La polémique sur une aide ou au tout au moins la complaisance de l’Algérie à l’égard du régime de Kadhafi est‑elle relancée ? Hier, les États‑Unis ont annoncé avoir lancé une enquête sur le cas d’un bateau transportant des armes pour les partisans du leader libyen qui aurait été autorisé à amarrer en Algérie. Cette déclaration émane d’un responsable du Département d’État. « Nous avons entendu qu’un bateau transportant des armes pour le régime de Kadhafi avait récemment été autorisé à amarrer en Algérie et que ces armes sont actuellement transportées par voie terrestre vers la Libye », a déclaré ce responsable à l’agence Reuters.
« L’administration américaine est en train de travailler à vérifier ces affirmations, qui viennent juste de nous parvenir. Si elles étaient vraies, cela constituerait une violation des résolutions 1970 et 1973 du conseil de sécurité de l’ONU », a‑t‑il ajouté. Les États‑Unis ont de plus demandé aux autorités algériennes si elles sont au courant de cette cargaison et de l’intercepter le cas échéant avant qu’elle ne parvienne en Libye.
Depuis le début du conflit en Libye, le Conseil national de transition libyen, qui tente de renverser le colonel Kadhafi, a accusé à plusieurs reprises l’Algérie de soutenir le régime libyen et de lui avoir fourni des armes et des munitions. Cette fois encore, ce sont des sources parmi l’opposition libyenne qui ont fait état de cette cargaison d’armes, affirmant qu’elle voyageait sous pavillon libyen et serait arrivée le 19 juillet au port de Djen Djen, et que de là, elle serait en train de transiter vers la frontière libyenne.
Alger a toujours nié les accusations du CNT, indiquant que le pays appliquait à la lettre les résolutions de l’ONU. « Le gouvernement algérien nous a dit à de nombreuses occasions et publiquement qu’il adhérait scrupuleusement à toutes les résolutions concernant le conflit libyen. Nous appelons le gouvernement algérien à continuer d’exécuter rigoureusement ces résolutions et, s’il a connaissance de ce transport d’armes, de s’assurer qu’ils n’atteigne pas les forces du colonel Kadhafi », ajoute le responsable américain. La mission de l’ONU chargée du comité de sanctions sur la Libye a déclaré qu’elle n’avait reçu aucune notification sur ce transport d’armes.
TSA
« L’administration américaine est en train de travailler à vérifier ces affirmations, qui viennent juste de nous parvenir. Si elles étaient vraies, cela constituerait une violation des résolutions 1970 et 1973 du conseil de sécurité de l’ONU », a‑t‑il ajouté. Les États‑Unis ont de plus demandé aux autorités algériennes si elles sont au courant de cette cargaison et de l’intercepter le cas échéant avant qu’elle ne parvienne en Libye.
Depuis le début du conflit en Libye, le Conseil national de transition libyen, qui tente de renverser le colonel Kadhafi, a accusé à plusieurs reprises l’Algérie de soutenir le régime libyen et de lui avoir fourni des armes et des munitions. Cette fois encore, ce sont des sources parmi l’opposition libyenne qui ont fait état de cette cargaison d’armes, affirmant qu’elle voyageait sous pavillon libyen et serait arrivée le 19 juillet au port de Djen Djen, et que de là, elle serait en train de transiter vers la frontière libyenne.
Alger a toujours nié les accusations du CNT, indiquant que le pays appliquait à la lettre les résolutions de l’ONU. « Le gouvernement algérien nous a dit à de nombreuses occasions et publiquement qu’il adhérait scrupuleusement à toutes les résolutions concernant le conflit libyen. Nous appelons le gouvernement algérien à continuer d’exécuter rigoureusement ces résolutions et, s’il a connaissance de ce transport d’armes, de s’assurer qu’ils n’atteigne pas les forces du colonel Kadhafi », ajoute le responsable américain. La mission de l’ONU chargée du comité de sanctions sur la Libye a déclaré qu’elle n’avait reçu aucune notification sur ce transport d’armes.
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