Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Femmes savantes en islam

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Femmes savantes en islam

    L'Islam est la religion du savoir. DIEU nous a fait descendre sur cette terre pour nous apprendre qui nous sommes et ce que nous devons faire pour regagner le paradis. Les premieres paroles d'ALLAH le tout puissant etaient:

    إقرأ
    بآسم ربِّك الذي خلق




    l'homme comme la femme sont appelles a lire, apprendre et a devenir des savants dans tous les domaines. Le Prophete saaws a apprit a ses epouses (raawr) a lire et a enseigner aux hommes.



    Depuis l'époque du prophète (PSL), la femme a toujours fait montre d'un désir de s'instruire, d'aller à la quête du savoir et d'exceller dans les disciplines qu'elles pratiquait. Aïcha, mère des croyants, était connue pour son érudition en matière de Coran, de sciences de la religion, de poésie et d'histoire. Hicham Ibn Urua raconte, d'après son père, l'épisode suivant : «Jamais je n'ai vu personne de plus instruit en matière de fiqh, de médecine ou de poésie que Aïcha». D'autres femmes comme Fatima fille de Hussein, fils de Ali, était l'une des femmes les plus savantes, les plus intelligentes et les plus pieuses de son temps, si bien que Ibn Ishâq et Ibn Hicham l'ont prise comme référence pour rédiger la biographie autorisée du Prophète. Citons également Noufissa fille d'Al Hassan, fils de Zayd fils de Ali, qui assistait aux conférences de l'imam Malik à Médine. Elle était connue pour son grand savoir et sa rectitude. Lors de son séjour en Egypte, elle a créé une espèce de cercle académique qui attirait les plus grands savants de l'époque, notamment l'imam Al Châfi'i qui se concertait avec elle en matière de fiqh et de sciences de la religion. Ces consultations se sont poursuivies jusqu'à la mort de ce grand maître. Citons aussi parmi ces femmes savantes, Zaynab fille de Abass, originaire de Bagdad, qui faisait partie de l'aréopage des ulémas de l'époque ; c’était une habituée des cercles de savoir tenus par Ibn Taymia. Chahda fille d'Al Abari, elle, était une agrégée des sciences du hadith ; plusieurs ulémas de la stature d'Ibn Al Jaouzi et d'Ibn Qudama l'ont eue comme professeur. Oum Habiba Al Isbahaniya avait pour disciple le cheikh Al Moundiri qui a obtenu le titre de «alem» après avoir suivi ses cours. Fatima fille de Mohammad Al Samarkandi a tenu son savoir de plusieurs grandes sommités du fiqh, comme elle a, à son tour, transmis son savoir à plusieurs étudiants. Elle a exercé le métier d'enseignante et écrit de nombreux ouvrages sur le fiqh et le hadith. Il lui arrivait même de signaler à son époux Cheikh Ala'e Al Kassani, l'auteur d'Al Bada'i, ses erreurs en matière de fiqh.

    Quant à Fatima fille d'Ahmed Ibn Yahiya, c’était une savante qui élaborait des règles de fiqh et était souvent consultée par son mari Al Imam Al Moutahar lorsque celui-ci préparait les cours qu’il dispensait à ses étudiants. Au Maghreb, Fatima Al Fihriya Oum Al Banîn construisit la mosquée Al Qarawiyine à Fès au IIIème siècle de l'hégire. Cette mosquée a aussitôt fait office d'université, la première du genre dans le monde islamique, voire dans le monde entier. Fatima Al Fihriya était une savante mais aussi une bienfaitrice, tout comme sa sœur Mariam qui, elle, a construit la mosquée Al Andalous à Fès. L'Andalousie a également connu plusieurs femmes savantes, notamment Oum Al Hassan, fille de Souleïman. Elle aurait tenu sa science d'un rapporteur de hadith originaire d'Andalousie répondant au nom de Baqi Ibn Moukhlid qui lui a transmis sa science aussi bien oralement qu'à travers ses écrits. Elle a accompli son pèlerinage à la Mecque et fit la rencontre de savants du Hijaz qui lui ont transmis fiqh et hadith avant de retourner en Andalousie. Elle a fait un deuxième pèlerinage et mourut à la Mecque.

    Le Maghreb comptait également parmi ses femmes savantes, Asmaa fille d'Assad fils d'Al Furat, qui a tenu son savoir de son père, ami des deux grands imams Abu Hanîfa et Malik Ibn Anass. Elle s'est rendue célèbre par le rapport des hadiths et du fiqh selon l'école hanafite.
    Citons aussi Khadija fille de l'imam Sahnoun. Le grand imam Al Qadi Ayyad dit d'elle dans son ouvrage intitulé : Tartîb al madârik wa takrîb al masâlik li maarifati a'alâmi madhabi mâlik (les grands noms du rite malékite) : «Khadija fut connue pour sa sagesse, sa science et sa piété. Les femmes la consultaient sur les questions de la religion et elle leur servait d'exemple». Ibn Hazm, dans son célèbre ouvrage traduit en plusieurs langues : Tawq al-hamâma fi al ulfati wa al alâf (connu en français sous le titre le collier de la colombe) rapporte que les femmes d'Andalousie exerçaient des professions aussi diverses que la médecine, l'enseignement, le tissage et la confection. Ce grand auteur n'a pas manqué de signaler qu'enfant, il a eu des femmes comme professeurs.
    Tamîma, fille du sultan almoravide Youssef Ibn Tachafine, comptait parmi les femmes les plus brillantes en sciences, tout comme Oum Amr Ibn Zohr, sœur du célèbre médecin Abu Bakr Ibn Zohr, qui était, elle, excellente en médecine théorique et pratique.

    Le Maghreb comptait aussi Bayram, fille de Ahmed Al Diroutiya qui était une grande spécialiste des lectures du Coran ; elle a eu le privilège de lire le Coran à Bayt Al Maqdis devant les grands cheikhs et était connue pour avoir mémorisé plusieurs textes de référence.
    Jusqu'au début du XIXème siècle, la ville de Fès a connu Al Aliya fille du savant At-tayib Ibn Kirân. Elle enseignait la logique à la mosquée Al andalous en consacrant des séances aux femmes et d'autres aux hommes. Le même phénomène existait aussi en Egypte, en Syrie, en Mésopotamie, en Perse, en Turquie, en Tranxianie et en Inde. Ainsi, le savant Abu Al Hassan Ali Al Hassani An-nadawi raconte que des femmes brillantes de sa famille lui avaient enseigné les sciences juridiques musulmanes et la littérature. Ses sœurs aussi ont eu une importante contribution à la littérature de leur époque.

    A l'époque moderne, plusieurs femmes musulmanes se sont distinguées par leur excellence dans les domaines des sciences, de la littérature, du droit, de la médecine, de l'administration et bien d'autres champs du savoir. Certaines ont même atteint un très haut niveau dans leur domaine de spécialité. A cet égard, les universités du monde islamique reçoivent toujours des enseignantes brillantes dans les différentes disciplines dont certaines ont eu des contributions notoires dans le domaine de la recherche scientifique.

    L'histoire islamique est témoin des brillantes contributions de la femme aux différents champs de la science et du savoir alors que dans les autres sociétés, à la même époque, la contribution de la femme à l'activité intellectuelle n’a pas été aussi remarquable.

    Ces vérités historiques nous rendent fiers de l'immense apport de la femme musulmane à la civilisation arabo-islamique et nous incite à favoriser davantage l'accès de la femme aux domaines des sciences et du savoir. Cela lui permettra de tirer parti de ses atouts et de ses compétences afin de soutenir le développement global dans nos sociétés islamiques, en s'appuyant sur les valeurs de l'islam et en s'adaptant aux exigences du développement socio-culturel du monde moderne. La femme musulmane sera ainsi en mesure de renouer avec le grand rôle qu'elle a remarquablement joué, à travers l'histoire de la civilisation arabo-islamique.
    C'est assurément l'un des grands défis auquel nous devons faire face car le monde islamique entend réaliser un développement scientifique global qui met à contribution ses hommes tout autant que ses femmes. Pour ce faire, on doit rester attaché aux constantes islamiques pérennes tout en s'ouvrant sur l'époque actuelle et en s'adaptant à ses changements. Les sociétés islamiques auront ainsi devant elles un avenir plus radieux et plus prospère.
    C'était là un aperçu général sur la place de la femme en islam. Les situations peuvent différer d'un pays musulman à un autre, voire d'une ville à une autre. Mais cette différence s'explique par la réalité dictée par les us et coutumes, les circonstances de telle ou telle société. Le plus important c'est de comprendre le point de vue de l'islam sur la femme et la place qu'elle occupe dans la société islamique, à travers les textes de droit musulman, l'interprétation de ces textes et les exemples puisés dans l'histoire des musulmans.

  • #2
    Les debuts..de la grande contradiction

    imaginons un monde ou l'homme est un savant et la femme est une ignorante .....Une tragedie pour la nation musulmane.

    Commentaire


    • #3
      salam lyna.S

      barak'Allah fik , maintenant les femmes vous savez se qui vous reste a faire
      http://www.youtube.com/watch?v=YRHPwm8AdqQ

      Commentaire


      • #4
        Salam Mab2rOc,

        Barak Allah fik.

        Commentaire


        • #5
          L'Education est-elle interdite pour les femmes ?

          Les Talibans afghans ont bouleversé le monde par leurs politiques à l'endroit des femmes. Toutefois, est-il juste de dire que les femmes n'ont pas le droit à l'éducation en Islam ? Non, pas du tout. l'Islam est la religion la plus progressiste qui soit. L'Islam est la religion qui encourage le plus l'acquisiton de connaissances :

          Voici quelques versets du Coran à ce sujet :

          Le Coran [16:44]
          (Nous les avons envoyés) avec des preuves évidentes et des livres saints. Et vers toi, Nous avons fait descendre le Coran, pour que tu exposes clairement aux gens ce qu'on a fait descendre pour eux et afin qu'ils réfléchissent.


          Le Coran [38:29]
          [Voici] un Livre béni que Nous avons fait descendre vers toi, afin qu'ils méditent sur ses versets et que les doués d'intelligence réfléchissent !


          Le Coran [17:36]
          Et ne poursuis pas ce dont tu n'as aucune connaissance. L'ouïe, la vue et le coeur : sur tout cela, en vérité, on sera interrogé.


          Le Coran [8:22]
          Les pires des bêtes auprès de Dieu, sont, [en vérité], les sourds-muets qui ne raisonnent pas.


          Le prophète a aussi déclaré dans des hadiths authentiques :

          Quiconque voyage en quête de connaissance, Dieu le dirigera sur une route du paradis (Abu Dawud)

          La recherche de la connaissance est une obligation pour tous les musulmans (Ibn Majah).

          On peut voir par les versets et les hadiths mentionnés que cette accusation est totalement fausse. De plus, la vie de la femme du prophète, Aisha, est un exemple pour nous :


          Aisha bint Abu Bakr


          Aisha, la femme du prophète, fut reconnue dès son jeune âge pour sa mémoire extraordinaire à un tel point qu'elle attira l'attention du prophète. Elle fut une des femmes les plus instruites, beaucoup plus que les hommes de l'époque. Étant donné sa proximité du prophète, elle fut une des rares personnes à rapporter plus de 2000 traditions. Elle vécut près de 50 ans après la mort de Muhammad et ses connaissances furent indispensables et appréciées de tous. D'ailleurs les compagnons du prophète venaient souvent la voir lorsqu'ils avaient des doutes sur un sujet donné. Abu Musa Al-Ashari dit un jour :

          Si nous, compagnons du messager de Dieu, avions des difficultés concernant un sujet donné, nous demandions l'aide d'Aisha.

          Abu Musa al-Ashari dit dans une autre tradition :

          Jamais Aisha ne nous a mal informé sur la solution à un problème sur lequel nous avions des doutes. (Sirat-I-Aisha, sous l'autorité de Trimidhi, P. 163)

          Urwah bin Az-Zubair dit à son sujet :

          Je n'ais jamais trouvé quelqu'un d'aussi versée (qu'Aisha) dans la connaissance du Coran, du licite, de l'illicite, de la généalogie (Ilmul-Ansab) et de la poésie arabe. C'est pourquoi même les compagnons les plus sages consultaient Aisha pour résoudre des sujets complexes. (Jala-ul-Afham par Ibn Qaiyem et Ibn Sa'ad, Vol.2, P.26)

          Aisha fut une grande enseignante et oratrice. Les hommes et le femmes de l'époque venaient de partout pour l'entendre. Elle fut décrite par Al-Ahnaf dans des termes élogieux :

          J'ai entendu, jusqu'à ce jour, des discours d'Abu Bakr, d'Umar, d'Uthman et d'Ali et des caliphes (Khulafa), mais je n'ai jamais entendu de discours aussi persuasifs et aussi beaux que ceux qui sortent de la bouche d'Aisha.



          Conclusion

          L'éducation est une obligation autant pour les hommes que pour les femmes. La religion de l'Islam n'est pas obscurantiste. C'est tout le contraire. C'est la religion la plus progressiste qui soit.

          Commentaire

          Chargement...
          X