Khaled Amalou, un ressortissant algérien vivant à Nice (France), réclame justice. En effet, ce chef de cuisine parmi les plus célèbres toques blanches de France, ex- gérant du restaurant «Le Berbère» sur le port de plaisance de Beaulieu, «déshérité par l’administration locale», doit subir encore l’injustice de son dernier employeur.
Après avoir tout perdu à la suite de son «délogement de force» du Berbère en 2003, une affaire largement répercutée par des médias français et algériens (FR3, Nice Matin, El Watan…), Khaled Amalou vient d’être licencié par Humanisme. Cette association de type 1901, qui est en fait une antenne locale du Grand-Orient Maçonnique de France qui employait Amalou en qualité de chef de cuisine, n’a pas trouvé mieux que de «mettre à la porte» ce natif de Blida au mois de février 2011.
«Licencié abusivement par Humanisme, j’ai frappé à toutes les portes de l’administration niçoise. En vain. On refuse de prendre en charge mes doléances. La justice traîne. Les magistrats font tout pour neutraliser ma plainte. Je crois que cette association a des ramifications dans tous les centres de décisions de la région de Nice», a indiqué Khaled Amalou lors de son passage à notre rédaction.
Son avocat, Me Nino Parravicinni du barreau de Nice, contacté par nos soins, tient à souligner qu’une plainte vient d’être déposée au tribunal de cette ville du sud de la France. «M. Amalou vient de déposer plainte au pénal pour propos racistes et discrimination de la part du président de Humanisme, M. Pacini», écrit l’avocat dans un e-mail adressé au Jeune Indépendant.
Me Parravicinni n’omet pas de faire la genèse de cette affaire, rappelant que son client a été embauché en 2005 par Humanisme, du temps où elle était gérée par Guy Roine. «L’association devait ensuite changer de direction pour passer entre les mains de Me Philippe Dutertre mais les choses ont changé avec l’arrivée de M. Gérard Pacini qui, manifestement, souhaite se débarrasser de M. Amalou.
Mon client aurait voulu transiger et quitter l’association en bons termes mais cela n’a pas été possible, M. Pacini refusant toute forme de compromis. Il semble que M. Pacini ne supporte pas M. Amalou et le lui a fait comprendre par toutes sortes de propos y compris par des propos racistes», ajoute l’avocat. Et de conclure : «En l’état, la médecine du travail a déclaré M. Amalou apte à tout poste, sauf chez Humanisme ! Ce qui est très original et tendrait à démontrer une forme de harcèlement».
A souligner que Khaled Amalou a pu bénéficier d’une assistance juridique du consulat d’Algérie à Nice «vu la justesse de son affaire».
Djamel Zerrouk
Après avoir tout perdu à la suite de son «délogement de force» du Berbère en 2003, une affaire largement répercutée par des médias français et algériens (FR3, Nice Matin, El Watan…), Khaled Amalou vient d’être licencié par Humanisme. Cette association de type 1901, qui est en fait une antenne locale du Grand-Orient Maçonnique de France qui employait Amalou en qualité de chef de cuisine, n’a pas trouvé mieux que de «mettre à la porte» ce natif de Blida au mois de février 2011.
«Licencié abusivement par Humanisme, j’ai frappé à toutes les portes de l’administration niçoise. En vain. On refuse de prendre en charge mes doléances. La justice traîne. Les magistrats font tout pour neutraliser ma plainte. Je crois que cette association a des ramifications dans tous les centres de décisions de la région de Nice», a indiqué Khaled Amalou lors de son passage à notre rédaction.
Son avocat, Me Nino Parravicinni du barreau de Nice, contacté par nos soins, tient à souligner qu’une plainte vient d’être déposée au tribunal de cette ville du sud de la France. «M. Amalou vient de déposer plainte au pénal pour propos racistes et discrimination de la part du président de Humanisme, M. Pacini», écrit l’avocat dans un e-mail adressé au Jeune Indépendant.
Me Parravicinni n’omet pas de faire la genèse de cette affaire, rappelant que son client a été embauché en 2005 par Humanisme, du temps où elle était gérée par Guy Roine. «L’association devait ensuite changer de direction pour passer entre les mains de Me Philippe Dutertre mais les choses ont changé avec l’arrivée de M. Gérard Pacini qui, manifestement, souhaite se débarrasser de M. Amalou.
Mon client aurait voulu transiger et quitter l’association en bons termes mais cela n’a pas été possible, M. Pacini refusant toute forme de compromis. Il semble que M. Pacini ne supporte pas M. Amalou et le lui a fait comprendre par toutes sortes de propos y compris par des propos racistes», ajoute l’avocat. Et de conclure : «En l’état, la médecine du travail a déclaré M. Amalou apte à tout poste, sauf chez Humanisme ! Ce qui est très original et tendrait à démontrer une forme de harcèlement».
A souligner que Khaled Amalou a pu bénéficier d’une assistance juridique du consulat d’Algérie à Nice «vu la justesse de son affaire».
Djamel Zerrouk
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