selon une étude publiée dans les PNAS, des souris capables de résister au cancer peuvent venir en aide à leurs congénères atteintes d’une tumeur maligne. Des chercheurs américains ont injecté des globules blancs de souris résistantes au cancer à des souris atteintes de tumeurs. Résultats: ces dernières guérissent.
C’est en 1999 que des chercheurs de la Wake Forest University, aux Etats-Unis, ont découvert par hasard que l’une des souris de leur laboratoire survivait aux injections répétées de cellules cancéreuses, mortelles pour les autres rongeurs. Cette souris a engendré une descendance, qui compte désormais plusieurs centaines de membres, porteuse de la même résistance.
L’équipe de Zheng Cui et de Mark Willingham n’a toujours pas réussi à isoler le gène qui confère cette résistance aux souris. En revanche ils viennent de montrer que leurs globules blancs peuvent tuer des cellules cancéreuses in vitro et soigner des souris atteintes de tumeurs.
Les acteurs classiques du système immunitaire, comme les macrophages, les neutrophiles ou les cellules tueuses NK, seraient donc au cœur de ce mécanisme de résistance. Contrairement aux lymphocytes T, ces leucocytes n’ont pas besoin d’être exposés une première fois pour reconnaître un élément étranger. La résistance des souris au cancer serait dont une réaction innée du système immunitaire, avancent les chercheurs.
Pour l’instant, les souris résistantes n’ont jamais quitté le laboratoire de Wake Forest, malgré les demandes d’autres équipes, impatientes de reproduire ces résultats et de trouver la source de la résistance.
- RadioCanada
C’est en 1999 que des chercheurs de la Wake Forest University, aux Etats-Unis, ont découvert par hasard que l’une des souris de leur laboratoire survivait aux injections répétées de cellules cancéreuses, mortelles pour les autres rongeurs. Cette souris a engendré une descendance, qui compte désormais plusieurs centaines de membres, porteuse de la même résistance.
L’équipe de Zheng Cui et de Mark Willingham n’a toujours pas réussi à isoler le gène qui confère cette résistance aux souris. En revanche ils viennent de montrer que leurs globules blancs peuvent tuer des cellules cancéreuses in vitro et soigner des souris atteintes de tumeurs.
Les acteurs classiques du système immunitaire, comme les macrophages, les neutrophiles ou les cellules tueuses NK, seraient donc au cœur de ce mécanisme de résistance. Contrairement aux lymphocytes T, ces leucocytes n’ont pas besoin d’être exposés une première fois pour reconnaître un élément étranger. La résistance des souris au cancer serait dont une réaction innée du système immunitaire, avancent les chercheurs.
Pour l’instant, les souris résistantes n’ont jamais quitté le laboratoire de Wake Forest, malgré les demandes d’autres équipes, impatientes de reproduire ces résultats et de trouver la source de la résistance.
- RadioCanada
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