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Bonjour, les hommes d'affaires arabes investiront un minimum de 10 milliards de dollars en Algérie, ils sont attendus au mois de novembre.
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La fin de l’embargo
Un regain d’intérêt particulier est enregistré par les grandes puissances mondiales envers l’Algérie. Outre les hydrocarbures, plusieurs secteurs semblent attirer les convoitises de nos partenaires. Sur le terrain, cela se traduit par la visite de plusieurs missions économiques qui se sont succédé afin de prospecter un marché en pleine mutation.
La dernière en date, dirigée par M.François Loos, ministre de l’Industrie français, a eu des entretiens avec plusieurs ministres en charge de portefeuilles économiques. Ce dernier s’est montré très satisfait des réformes engagées. « C’est un pays qui veut investir. C’est très important et cela concerne les entreprises françaises », a-t-il déclaré, en rentrant en France, au journal La Croix. Il s’est montré pragmatique, affirmant que le passé colonial ne va pas gêner le partenariat économique. « Les chefs d’entreprises sont sensibles au climat politique parce qu’il reflète ce que ressentent les gens.
S’ils étaient face à un discours francophobe, ce serait grave. Mais ce n’est pas le cas ». Preuve en est, « elles étaient moins de 20 entreprises à exposer à la foire d’Alger en 1999. Elles seront 350 à le faire le mois prochain. Il y avait 70 entreprises françaises dans une délégation du Medef à Alger la semaine dernière. J’en ai rencontré 70 autres mardi au Salon du bâtiment. C’est une réalité forte ». La France qui a déjà investi 140 millions d’euros en 2005, s’intéresse au processus de privatisation. Cela peut se faire avec l’ouverture du capital d’Algérie Télécom ou la privatisation du Crédit populaire d’Algérie. Le ministre de l’Economie, Thierry Breton, est attendu prochainement à Alger. Par ailleurs, une mission économique suisse, séjourne à Alger depuis le 11 mai. Ceci constitue une occasion de rencontre entre les communautés d’affaires des deux pays et s’inscrit dans le cadre des échanges en faveur de la promotion des relations économiques et commerciales entre l’Algérie et la Suisse. La délégation comprend, outre les représentants de l’Organisation suisse pour l’investissement, huit entreprises dans les secteurs de l’agroalimentaire et agriculture, industrie alimentaire, installation d’usines pour industries alimentaires et non alimentaires, import-export de céréales, pharmacie, construction de machines à installer des câbles d’énergie et de télécommunications.
Une rencontre de mise en relation d’affaires a eu lieu hier, à Alger, entre les entreprises algériennes et suisses. Les Allemands, de leur côté, s’intéressent à la mise à niveau des entreprises.
Il est également important de souligner que Alger sera la capitale des investisseurs arabes au mois de novembre. 1000 hommes d’affaires sont invités au Forum des investissements. Il faut savoir que plus de 350 milliards de dollars destinés à l’investissement circulent dans la région, ce qui démontre tout l’intérêt de ce rendez-vous. Les Emiratis ont exprimé leur intention d’investir 10 milliards de dollars dans différents secteurs, à l’occasion de la visite du ministre de l’Economie des Emirats arabes unis, Cheikha Loubna Bent Khaled Kacimi.
Même engouement constaté chez la Corée du Sud et la Malaisie qui constituent, selon les observateurs, deux exemples de développement pour les Algériens.
Achira MAMMERI
14 mai 2006. L’Expression
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La fin de l’embargo
Un regain d’intérêt particulier est enregistré par les grandes puissances mondiales envers l’Algérie. Outre les hydrocarbures, plusieurs secteurs semblent attirer les convoitises de nos partenaires. Sur le terrain, cela se traduit par la visite de plusieurs missions économiques qui se sont succédé afin de prospecter un marché en pleine mutation.
La dernière en date, dirigée par M.François Loos, ministre de l’Industrie français, a eu des entretiens avec plusieurs ministres en charge de portefeuilles économiques. Ce dernier s’est montré très satisfait des réformes engagées. « C’est un pays qui veut investir. C’est très important et cela concerne les entreprises françaises », a-t-il déclaré, en rentrant en France, au journal La Croix. Il s’est montré pragmatique, affirmant que le passé colonial ne va pas gêner le partenariat économique. « Les chefs d’entreprises sont sensibles au climat politique parce qu’il reflète ce que ressentent les gens.
S’ils étaient face à un discours francophobe, ce serait grave. Mais ce n’est pas le cas ». Preuve en est, « elles étaient moins de 20 entreprises à exposer à la foire d’Alger en 1999. Elles seront 350 à le faire le mois prochain. Il y avait 70 entreprises françaises dans une délégation du Medef à Alger la semaine dernière. J’en ai rencontré 70 autres mardi au Salon du bâtiment. C’est une réalité forte ». La France qui a déjà investi 140 millions d’euros en 2005, s’intéresse au processus de privatisation. Cela peut se faire avec l’ouverture du capital d’Algérie Télécom ou la privatisation du Crédit populaire d’Algérie. Le ministre de l’Economie, Thierry Breton, est attendu prochainement à Alger. Par ailleurs, une mission économique suisse, séjourne à Alger depuis le 11 mai. Ceci constitue une occasion de rencontre entre les communautés d’affaires des deux pays et s’inscrit dans le cadre des échanges en faveur de la promotion des relations économiques et commerciales entre l’Algérie et la Suisse. La délégation comprend, outre les représentants de l’Organisation suisse pour l’investissement, huit entreprises dans les secteurs de l’agroalimentaire et agriculture, industrie alimentaire, installation d’usines pour industries alimentaires et non alimentaires, import-export de céréales, pharmacie, construction de machines à installer des câbles d’énergie et de télécommunications.
Une rencontre de mise en relation d’affaires a eu lieu hier, à Alger, entre les entreprises algériennes et suisses. Les Allemands, de leur côté, s’intéressent à la mise à niveau des entreprises.
Il est également important de souligner que Alger sera la capitale des investisseurs arabes au mois de novembre. 1000 hommes d’affaires sont invités au Forum des investissements. Il faut savoir que plus de 350 milliards de dollars destinés à l’investissement circulent dans la région, ce qui démontre tout l’intérêt de ce rendez-vous. Les Emiratis ont exprimé leur intention d’investir 10 milliards de dollars dans différents secteurs, à l’occasion de la visite du ministre de l’Economie des Emirats arabes unis, Cheikha Loubna Bent Khaled Kacimi.
Même engouement constaté chez la Corée du Sud et la Malaisie qui constituent, selon les observateurs, deux exemples de développement pour les Algériens.
Achira MAMMERI
14 mai 2006. L’Expression