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En Algérie, la Kabylie est une poudrière

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  • En Algérie, la Kabylie est une poudrière

    Le Figaro Par arezki ait larbi 20/07/2011

    Face à un régime en crise, la voie pacifique empruntée jusque-là par les activistes a atteint ses limites.

    À la faveur du «printemps arabe», les Berbères d'Afrique du Nord marquent des points. Au Maroc, leur langue vient d'être reconnue langue officielle par la Constitution au même titre que l'arabe. En Tunisie, la «révolution du jasmin» leur a rendu une visibilité tranquille mais déterminée. En Libye, ils sont au cœur de la rébellion et espèrent retrouver leur identité dans un pays libéré de la dictature du colonel Kadhafi.

    En Algérie, le mouvement berbère est dans l'impasse. À la pointe du combat, la Kabylie brisait le mur de la peur, en avril 1980, en exigeant bruyamment la reconnaissance de sa langue et de sa culture, opprimées par l'arabo-islamisme. Ce «printemps berbère» fera de la région rebelle un bastion des luttes pour la conquête des libertés.

    Après les émeutes sanglantes d'octobre 1988, le pouvoir concède une «ouverture démocratique» contrôlée. Alors que l'Algérie se donne majoritairement au FIS, la Kabylie marque sa singularité par le choix de deux partis laïques : le FFS, de l'opposant historique Hocine Aït Ahmed, et le RCD de Saïd Sadi, l'animateur du Mouvement culturel berbère. Avec la guerre civile des années 1990, la «Petite Suisse», divisée, est contrainte au rôle de supplétif. Si le RCD s'allie à l'armée contre le «fascisme vert», le FFS choisit le FLN et le FIS pour «défendre le choix du peuple».

    Avec le président Bouteflika, la région rebelle sera sacrifiée sur l'autel d'arrangements claniques, au nom de la «réconciliation nationale». L'opération de mise au pas commence en avril 2001, par la mort d'un lycéen, tué par une rafale de Kalachnikov dans les locaux de la gendarmerie. La population dénonce le crime et manifeste sa colère dans la rue ; les forces de l'ordre tirent dans le tas. Bilan : 126 morts et des dizaines de blessés. Aux partis politiques impuissants et discrédités s'est substitué le Mouvement citoyen des Aarchs («tribus»), une organisation ancestrale ressuscitée pour l'occasion, mais dont certains chefs influents roulent pour les services secrets.

    Zone de non-droit

    En 2002, la reconnaissance du berbère comme langue nationale brise un tabou symbolique ; sur le terrain, elle n'aura aucune incidence concrète. Parallèlement, une politique volontariste de déplacement de populations arabophones vers Tizi-Ouzou, la capitale régionale, tente de diluer les spécificités de la culture locale. Terroristes «repentis» indésirables dans leur douar d'origine, repris de justice, recasés des bidonvilles et marginaux ramenés d'ailleurs feront de la cité-dortoir de la Nouvelle-Ville un cloaque de délinquance, de violence et de trafics en tous genres. Dans ce fief salafiste, des moines-soldats, ont déjà imposé de nouvelles «traditions» au détriment de la culture et de la langue kabyles.

    De la diversité revendiquée comme «une richesse dans une Algérie plurielle», les Kabyles sont contraints, par la répression et les manipulations, à l'isolement et au repli communautaire. L'idée d'une large autonomie lancée, en juillet 1998, par un groupe d'intellectuels, est reprise, en juin 2001, par un noyau de militants, qui créent le Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie. Si le «divorce à l'amiable avec l'Algérie » séduit une frange importante de la jeunesse élevée dans le culte de la «résistance au pouvoir central », l'idée est déjà plombée par le discours approximatif des dirigeants de ce mouvement qui tombent parfois dans la surenchère indépendantiste. Avec la proclamation, en juin 2010 à Paris, d'un «gouvernement provisoire kabyle» en exil qui navigue à vue, sans ancrage dans le terroir, le MAK suscite la méfiance des militants les plus actifs.

    Politiquement neutralisée, la Kabylie est devenue une poudrière. Cette zone de non-droit est livrée à la délinquance et au «terrorisme résiduel». Face à un régime en crise, la voie pacifique empruntée jusque-là par les activistes a atteint ses limites. À court terme, les provocations récurrentes et l'absence de perspectives risquent de pousser une jeunesse impatiente vers des choix extrêmes.
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet

  • #2
    DEGAGE regime raciste arabofaschiste ALGERIEN!!!!!!!

    Vive le MAK et l'algerie libre amazigh. Fuera les arabes a Aljazira!

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    • #3
      @MorayMohand

      C'est cela, continue à crier comme ça et on va rentrer en Arabie, juste par excès de nuisance sonore.
      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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      • #4
        si le pritemp arabe ne part pas de là
        il n'aura jamais lieu en algerie

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        • #5
          En kabylie l’énergie est canalisé par le MAK.

          De toute manière la kabylie est bloqué, si elle se révolte elle n'aura aucun soutien au mieux, au pire il y aura un soutien à la répression. chose qui s-c'est deja produite, maintenant c'est chacun pour soi.

          La kabylie ne peut pas imposé au autre sa manière de voir les choses.

          L'exemple libyen de liberté retrouvé par les imazighens et aussi à prendre en compte, seul la force peut réalisé certaine chose.

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          • #6
            si le pritemp arabe ne part pas de là
            Toujours en retard d'une guerre comme d'habitude , Oukil.

            Les Kabyles ne se considérent pas comme" ARABES ", mais amazigh ALGERIEN .
            " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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            • #7
              Vive le MAK et l'algerie libre amazigh. Fuera les arabes a Aljazira!
              Pourquoi tu ne vas pas crier ce slogan, sous les bacons des palais de ton sidek .

              Cela ne se fera pas , parceque la trouille vous tient .
              " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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              • #8
                Cela ne se fera pas , parceque la trouille vous tient .
                C est sufisamment clair celui qui a la trouille aujourd'hui et c est pas les marocains.

                Quand vous aurez le courage de réclamez vos droits a sidak tu nous fera signe

                Commentaire


                • #9
                  C est sufisamment clair celui qui a la trouille aujourd'hui et c est pas les marocains.
                  Désolé , je voulais écrire la frousse ( mais je crois que c'est la même chose)
                  " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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                  • #10
                    Les Kabyles ne se considérent pas comme" ARABES ", mais amazigh ALGERIEN
                    le printemp arabe = une façon de designer ces revolutions qui se deroulent en ce moment

                    mais puisque tu es en retard on dira exeptionellement pour te faire plaisir :
                    le printemp amazigh

                    Commentaire


                    • #11
                      Toujours en retard d'une guerre comme d'habitude , Oukil.

                      Les Kabyles ne se considérent pas comme" ARABES ", mais amazigh ALGERIEN
                      le printemp arabe = une façon de designer ces revolutions qui se deroulent en ce moment

                      mais puisque tu es en retard on dira exeptionellement pour te faire plaisir :
                      le printemp amazigh

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                      • #12
                        mais puisque tu es en retard on dira exeptionellement pour te faire plaisir :
                        le printemp amazigh
                        Tu estoujours en retard d'une guerre.
                        Tu es incorrigible, au lien d'aller te former, tu persistes dans tes meconnaissances de la politioque.

                        Le Printemps Amazigh a déjà eu lieu un certain Avril .

                        Je te laisse le plaisir de chercher l'année
                        " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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                        • #13
                          Désolé , je voulais écrire la frousse ( mais je crois que c'est la même chose)
                          En effet c est le meme sentiment qui touche aujourd'hui la société algerienne

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                          • #14
                            He oukil tu perds les pédales, tu te répétes, une seule réponse est largement suffisante, tu fais leperroquet.
                            " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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                            • #15
                              Pourquoi tu ne vas pas crier ce slogan, sous les bacons des palais de ton sidek .

                              Cela ne se fera pas , parceque la trouille vous tient .
                              Premierement: je n'ai aucun Sidi. Je suis amazigh, homme libre.
                              Secondo: Si tu me connais personellement, tu pouvait savoir que je particpe dans toutes les manifestations contre le makhzen et si tu me connais personellement, tu peux me voir sur plusieurs fotos. Mais tu ne me connais pas pour juger sur moi.

                              3eme: jer suis chez moi.

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