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Qui connait Tata Milouda, la slameuse de 60 ans

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  • Qui connait Tata Milouda, la slameuse de 60 ans

    Elle a fait craquer Grand Corps Malade et Jamel Debbouze. Deux documentaires sont en cours, un livre est en projet, un disque se prépare… Le monde du slam fait un joli ramdam autour de Tata Milouda, une Marocaine de 60 ans qui raconte sa vie, chante et danse « Et vive la liberté! », à partir de ce soir à la Maison des Métallos, à Paris (XIe).

    Au cours du spectacle, on croise ses enfants, des sans-papiers, ses professeurs d'alphabétisation et parfois la police…Milouda Chaqiq vit modestement dans une tour d'Epinay (Seine-Saint-Denis), où elle garde souvent ses petites-filles. Elle nous accueille comme un vieil ami de la famille : « Assieds-toi, je t'ai préparé le thé. Je vais te montrer quelque chose. La première fiche de paye de ma vie! Ça y est, je suis intermittente du spectacle. »Tata Milouda parle tout le temps, dans un français de son cru, nourri d'expressions imagées, de sourires et d'un adorable accent qu'elle enveloppe de chansons et de pas de danse. Originaire de Settat, près de Casablanca (Maroc), elle est arrivée en France en 1989, « avec trois mots, bonjour, merci, au revoir » et 100 francs en poche. « Je suis venue seule, j'ai laissé mes six enfants, raconte-t-elle émue. J'ai fui mon ex-mari, qui était violent, et un pays qui maintient les filles dans l'analphabétisme, le silence. J'avais soif d'apprendre. Mais l'école, c'est pour les garçons, m'a dit mon père. Jeune fille, je chantais et dansais en cachette, je pleurais aussi… »En région parisienne, elle a « survécu » plus de cinq ans sans papiers. « Je travaillais au noir comme femme de ménage, plongeuse, garde d'enfants… J'étais libre, mais perdue, seule. » Jusqu'à ce qu'on lui conseille d'aller dans un cours d'alphabétisation. « Le déclic. Cela a libéré ma parole. J'avais tellement de choses à dire… et à apprendre! » Mieux : les liens entre ces ateliers et les théâtres de Seine-Saint-Denis lui font découvrir le slam. A partir de 2007, elle écume 180 scènes ouvertes.

    L'occasion de rencontrer Grand Corps Malade à Saint-Denis. « C'est lui qui m'a appelée Tata, par respect », se rappelle-t-elle. Celui qui a popularisé le slam s'en souvient aussi : « Elle avait déjà un sens du spectacle incroyable et beaucoup d'émotion dans ses textes. Elle est vite devenue la coqueluche du public. »Les salles du Comedy Club de Jamel et du Cabaret Sauvage s'en sont rapidement aperçues, lui ouvrant leurs portes. « Désormais, tout est possible », dit-elle. Une envie? Elle écrit. A Patrick Sébastien. « Je rêve de participer au Plus Grand Cabaret du monde. » Au préfet de Seine-Saint-Denis, aussi. « Je vais demander la nationalité française. Ma façon de remercier ce pays. »

    Le Parisien :


  • #2
    Je ne l'aime pas!!!!!
    Elle m'enerve, mais ça fait un moment que je la connais!
    Fière d'être algérienne...

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    • #3
      Je ne l'aime pas!!!!!
      Elle m'enerve, mais ça fait un moment que je la connais!

      Tu préfères Tata Khadija ?

      Commentaire


      • #4
        Lol je reconnais qu'elle m'a fait rire
        Mais je ne l'aime pas beaucoup, meme si elle est marrante mais un peu trop mahboula
        Fière d'être algérienne...

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        • #5
          Helleo LIXUS , hello msilya

          Je ne connaissais pas, je trouve que c'est moderne et plein d'espoir mais je n'aime pas beaucoup.


          Alors la deuxième, qu'est- ce qu'elle m'énerve
          Il n’y a rien de noble à être supérieur à vos semblables. La vraie noblesse, c'est être supérieur à votre moi antérieur.
          Hemingway

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