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Les ahadiths faibles ou inventés et leurs méfaits dans la ûmmah

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  • Les ahadiths faibles ou inventés et leurs méfaits dans la ûmmah

    Avertissements concernant les ahadiths faibles ou inventés et leurs méfaits dans la ûmmah

    Après avoir reçu le conseil de la part des gens de science, nous avons décidé d’ouvrir une nouvelle rubrique intitulée : «Les Hadiths faibles et inventés (ou mensongers) et leurs méfaits dans la nation». Car malheureusement, la nation musulmane a été empoisonnée par les ennemis de l’Islam tels que les «Zanadiquas» qui ne sont que de grands hypocrites. Ils faisaient apparaître l’Islam mais ils le combattaient de l’intérieur. L’un d’eux, à lui seul a réussi à insérer environ quatre mille Hadiths après les avoir forgés. Puis, trois hommes parmi les «Zanadiquas», qui sont connus pour avoir fabriqué des Hadiths et pour le mensonge, ont forgé plus de dix mille Hadiths. (L'équipe al-Baïda)


    Après ce qui vient d’être cité, que peut penser le lecteur ?

    D’autant plus qu’ici, il n’a pas été fait mention de tous les autres Hadiths forgés pour des buts divers, ou forgés pour certains objectifs précis comme par exemple à des fins politiques ou par fanatisme envers une école religieuse, tel le Hanafisme, le Malikisme, le Chafi’isme ou le Hanbalisme (qu’Allah fasse miséricorde à ces quatre imams jurisconsultes (Fouqaha) de l’Islam qui sont innocents de tout cela et qui n’ont rien fait d’autre que d’appeler à suivre le Coran, la Sounnah et les traces des compagnons).

    Certains sont allés jusqu'à prétendre qu’ils n’ont forgé des Hadiths que pour se rapprocher d’Allah ou d’autres encore l’ont fait par appartenance à une race, une tribu ou à une région...

    Il y en a également qui les ont forgés par erreur, sans but malsain comme par exemple certains juristes faibles de mémoire, qui n’ont pas de connaissance dans la science du Hadith ainsi que ses règles.

    Quant à la propagation de ces Hadiths faibles ou mensongers, il faut savoir qu’elle est relativement importante, puisqu’on les retrouve même dans des livres de jurisprudence (Fiqh) ou dans les interprétations du Coran (Tafsir) et dans bien d’autres livres encore...

    Mais malgré tout cela, Allah a destiné à un groupe parmi les savants (les imams de la Sounnah) de se charger de dévoiler ces Hadiths et de démontrer leur faiblesse ou leur invention et ils ont pu ainsi purifier l’Islam de ce qui ne lui appartient pas, qu’Allah les récompense, sans oublier bien-sûr que le mérite entier ne revient qu’à Allah .

    D’ailleurs al Hafidh al Imam Djamal-dine abi Faradj ‘Abder-Rahman ibnoul Jawzi al Baghdadi (mort en 597 H) a dit : « Lorsqu’il fût impossible à une personne d’introduire dans le Coran ce qui ne lui appartient pas, certaines personnes se mirent alors à ajouter des paroles à celles du Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) (c’est à dire les Hadiths) et ils forgèrent sur lui ce qu’il n’a jamais dit. Mais Allah a fait naître des savants qui ont débarrassé les Hadiths (faibles, faux) puis ils ont éclaircit l’authentique et dévoilé ce qui était mauvais ».

    Ibnoul Jawzi a également ajouté que ces hommes sont présents à chaque époque mais qu’ils diminuent.

    Donc, il n’y a rien d’étonnant, malheureusement, d’entendre un bon nombre de prêcheurs citer des Hadiths faibles lors de leurs conférences, ou lors du prêche du vendredi ou encore dans des cours religieux.

    Parmi les causes de cela, il y a l’ignorance de cette science (c’est à dire la science du Hadith) et le fait de ne pas s’être soucié de l’importance de se baser sur des livres qui relatent uniquement des Hadiths authentiques (Sahih) ou bons (Hassan). De même, ils n’ont pas prêté attention aux livres qui traitent et avertissent contre ces Hadiths faibles ou mensongers, ce qui leur aurait permis d’être à l’abri du mensonge sur le Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui). Car il faut savoir que le Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui), lui-même, nous a mis en garde contre le fait de dire sur lui ce qu’il n’a pas dit comme il est rapporté dans le Hadith Sahih : Le Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui), a dit :

    « Celui qui dit sur moi ce que je n’ai pas dit, qu’il prépare sa place en enfer. »
    Voir Sahih de Boukhari (Kitab el ‘Ilm) n°110 d’après abou Houreïra et Mouslim n°109 d’après Salama.

    Puis, dans un autre Hadith rapporté chez Mouslim et d’autres, le Messager (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) a dit :

    « Un mensonge sur moi n’est pas comme un mensonge sur un autre. Celui qui ment sur moi volontairement, qu’il s’apprête à occuper sa place en enfer. »

    Et le Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) a dit :

    « Celui qui rapporte sur moi un Hadith qui lui paraît mensongé, alors lui-même fait parti des menteurs »
    Sahih Mouslim selon Soumra ben Joundab et el Moughira ben choughba

    Ce Hadith est la preuve qu’il ne faut pas se servir des Hadiths faibles, et celui qui se sert d’un Hadith faible après qu’on lui ait prouvé sa faiblesse, alors cette personne rentre dans ce Hadith. Et selon Soumra, le Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) a dit :

    « Lorsque je vous raconte un Hadith, alors ne rajoutez rien sur moi »
    voir Silsilatou Sahiha vol 1 / n°346

    On voit donc à travers ces Hadiths, que la personne se doit de faire attention à ce qu’elle rapporte sur le Prophète (Paix et bénédiction d'Allah sur lui) , ce qui lui évitera d’être concerné par cet avertissement terrible.

    Parmi les méfaits des Hadiths faibles, mensongers et forgés, on trouve beaucoup de fausses croyances et d’adorations innovées. Ils sont aussi à l’origine de certaines pratiques considérées licites par les gens alors qu’elles sont interdites ou bien le contraire, des choses licites qu’ils ont rendu interdites....
    Dernière modification par maB2rOc, 19 juillet 2011, 20h27.

  • #2
    Comment savoir si le hadith est faux ?

    1-1) Qoudsi - Divin

    Al-mabna (la construction) est bien celle du prophete (صلى الله عليه و سلم). Mais el ma'na (le sens) vient d'ALLah. A la difference que dans un hadith qoudousi le prophete (صلى الله عليه و سلم) dit : "Allâh a dit" alors que dans un hadith tout court le prophete (صلى الله عليه و سلم) parle directement sans faire reference à ALLah.


    1-2) Marfou' - élevé

    Un récit du Prophète, commençant par exemple par : "J'ai entendu le Prophète dire...".


    1-3) Mawqoûf - arrêté

    Il s'agit de la "Tradition fixée", dont la chaîne de transmission s'arrête à un compagnon. Ce genre de tradition relate ainsi les propos, les gestes ou les approbations des "Sahâbas".
    Certaines formes de "Hadith Mawqoûf" ont valeur de "Hadith Marfou'" : C'est le cas par exemple quand un Compagon (رضي الله عنه) dit : "Il nous a été ordonné de faire ceci", ou quand il évoque des choses qui ne relèvent pas de son interprétation personnelle, comme les prédictions portant sur les faits à venir (à condition qu'il ne les tienne pas des "Gens du Livre").


    1-4) Maqtou' - divisé

    Il s'agit de la "Tradition interrompue", qui relate les propos, gestes ou approbations d'un TABIHI ou Tabi' Tâbi'i.
    De nombreux savants utilisent le terme "Athar" pour se référer au [Mawqoûf] et au [Maqtou'], et réservent donc l'emploi du mot "Hadith" uniquement pour les propos, gestes et approbations du Prophète (salaLLahû 'alayhi wa salam)


    2. Selon la chaîne de transmission [Isnad]


    2-1) Mousnad - supporté

    un Hadîth qui a été rapporté par un traditionaliste, basé sur ce qu'il a appris de son professeur à une époque appropriée à l'étude ; de même pour chaque professeur jusqu'à ce que la chaîne atteigne un compagnon bien connu, qui de son côté, rapporte des propos du Prophète.


    2-2) Moutassil - continu

    Un Hadîth avec une chaîne ininterrompue qui va jusqu'à un compagnon ou un de ses successeurs.


    2-3) Moursal - altéré

    Il y a déjà quelques divergences dans la définition du moursal. Les 2 définitions que l'on trouve majoritairement sont :

    2-3-1) Il manque le compagnon dans l'isnad

    Il est dit dans la Bayqouniya : [wa mursal minhu al-sahabi saqata].

    2-3-2) L'isnad s'arrête au niveau d'un suivant

    Les terminologistes préfèrent cette définition. On utilise alors le terme [mursal ul-sahabi] pour faire référence à la situation 1.
    Si l'isnad s'arrête sur un suivant, on ne sait pas s'il rapporte d'un compagnon ou d'un suivant qui pourrait être non fiable... La majorité des spécialistes du hadith pense qu'on ne peut pas se prononcer (à moins évidemment qu'une autre chaîne vienne renforcer le hadith).
    De nombreux juristes pensent qu'on peut l'utiliser sous certaines conditions. Par exemple, l'imam Ach-Châfi'i admettait les marasil de Sa'id b. al-musayyab.
    D'après l'Imâm Abou Hanifa, Mâlik et Ahmad Ibn Hambal (selon l'avis qui a été le plus retenu de lui), le "Hadith Moursal" est acceptable (sous deux conditions : le "Tâbi'i" est sûr, et il a l'habitude, lorsqu'il cite un "Hadith Moursal", de le tenir d'une personne sûre et fiable). L'un des ouvrages les plus connus recensant des Traditions de ce genre est le
    "Marâsîl Abou Dâoûd".


    2-4) Mounqati' - cassé

    Ce dit d'un Hadîth dont le lien à n'importe quel endroit de la chaîne avant le successeur est manquant.
    Ibn Hajar (رحمه الله) a dit : "Malik et Al-Boukhari ont une différente compréhension de la validité des hadiths. Malik ne considère pas l'interruption dans la chaîne comme une défaillance dans le hadith. Pour cette raison, il cite des hadiths avec des chaînes interrompues du type moursal et mounqati', et des communications sans chaînes (balaghat) comme une partie de l'objet principal de son livre (al-Mouwatta), alors que Al-Boukhari, considère l'interruption comme une défaillance dans la chaîne de transmission. Ainsi, il ne cite pas ces hadiths sauf comme quelque chose en dehors de l'objet principal de son livre (al-jami' al-sahih), par exemple les commentaires (ta'liq) et les titres de chapîtres". (Hadi al-sari p.21)


    2-5) Mou'adal - perplexe

    Ce dit d'un Hadîth dont le rapporteur omet deux (ou plus) rapporteurs de la chaîne, les uns à la suite des autres. Ce genre de Hadith est unanimement considéré comme étant "Dha'îf".


    2-6) Mou'allaq - arrêté, suspendu

    Ce dit d'un Hadîth dont un ou plusieurs narrateurs qui se suivent ont été retiré au début de la chaîne de transmission. Ce genre de "Hadith" est considéré comme étant irrecevable dans l'argumentation, sauf s'il est mentionné dans un ouvrage sûr et fiable ("Sahîh Boukhâri" par exemple), auquel cas, son statut est différent.


    3. Selon le nombre de rapporteurs impliqués dans chaque étape de la chaîne de transmission


    3-1) Moutawâtir - Consécutif (ou notoire)

    Ce dit d'un Hadîth qui est rapporté par un si grand nombre de personnes qu'il est impossible qu'ils se soient concertés pour convenir d'un mensonge.
    Il n'existe aucun doute sur la validité, la véracité et l'authenticité d'un tel Hadith. Pour ce genre de tradition, il n'y a aucun besoin de faire des recherches sur l'état des transmetteurs et des narrateurs ("Râwi"). Des ouvrages spécifiques ont été rédigés par les savants afin de compiler ce genre de Hadiths. On pourrait citer à titre d'exemple le "Qatf oul Azhâr" de l'Imâm As-Souyoûti et le [Nazm oul Moutanâthir min al Hadithil Moutawâtir] de Mouhammad Al Kattâni.

    3-2) Ahad - isolé

    ce dit d'un Hadîth qui est relaté par un nombre important de personnes mais dont le nombre n'atteint pas celui du moutawatir. Il est encore divisé en :

    3-2-1) Mach'Hour - célèbre (ou réputé)

    Le Hadîth a été rapporté à chaque niveau de transmission par au moins trois rapporteurs. Certains savants utilisent l'appellation de [Hadith Moustafîdh] pour se référer à ce genre de Tradition.

    3-2-2) Aziz - rare, fort

    A n'importe quelle étape de la chaîne, deux rapporteurs au moins relatent le Hadîth.

    3-2-3) Gharib - étrange

    A un certain moment de la chaîne, seulement un rapporteur relate le Hadîth.

    Le hadith dit mûtawatir est le hadith rapporté de manière récurrente avec à chaque niveau plus de 3 transmetteurs, alors que le hadith ahad est un hadith où il n'y a que 1 seul rapporteur a chaque stade de la chaîne, les gens de la Sûnnah acceptent tout les ahadith ahad et ce même dans les sujets de la croyance, alors que les gens de l'innovation disent nous ne prenons pas les ahadith ahad dans la croyance, c'est ce qui les à pousser à repousser le châtiment de la tombe par exemple.



    4. Selon la nature du texte et de la chaîne


    4-1) Mounkar - dénoncé

    Ce dit d'un Hadîth qui est rapporté par un narrateur faillible, et dont le récit va à l'encontre d'un Hadîth authentique.


    4-2) Moudraj - interpolé

    Un ajout au texte du Hadîth par un rapporteur.


    5. Selon le sérieux et la mémoire des rapporteurs
    Dernière modification par maB2rOc, 19 juillet 2011, 20h27.

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    • #3
      suite de la réponse

      5-1) Sahih - Sûr, solide

      Ach-chafi'i (رحمه الله) indique les obligations pour un tel Hadîth, qui n'est pas moutawatir, afin qu'il soit acceptable : "Chaque rapporteur doit être digne de confiance dans sa religion; il devra être connu pour être véridique dans son récit, de comprendre ce qu'il rapporte, savoir comment une expression différente peut modifier la signification du Hadîth, et de rapporter les mots du Hadîth mot pour mot, et pas seulement au niveau de sa signification".
      Il est à noter que l'on distingue deux types de "Hadith Sahîh" : Le "Hadith Sahîh li dhâtihi" (Hadith valide en lui-même), qui correspond à la définition donnée ci-dessus, et le "Hadith Sahîh li Ghayrihi" (Hadith valide par autre que lui), qui désigne la Tradition dont l'une des personnes présentes dans la chaîne de transmission présente une défaillance minime sur un point précis, mais le Hadith en question est rapporté par d'autres voies, avec d'autres chaînes de transmission de force égale ou supérieure.

      5-1-1) Hasan-Sahih

      Pour information, il dit que les savants ont divergé sur l'explication de cette terminologie bien spécifique à At-Tirmidhi, et que le plus juste est que "hassan sahih" signifie que pour un hadith donné, le rapporteur pouvait être considéré comme transmetteur du sahih chez certains muhaddithin alors qu'ils n'était considéré que transmetteur du hassan chez certains autres, d'où l'adoption par l'imam Tirmidhi d'une classification intermédiaire des hadith rapportés par de telles personnes en "hassan sahih".


      5-2) Hasan - bon

      C'est celui qui ne présente pas de marginalité ou de défaut et qui a été rapporté par une chaîne de transmetteurs continue dont l'un des membres présente une défaillance minime par rapport aux conditions nécessaires pour le "Sahîh", et ce manque n'est pas compensé non plus par une autre chaîne de transmission.
      Il est évident que ce genre de Hadith a une fiabilité et une force probante moindre par rapport au "Sahîh". Il n'en reste pas moins cependant qu'il est considéré comme source d'argumentation valide.


      5-3) Da'if - faible

      Ce dit d'un Hadîth qui n'atteint pas le statut de hasan. Habituellement, la faiblesse est : une discontinuité dans la chaîne, dans ce cas le Hadîth pourrait être - selon la nature de la discontinuité - mounqati' (cassé), mou'allaq (arrêter), mou'dal (perplexe), ou moursal (altéré), un des rapporteurs ayant un caractère suspect, par exemple en raison de ses mensonges, erreurs excessives, opposition au récit des sources plus fiables, participation dans l'innovation, ou ambiguïté entourant sa personne.
      Cependant, quand un [Hadith Dhâ'if] est rapporté par différentes voies, et que sa faiblesse n'est pas dû à la perversité et au mensonge d'un de ses transmetteurs, dans ce cas, il acquiert une certaine fiabilité et devient valide dans l'argumentation. On l'appelle alors Hadith bon par autre que lui [Hasan li ghayrihi].


      5-4) Mawdou' - fabriqué ou forgé

      Ce dit d'un Hadîth dont le texte va à l'encontre des normes établies pour les paroles du Prophète, ou la chaîne comprend un menteur. Un Hadîth fabriqué peut également être identifié par une anomalie présente à une époque particulière (rébellion...)

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      • #4
        Les actions ne valent que par leurs intentions

        Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

        Le Commandeur des Croyants, Aboû Hafs Omar ben El-Kattâb (qu'Allah l'agrée) a dit: J`ai entendu l'Envoyé de Dieu (bénédiction et salut soient sur lui) dire:
        « Les actions ne valent que par leurs intentions. Chacun ne recevra la récompense qu'il mérite que selon ce qu'il a entendu faire. A celui qui a accompli l'hégire pour plaire à Allah et à Son Envoyé, son hégire lui sera comptée, comme accomplie en vue de Dieu et de Son Envoyé. Celui qui l'a accomplie pour obtenir quelque bien en ce bas monde, ou pour épouser une femme, son hégire lui sera comptée selon ce qu'il recherchait alors ».
        (Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim).

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        • #5
          Merci
          barak allah fik
          ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
          On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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          • #6
            3alikoum salam xenon
            fik baraka

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            • #7
              C'est toute une science complexe les hadiths, choukrane akhi wa barak'Allah ouf fik.
              Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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              • #8
                C'est toute une science complexe les hadiths, choukrane akhi wa barak'Allah ouf fik.
                salam 3alik Arbefracom
                fik baraka
                tu a tous a fait raison , les hadiths si sont mal interpréter peut dévier nombre de personne du bon chemin

                Commentaire


                • #9
                  1-1) Qoudsi - Divin

                  Al-mabna (la construction) est bien celle du prophete (صلى الله عليه و سلم). Mais el ma'na (le sens) vient d'ALLah. A la difference que dans un hadith qoudousi le prophete (صلى الله عليه و سلم) dit : "Allâh a dit" alors que dans un hadith tout court le prophete (صلى الله عليه و سلم) parle directement sans faire reference à ALLah.


                  salam

                  quand vous dite les hadith qudsi sont des hadith divin
                  ou dieu parle directeement avec le messager
                  cela veut dire que le mesaager a parler directment a dieu ????

                  tout comme pour le hadith sur lascension du prophete


                  alor que dans le coran

                  dieu dit quil na rien oublier tout est explicite ......et quil na pas parler avec le mesager directement mais bien par lintermediare de lange qui fut son messager aupres de mouhamed sws
                  Dernière modification par momo84, 20 juillet 2011, 06h25.

                  Commentaire


                  • #10
                    bismillah ,3alikoum salam wa rahmatoulah wa barakatouh momo84

                    momo84 les hadiths qodsi ces pas des paroles rapporter de dieu a sont prophète saws directement, mes ces une parole Allah retransmis via ange djibril .

                    je explique un peut mieux

                    un hadith rapporter par le prophète saws
                    schéma :
                    Prophète saws > un des compagnons du prophète saws etc .....

                    un hadith qodsi
                    schéma :
                    Allah>ange djibril>le prophète saws>un compagnons etc ....

                    en claire le hadiths qodsi ces des parole Allah , ni directement a sont sont prophète mais par rapport au schéma que j'ai indiquer .

                    les hadiths du prophète Mohamed saws elle aussi n'est pas directement car la plupart des hadiths sont rapporter et réunis après la mort du prophète Moihamed saws

                    Commentaire


                    • #11
                      Quiconque jeûne un seul jour pour l’amour d’Allah

                      Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

                      Selon Abi Sa’id Al-Khoudrî (qu'Allah l'agréé), le prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit :
                      « Quiconque jeûne un seul jour pour l’amour d’Allah, Allah l’éloigne de l’Enfer pour une durée de soixante dix ans ».
                      (Rapporté par Al Boukhary et Mouslim).

                      Commentaire


                      • #12
                        momo84 les hadiths qodsi ces pas des paroles rapporter de dieu a sont prophète saws directement, mes ces une parole Allah retransmis via ange djibril .

                        je explique un peut mieux

                        un hadith rapporter par le prophète saws
                        schéma :
                        Prophète saws > un des compagnons du prophète saws etc .....

                        un hadith qodsi
                        schéma :
                        Allah>ange djibril>le prophète saws>un compagnons etc ....

                        en claire le hadiths qodsi ces des parole Allah , ni directement a sont sont prophète mais par rapport au schéma que j'ai indiquer .

                        les hadiths du prophète Mohamed saws elle aussi n'est pas directement car la plupart des hadiths sont rapporter et réunis après la mort du prophète Moihamed saws
                        salam

                        je comnprend ton point de vue donc quand le prophete monte au ciel pour les 5 priere et parle avec dieu il ne le fait pas directement ???

                        car le hadith suggerer que c directement ???

                        Commentaire


                        • #13
                          momo84

                          oui ces seul cas ou le prophète saws a vue Allah gloire a lui , après je sais pas sois il a était révéler comme le les sourates sois Allah gloire a lui le lui a dit directement pendant le voyage nocturne .

                          Commentaire


                          • #14
                            je reproduis ici un texte sur le pourquoi et le comment de la fabrication des hadiths

                            Si le Coran est un texte dont l’authenticité a pu en grande partie être préservée, les Dires du Prophète, eux, n’ont pu, du vivant de Muhammad, faire l’objet de la même attention et du même souci de la reproduction littérale. Et ce n’est pas là une négligence de la part du Prophète ou de son entourage. Tout simplement ces dires n’avaient aucune utilité, du moment que c’est la parole divine en cours de révélation dans le Coran qui comptait. Plus important encore, ces hadîths n’étaient pas seulement tenus pour superflus, mais même leur consignation écrite était réprouvée du vivant de Muhammad par souci apparent d’éviter de confondre les paroles d’Allah avec celles de son Prophète. Ce rejet de la sunna du Prophète s’expliquerait surtout par un contexte plein de suspicion à l’égard de l’authenticité du Coran, où l’on n’a eu de cesse de prendre celui-ci pour un simple « hadîth ». Nous voyons comment l’institution du hadîth a été une véritable hérésie aux yeux de Muhammad et pour la doctrine coranique du prophétat qui a fait du Prophète un simple humain ne faisant que transmettre un message divin sans aucune autre vertu divinatoire rattachée à sa personne. Mais, la situation s’est inversée du tout au tout après la mort de Muhammad et surtout après que le texte coranique eut épuisé ses ressources scriptocratiques. Seulement, la nouvelle institution du hadîth n’était pas difficile à mettre en oeuvre, puisqu’il n’existait aucune possibilité de contrôler la véracité des dires imputés à Muhammad. Cette absence de moyens de contrôle de l’authenticité des hadîths permit au premier venu de se fabriquer sur mesure des paroles et des gestes muhammadiens conformes aux besoins du moment. La facilité de ce nouveau moyen oraculaire en a fait un véritable outil de démocratie oraculaire. Cette activité oraculaire connut un tel succès que la proportion du faux dans les dires attribués Muhammad a très vite atteint les 98 % du corpus des hadîths connus. Le compilateur canonique al-Bukhârî (mort en 870 JC) a pu, en sillonnant le monde musulman, recueillir 600 000 hadîths, mais seuls 100 000 étaient à ses yeux authentiques. Pourtant, il ne résolut de consigner dans son oeuvre canonique majeure L’Authentique (al-Sahîh) que 7 300 hadîths, dont 4 000 seulement ne sont pas des doublets. Au total, al-Bukhârî n’a pu qualifier d’authentique que 1% des hadîths de son époque. Les mêmes proportions de faux se retrouvent chez le deuxième grand compilateur de l’époque : Muslim (mort en 875 JC), quand il affirme : « J’ai compilé mon ouvrage al- Sahîh parmi un total de 300 000 hadîths », pour ne retenir d’eux que 4 000 .Et même ces 1 % de hadîths retenus sont aujourd’hui suspects pour la plupart. En effet, cette tentative de remettre de l’ordre dans la gigantesque inflation des hadîths ne vit le jour que deux siècles après la mort du Prophète. C’était trop tard pour qu’une enquête un tant soit peu sérieuse put être menée, à un moment où les premiers transmetteurs oraux des hadîths avaient disparu depuis huit générations pour les plus anciens d’entre eux. Autant dire qu’aucun hadîth connu aujourd’hui ne résiste à la critique historique

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                            • #15
                              Salam et merci espritlibre , ces très sympa de ta part de participé avec respect , bravo a toi

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