Quand les caisses de l'Etat sont vides , mais qu'il faut quand même que "la machine tourne" ,
la solution est de s'endetter ou de vendre quelques bijoux pour combler le déficit .
L'endettement étant cher, vue la conjoncture , le ministre des Finances n'a pas trouvé d'autre recours
que la deuxiéme option.
Et tout naturellement M.Mézouar a pensé à la participation que l'Etat posséde encore (environ 30%)
dans cette "machine à sous" qu'est Maroc Telecom !
Et c'est donc parti pour une "éniéme" cession des actions détenues par l'Etat dans Maroc Télecom !
Le calendrier établi par le ministre des finances pour cette opération prévoit ceci :
-Septembre 2011 : sélection de la banque d'affaires qui accompagnera l'Etat dans cette opération
-Novembre/Décembre : cession via la Bourse de Casa de 7 % de capital de MT (à valoir sur
la part publique du capital de la Sté)
L'Etat compte engranger de cette opération au moins 8 Milliards de DH qui viendront s'injecter dans ses Caisses
juste avant la fin de l'année , soit juste à temps pour comptabiliser l'opération sur les comptes de l'exercice 2011 et donc
permettre de réduire le déficit budgétaire , dans l'hypothése (trés probable) où les recettes de l'opération seraient effectivement
virées sur les comptes du Trésor
Cela s'avére contradictoire avec les déclarations de Salahedine Mézouar lors de l'établissement de la loi des finances 2010
qui annonçait que les recettes des privatisations , vu leur caractére exceptionnel , ne doivent plus être intégrées dans le Budget
de l'Etat mais devraient alimenter le Fonds Hassan II et le Fonds de soutien des investissements à hauteur de 50 % chacun !
Revers de la médaille de cette opération :
L'Etat se prive de 7% des bénéfices générés chaque année par Maroc Télecom et qui présentent plus de 700 Millions de DH !
Autrement dit, pour faire face à des besoins de trésorerie à court terme, l'Etat se déleste d'une source de revenus stable et
certaine à long terme !
Il y a là de quoi mettre à mal l'équilibre budgétaire des exercices à venir et hypothéquer les marges de manoeuvres des
prochains gouvernements !
Source : Journal les Echos N°425
la solution est de s'endetter ou de vendre quelques bijoux pour combler le déficit .
L'endettement étant cher, vue la conjoncture , le ministre des Finances n'a pas trouvé d'autre recours
que la deuxiéme option.
Et tout naturellement M.Mézouar a pensé à la participation que l'Etat posséde encore (environ 30%)
dans cette "machine à sous" qu'est Maroc Telecom !
Et c'est donc parti pour une "éniéme" cession des actions détenues par l'Etat dans Maroc Télecom !
Le calendrier établi par le ministre des finances pour cette opération prévoit ceci :
-Septembre 2011 : sélection de la banque d'affaires qui accompagnera l'Etat dans cette opération
-Novembre/Décembre : cession via la Bourse de Casa de 7 % de capital de MT (à valoir sur
la part publique du capital de la Sté)
L'Etat compte engranger de cette opération au moins 8 Milliards de DH qui viendront s'injecter dans ses Caisses
juste avant la fin de l'année , soit juste à temps pour comptabiliser l'opération sur les comptes de l'exercice 2011 et donc
permettre de réduire le déficit budgétaire , dans l'hypothése (trés probable) où les recettes de l'opération seraient effectivement
virées sur les comptes du Trésor
Cela s'avére contradictoire avec les déclarations de Salahedine Mézouar lors de l'établissement de la loi des finances 2010
qui annonçait que les recettes des privatisations , vu leur caractére exceptionnel , ne doivent plus être intégrées dans le Budget
de l'Etat mais devraient alimenter le Fonds Hassan II et le Fonds de soutien des investissements à hauteur de 50 % chacun !
Revers de la médaille de cette opération :
L'Etat se prive de 7% des bénéfices générés chaque année par Maroc Télecom et qui présentent plus de 700 Millions de DH !
Autrement dit, pour faire face à des besoins de trésorerie à court terme, l'Etat se déleste d'une source de revenus stable et
certaine à long terme !
Il y a là de quoi mettre à mal l'équilibre budgétaire des exercices à venir et hypothéquer les marges de manoeuvres des
prochains gouvernements !
Source : Journal les Echos N°425
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