au courant mais on laisse faire, pourquoi j'en sais rien. Les anciens terros sont libérer et touchent une pension chaque mois.
            Je demande a comprendre comment une personne d'origine de Chlef qui faisait partie d'un ancien partie politique dissout dans les années 90, plein aux as, tres connus dans la région par les investisseurs et passé une decennie dans les "maquis" a pu s'enrichir.
            Ils sont nombreux a avoir déposer les armes et te dirons soit c'est nous soit c'est eux, comprend qui peut.

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