Tweet
Un artiste pluriel, un grand parmi les grands qu'a connu ce pays....
Jeudi dernier, un vibrant hommage a été rendu au regretté Mahieddine Bachetarzi, dramaturge et interprète, par l’association Djazaïr El-Assima, en présence de la famille du défunt, de la ministre de la culture, Mme Khalida Toumi et d’un grand nombre d’amis et d’artistes.
Un programme varié a été conçu pour la circonstance, comprenant notamment une exposition, des conférences et des témoignages vivants. Le clou en a été le concert exceptionnel animé par un panel d’artistes dont Mohamed Lamari, Samir Toumi, Nadia Benyoucef et Mourad Djaâfri, pour ne citer que ceux-là.
En inaugurant dans la matinée l’exposition de documents et de photos retraçant le parcours riche du regretté maître, Khalida Toumi a déclaré que «rendre hommage à Bachetarzi, c’est rendre hommage à une école de théâtre, de la musique et de la télévision algérienne qui a marqué la culture de notre pays», ajoutant également qu’elle soutiendrait l’initiative de l’association Djazair El- Assima, qui consiste en la réédition des œuvres connues du défunt ainsi que de certaines autres, inédites.
Cette inauguration sera suivie d’une conférence animée par le musicologue Nacer-Eddine Baghdadi qui fera une rétrospective de la vie et de l’œuvre de Si Mahieddine, tout en mettant l’accent sur son apport immense à la culture nationale. Cette journée commémorative a été clôturée par un concert musical qui a débuté dès 19 h et auquel a assisté un public nombreux. C’est à la troupe de l’association Djazira que reviendra l’honneur d’ouvrir le bal suivie par une représentation théâtrale d’un extrait de la pièce Slimare Elouk, proposée par des comédiens du TNA. Enfin, ce sera au tour des musiciens de l’orchestre national de l’Enrs, dirigés par le maestro Kechoud d’investir la scène pour accompagner des artistes qui seront très applaudis par l’assistance. L’association El-Mossilia, clôturera la manifestation sur un air festif à souhait. Bachetarzi a vu le jour à la Casbah d’Alger le 15 décembre 1897. Après des études coraniques à la médersa du cheikh Ben Osman, il sera à 14 ans, lecteur à la Grande-Mosquée d’Alger, puis, à 17 ans, nommé par le mufti Mohamed Boukandoura, hazzab à la mosquée Djamaa El-Djedid. En 1919, il est promu bach- hazzab (maître lecteur). Repéré pour son talent et son sérieux,il est invité par le professeur Yafil à rejoindre l’association El-Moutribia. Sa carrière connaît, dès lors, une rapide ascension, fructifiée par la composition de plus de 400 œuvres musicales, et l’encadrement d’un grand nombre d’artistes dont Mustapha Skandrani, El-Hachemi Guerouabi et Ahmed Wahby. Au théâtre, également, il brillera, à la fois en tant que comédien et en tant que gestionnaire.
Jeudi dernier, un vibrant hommage a été rendu au regretté Mahieddine Bachetarzi, dramaturge et interprète, par l’association Djazaïr El-Assima, en présence de la famille du défunt, de la ministre de la culture, Mme Khalida Toumi et d’un grand nombre d’amis et d’artistes.
Un programme varié a été conçu pour la circonstance, comprenant notamment une exposition, des conférences et des témoignages vivants. Le clou en a été le concert exceptionnel animé par un panel d’artistes dont Mohamed Lamari, Samir Toumi, Nadia Benyoucef et Mourad Djaâfri, pour ne citer que ceux-là.
En inaugurant dans la matinée l’exposition de documents et de photos retraçant le parcours riche du regretté maître, Khalida Toumi a déclaré que «rendre hommage à Bachetarzi, c’est rendre hommage à une école de théâtre, de la musique et de la télévision algérienne qui a marqué la culture de notre pays», ajoutant également qu’elle soutiendrait l’initiative de l’association Djazair El- Assima, qui consiste en la réédition des œuvres connues du défunt ainsi que de certaines autres, inédites.
Cette inauguration sera suivie d’une conférence animée par le musicologue Nacer-Eddine Baghdadi qui fera une rétrospective de la vie et de l’œuvre de Si Mahieddine, tout en mettant l’accent sur son apport immense à la culture nationale. Cette journée commémorative a été clôturée par un concert musical qui a débuté dès 19 h et auquel a assisté un public nombreux. C’est à la troupe de l’association Djazira que reviendra l’honneur d’ouvrir le bal suivie par une représentation théâtrale d’un extrait de la pièce Slimare Elouk, proposée par des comédiens du TNA. Enfin, ce sera au tour des musiciens de l’orchestre national de l’Enrs, dirigés par le maestro Kechoud d’investir la scène pour accompagner des artistes qui seront très applaudis par l’assistance. L’association El-Mossilia, clôturera la manifestation sur un air festif à souhait. Bachetarzi a vu le jour à la Casbah d’Alger le 15 décembre 1897. Après des études coraniques à la médersa du cheikh Ben Osman, il sera à 14 ans, lecteur à la Grande-Mosquée d’Alger, puis, à 17 ans, nommé par le mufti Mohamed Boukandoura, hazzab à la mosquée Djamaa El-Djedid. En 1919, il est promu bach- hazzab (maître lecteur). Repéré pour son talent et son sérieux,il est invité par le professeur Yafil à rejoindre l’association El-Moutribia. Sa carrière connaît, dès lors, une rapide ascension, fructifiée par la composition de plus de 400 œuvres musicales, et l’encadrement d’un grand nombre d’artistes dont Mustapha Skandrani, El-Hachemi Guerouabi et Ahmed Wahby. Au théâtre, également, il brillera, à la fois en tant que comédien et en tant que gestionnaire.
Commentaire