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Les projets envisagés au Moyen-Orient dans le secteur du voyage et du tourisme représentent d'ores et déjà quelques 4 billions de dollars US, dont 86 milliards de dollars destinés au développement des aéroports et 7 milliards de dollars à des réalisations hôtelières. Le nombre de touristes à destination de la région devrait doubler, pour atteindre 136 millions d’ici 2020. L’aéroport international de Dubaï arrive au 11e rang en termes de trafic de voyageurs en 2010
Madrid, Espagne, et Dubaï, EAU, le 13 Décembre 2010: Amadeus, l’un des leaders mondiaux des solutions de traitement de réservations et de distribution pour l’industrie du voyage et du tourisme, publie aujourd’hui un rapport selon lequel le Moyen-Orient serait en passe de devenir la place forte du voyage dans le monde. Intitulé Securing the Prize for the Middle East (Assurer la réussite du Moyen-Orient), ce document dégage les aspects sur lesquels la région doit porter ses efforts afin d’atteindre ce statut de plaque tournante mondiale.
Cette étude met en garde contre les risques d’une autosatisfaction excessive et les dangers d'un manque de coordination des politiques régionales en matière de réglementation, d'investissement et d'activités commerciales.
Commandée par Amadeus, elle a été menée par la société Insights Management Consultancy, un cabinet de consultants très en vue dont le siège se trouve à Abou Dhabi, et par h2c, spécialiste du conseil en solutions de distribution et en marketing au service des professionnels de l’hôtellerie. Insights Management Consultancy est par ailleurs le représentant pour le Golfe et le Moyen-Orient de h2c.
Le rapport d’Amadeus analyse notamment les facteurs permettant au Moyen-Orient de profiter de la prochaine vague de mondialisation, déclenchée par les économies émergentes de la Chine, de l'Inde ou d'un certain nombre de pays d'Amérique latine et d'Afrique. La région jouit entre autres d’une situation géographique privilégiée, à la croisée des principales voies aériennes.
Elle connaît une croissance économique continue par rapport aux pays du G8 ; et d’importants investissements sont actuellement prévus dans le secteur du voyage, avec en particulier quelque 86 milliards de dollars budgétés pour le développement aéroportuaire. L’attitude de la région vis-à-vis de l'innovation et de l'acquisition de technologies est également soulignée dans ce document.
Les investissements dans les secteurs du voyage, de l’hôtellerie et de l’aéronautique permettront au Moyen-Orient de diversifier son économie, dans la perspective d’un développement du tourisme international, régional et local. Le nombre de touristes à destination de la région devrait doubler, pour atteindre 136 millions d’ici 2020, contre 54 millions en 2008. Le tourisme religieux devrait devenir un nouvel élément moteur majeur.
L'Arabie saoudite a par exemple encaissé plus de 7 milliards de dollars en 2009 grâce aux personnes se rendant sur les différents lieux de pèlerinage du pays, et le nombre de visiteurs devrait passer de plus de 12 millions en 2009 à quelques 15 millions en 2013. L’apparition d'une nouvelle génération de transporteurs « low-cost » devrait en outre soutenir cette tendance.
L’étude d’Amadeus s’intéresse également au potentiel d’innovation et d’intégration des nouvelles technologies, en tant que facteur de croissance. Les investissements stratégiques réalisés par les compagnies aériennes de la région dans de nouvelles technologies aéronautiques s’avèrent d’ores et déjà très rentables. Le rôle crucial de l’infrastructure informatique est par ailleurs analysé.
Ce document comprend en outre un certain nombre de recommandations insistant sur la nécessité d’une meilleure intégration et de davantage de transparence. Il serait par exemple indispensable de mettre en place un cadre règlementaire commun à l’ensemble de la région, couvrant les formalités en matière de visa, de politique d’immigration et de contrôle aérien. Une plus grande transparence financière est également très souhaitable.
Notamment pour les compagnies aériennes qui devraient pouvoir montrer qu’elles ne dépendent pas des subventions de l’Etat. Il est en outre question des avantages qu'auraient les grandes compagnies à adhérer à une alliance mondiale, ou à mettre en place un accord de partage de codes, propre au Moyen-Orient.
« Le Moyen-Orient est déjà la région de transit des grands vols internationaux la plus fréquentée de la planète », explique Antoine Medawar, Vice-Président en charge du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord chez Amadeus. « C’est le fruit de la volonté, de l’engagement et de l’esprit d’innovation d’un certain nombre de leaders politiques et du monde des affaires.
Cette démarche, faite de planification stratégique, d’investissements ambitieux et de choix technologiques précoces, est plus d'actualité que jamais et la région est désormais prête à faire un bond en avant encore plus spectaculaire, pour surfer sur la prochaine vague de la mondialisation. Elle peut parfaitement devenir la place forte des voyages dans le monde à l’horizon 2025, même si des obstacles subsistent, au premier rang desquels se situe l'autosatisfaction. »
« D’un point de vue mondial, la stagnation des grands centres mondiaux existants rend nécessaire l'émergence de nouvelles plaques tournantes, et le Moyen-Orient serait le meilleur endroit pour développer ce type de structures », estime Mona Faraj, Managing Partner chez Insights Management Consultancy. « Toutefois, même si la région dispose d’atouts, comme sa situation géographique ou la forte croissance de son PIB, elle a encore beaucoup d'efforts à faire pour attirer de nouveaux voyageurs d’affaires et de tourisme.
Ce rapport présente clairement les différents facteurs à prendre en compte pour que le Moyen-Orient puisse saisir les opportunités considérables qui s’offrent à lui et devenir la grande plaque tournante qu’il aspire à être. »
Ce nouveau rapport s’appuie sur des interviews réalisées auprès de cadres supérieurs du secteur du voyage et du tourisme, travaillant notamment pour l'Arab Air Carriers Organization (AACO), Marriott et l’Abu Dhabi National Corporation of Tourism and Hotels.
Pour télécharger un exemplaire de cette étude
source Amadeus
Cette étude met en garde contre les risques d’une autosatisfaction excessive et les dangers d'un manque de coordination des politiques régionales en matière de réglementation, d'investissement et d'activités commerciales.
Commandée par Amadeus, elle a été menée par la société Insights Management Consultancy, un cabinet de consultants très en vue dont le siège se trouve à Abou Dhabi, et par h2c, spécialiste du conseil en solutions de distribution et en marketing au service des professionnels de l’hôtellerie. Insights Management Consultancy est par ailleurs le représentant pour le Golfe et le Moyen-Orient de h2c.
Le rapport d’Amadeus analyse notamment les facteurs permettant au Moyen-Orient de profiter de la prochaine vague de mondialisation, déclenchée par les économies émergentes de la Chine, de l'Inde ou d'un certain nombre de pays d'Amérique latine et d'Afrique. La région jouit entre autres d’une situation géographique privilégiée, à la croisée des principales voies aériennes.
Elle connaît une croissance économique continue par rapport aux pays du G8 ; et d’importants investissements sont actuellement prévus dans le secteur du voyage, avec en particulier quelque 86 milliards de dollars budgétés pour le développement aéroportuaire. L’attitude de la région vis-à-vis de l'innovation et de l'acquisition de technologies est également soulignée dans ce document.
Les investissements dans les secteurs du voyage, de l’hôtellerie et de l’aéronautique permettront au Moyen-Orient de diversifier son économie, dans la perspective d’un développement du tourisme international, régional et local. Le nombre de touristes à destination de la région devrait doubler, pour atteindre 136 millions d’ici 2020, contre 54 millions en 2008. Le tourisme religieux devrait devenir un nouvel élément moteur majeur.
L'Arabie saoudite a par exemple encaissé plus de 7 milliards de dollars en 2009 grâce aux personnes se rendant sur les différents lieux de pèlerinage du pays, et le nombre de visiteurs devrait passer de plus de 12 millions en 2009 à quelques 15 millions en 2013. L’apparition d'une nouvelle génération de transporteurs « low-cost » devrait en outre soutenir cette tendance.
L’étude d’Amadeus s’intéresse également au potentiel d’innovation et d’intégration des nouvelles technologies, en tant que facteur de croissance. Les investissements stratégiques réalisés par les compagnies aériennes de la région dans de nouvelles technologies aéronautiques s’avèrent d’ores et déjà très rentables. Le rôle crucial de l’infrastructure informatique est par ailleurs analysé.
Ce document comprend en outre un certain nombre de recommandations insistant sur la nécessité d’une meilleure intégration et de davantage de transparence. Il serait par exemple indispensable de mettre en place un cadre règlementaire commun à l’ensemble de la région, couvrant les formalités en matière de visa, de politique d’immigration et de contrôle aérien. Une plus grande transparence financière est également très souhaitable.
Notamment pour les compagnies aériennes qui devraient pouvoir montrer qu’elles ne dépendent pas des subventions de l’Etat. Il est en outre question des avantages qu'auraient les grandes compagnies à adhérer à une alliance mondiale, ou à mettre en place un accord de partage de codes, propre au Moyen-Orient.
« Le Moyen-Orient est déjà la région de transit des grands vols internationaux la plus fréquentée de la planète », explique Antoine Medawar, Vice-Président en charge du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord chez Amadeus. « C’est le fruit de la volonté, de l’engagement et de l’esprit d’innovation d’un certain nombre de leaders politiques et du monde des affaires.
Cette démarche, faite de planification stratégique, d’investissements ambitieux et de choix technologiques précoces, est plus d'actualité que jamais et la région est désormais prête à faire un bond en avant encore plus spectaculaire, pour surfer sur la prochaine vague de la mondialisation. Elle peut parfaitement devenir la place forte des voyages dans le monde à l’horizon 2025, même si des obstacles subsistent, au premier rang desquels se situe l'autosatisfaction. »
« D’un point de vue mondial, la stagnation des grands centres mondiaux existants rend nécessaire l'émergence de nouvelles plaques tournantes, et le Moyen-Orient serait le meilleur endroit pour développer ce type de structures », estime Mona Faraj, Managing Partner chez Insights Management Consultancy. « Toutefois, même si la région dispose d’atouts, comme sa situation géographique ou la forte croissance de son PIB, elle a encore beaucoup d'efforts à faire pour attirer de nouveaux voyageurs d’affaires et de tourisme.
Ce rapport présente clairement les différents facteurs à prendre en compte pour que le Moyen-Orient puisse saisir les opportunités considérables qui s’offrent à lui et devenir la grande plaque tournante qu’il aspire à être. »
Ce nouveau rapport s’appuie sur des interviews réalisées auprès de cadres supérieurs du secteur du voyage et du tourisme, travaillant notamment pour l'Arab Air Carriers Organization (AACO), Marriott et l’Abu Dhabi National Corporation of Tourism and Hotels.
Pour télécharger un exemplaire de cette étude
source Amadeus