2011.07.22 Abdelwahab Boukrouh
Selon le rapport annuel publié avant-hier par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), les réserves de l’Algérie en hydrocarbures n’ont enregistré aucun développement depuis 2006, date à laquelle ses réserves étaient estimées à 12,2 milliards de barils.
Ce qui signifie que les efforts déployés en matière d’exploration au cours des cinq dernières années n’ont pas donné leurs fruits, ce qui a fait que d’importants groupes pétroliers changent de destination vers le Venezuela. Ce dernier dispose des réserves supérieures à celles du numéro 1 à savoir l’Arabie Saoudite, a révélé ce rapport.
Il est à noter que d’un côté, l’Algérie a enregistré une stabilité inquiétante en matière des réserves en pétrole exploitable, et d’un autre, le pays a connu ces 5 dernières années une forte croissance en matière de la consommation des dérivés pétroliers qui ont dépassé d’ailleurs l’année précédente le seuil de 25 millions de tonnes. Il est à souligner également que l’Algérie a fait recours à l’importation de certains dérivés pétroliers à l’instar du diesel pour contenir le déficit de cette matière.
Il convient de mettre en exergue que l’ État algérien a enregistré un déficit en matière de gasoil estimé à 30% par an à cause du boom connu en ce qui concerne l’importation de véhicules et d’appareils qui fonctionnent au diesel depuis 2005 ainsi que le nombre de projets et de chantiers en réalisation notamment des les domaine de bâtiment, des travaux publics, de l’irrigation, des transports et de l’agriculture. Ceci est dû au prix moins coûteux de cette matière par rapport à d’autres types d’énergies moins polluants comme l’ essence , normal et super ainsi que l’essence sans plomb.
Quant à la consommation d’essence, la période de 2006 à 2010 a connu une forte croissance allant de 49000 barils/jour à 68000 barils, soit une augmentation de 38% durant cinq ans.
Le même rapport a ajouté que le rythme de production en matière du pétrole brut a spectaculairement grimpé de 75000 barils/jour en 2001 à environ 1,5 million de barils/jour en 2010, soit une hausse avoisinant les 100% depuis une dizaine d’années.
La stratégie qu’a adoptée l’ancien ministre de l’ Énergie et des Mines, Chakib Khalil consiste à augmenter la capacité de production à 2 millions de baril à l’horizon 2015 sans penser au droit des générations futures.
Le rapport émanant de l’OPEP a indiqué que les réserves algériennes en matière du gaz sont moindres par rapport à d'autres pays producteurs, elles stagneraient à 4500 milliards de m3.
Le même rapport a indiqué enfin une hausse en matière de la consommation interne et un recul des moyens de production au cours de ces dernières années résultant le retard des projets de développement de nouveaux champs de pétrole au Sud algérien, qui devaient être opérationnels en 2009.
echorouk.com
Selon le rapport annuel publié avant-hier par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), les réserves de l’Algérie en hydrocarbures n’ont enregistré aucun développement depuis 2006, date à laquelle ses réserves étaient estimées à 12,2 milliards de barils.
Ce qui signifie que les efforts déployés en matière d’exploration au cours des cinq dernières années n’ont pas donné leurs fruits, ce qui a fait que d’importants groupes pétroliers changent de destination vers le Venezuela. Ce dernier dispose des réserves supérieures à celles du numéro 1 à savoir l’Arabie Saoudite, a révélé ce rapport.
Il est à noter que d’un côté, l’Algérie a enregistré une stabilité inquiétante en matière des réserves en pétrole exploitable, et d’un autre, le pays a connu ces 5 dernières années une forte croissance en matière de la consommation des dérivés pétroliers qui ont dépassé d’ailleurs l’année précédente le seuil de 25 millions de tonnes. Il est à souligner également que l’Algérie a fait recours à l’importation de certains dérivés pétroliers à l’instar du diesel pour contenir le déficit de cette matière.
Il convient de mettre en exergue que l’ État algérien a enregistré un déficit en matière de gasoil estimé à 30% par an à cause du boom connu en ce qui concerne l’importation de véhicules et d’appareils qui fonctionnent au diesel depuis 2005 ainsi que le nombre de projets et de chantiers en réalisation notamment des les domaine de bâtiment, des travaux publics, de l’irrigation, des transports et de l’agriculture. Ceci est dû au prix moins coûteux de cette matière par rapport à d’autres types d’énergies moins polluants comme l’ essence , normal et super ainsi que l’essence sans plomb.
Quant à la consommation d’essence, la période de 2006 à 2010 a connu une forte croissance allant de 49000 barils/jour à 68000 barils, soit une augmentation de 38% durant cinq ans.
Le même rapport a ajouté que le rythme de production en matière du pétrole brut a spectaculairement grimpé de 75000 barils/jour en 2001 à environ 1,5 million de barils/jour en 2010, soit une hausse avoisinant les 100% depuis une dizaine d’années.
La stratégie qu’a adoptée l’ancien ministre de l’ Énergie et des Mines, Chakib Khalil consiste à augmenter la capacité de production à 2 millions de baril à l’horizon 2015 sans penser au droit des générations futures.
Le rapport émanant de l’OPEP a indiqué que les réserves algériennes en matière du gaz sont moindres par rapport à d'autres pays producteurs, elles stagneraient à 4500 milliards de m3.
Le même rapport a indiqué enfin une hausse en matière de la consommation interne et un recul des moyens de production au cours de ces dernières années résultant le retard des projets de développement de nouveaux champs de pétrole au Sud algérien, qui devaient être opérationnels en 2009.
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