Bonjour, le lait de chamelle, une ressource à ne pas négligée, en plus l'élevage de camélidés est trés bien adapté pour les hauts plateaux et le Sud.
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L’agence agricole des Nations unies (Organisation pour l’alimentation et l’agriculture - FAO) a récemment déclaré que le lait de chamelle est une ressource économique et alimentaire ignorée de nombreux pays, notamment en Asie centrale. La FAO a même lancé une campagne de sensibilisation. RFE/RL a interviewé un entrepreneur en Mauritanie, une nation du désert africain, qui a créé et dirige l’une des rares laiteries modernes du monde spécialisée dans les produits laitiers de camélidés.
Lorsque Nancy Abeiderrahmane a quitté son Angleterre natale dans les annnées 60 pour suivre son mari en Mauritanie, elle a laissé derrière elle bien des commodités de la vie moderne. Dont celle d’aller à l’épicerie du coin acheter un carton de lait. À Nouakchott, la capitale de la Mauritanie, ce sont les chamelles qui fournissent surtout le lait. Mais ce n’était pas facile de verser un nuage de lait dans son thé de cinq heures. Il fallait sortir de la ville, aller attendre que la chamelle soit traite, mettre le lait dans une bouteille plastique, le rapporter à la maison et le filtrer, raconte Nancy Abeiderrahmane. Désormais, grâce à elle, les gens peuvent se rendre à l’épicerie locale pour acheter un litre de lait de chamelle frais pasteurisé, du beurre ou même un fromage, le tout dans un emballage moderne et attractif. Les produits viennent de la laiterie Tiviski de Abeiderrahmane, la première laiterie industrielle de Mauritanie. Tiviski veut dire "printemps" dans la langue du pays ; c’est la saison où l’herbe pousse aux limites du désert. La laiterie Tiviski compte aujourd’hui plus de 200 employés et près de 1.000 fournisseurs, c’est une "success story" que la FAO monte en épingle pour promouvoir le lait de chamelle.
Depuis longtemps, les vertus médicinales du lait de chamelle sont connues des peuples d’Afrique du Nord, du Moyen-Orient et d’Asie centrale. En Inde et au Kazakhstan, par exemple, le lait de chamelle est parfois prescrit aux patients atteints de diabète, de troubles cardiaques ou de tuberculose. Il est bien plus riche en vitamine B, en vitamine C et en fer que le lait de vache. Mais en dehors des sanatoriums ou des villages, il n’est pas facilement accessible. Et c’est là que la FAO pense que la laiterie Tiviski a ouvert de nouvelles perspectives. Si on peut le faire en Mauritanie, le traitement du lait de chamelle doit pouvoir se faire n’importe où, pense l’agence agricole des Nations unies. Gérer une laiterie où les animaux sont la propriété de nomades demande quelques ajustements pratiques. Mme Abeiderrahmane pense qu’il n’y a pas d’obstacles majeurs. "Il n’y a aucune clôture posée entre mes mille fournisseurs, et ils sont donc tous mobiles," dit-elle. "Certains bougent beaucoup. D’autres bougent deux ou trois fois par an. Nous avons nos centres de collecte dans les zones les plus pluvieuses (tout est relatif) dans le sud, là où il y a le plus d’herbe. Et autour de ces centres nous avons un certain nombre de camions. La plupart sont des 4x4, mais il y a aussi des camions classiques et des charrettes à ânes. Il vont partout dans la savane. Ils ont des itinéraires déterminés, ils vont chercher les bidons de lait et les rapportent au centre de collecte. Là, on procède aux contrôles de qualité. "Nous vérifions la fraîcheur, la teneur en eau, et puis, nous le refroidissons rapidement’’, raconte-t-elle. "Nous avons des camions-citernes et quand il fait frais la nuit les camions-citernes le papporrtent à l’usine et c’est là qu’on en fait des produits finis".
La suite...
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L’agence agricole des Nations unies (Organisation pour l’alimentation et l’agriculture - FAO) a récemment déclaré que le lait de chamelle est une ressource économique et alimentaire ignorée de nombreux pays, notamment en Asie centrale. La FAO a même lancé une campagne de sensibilisation. RFE/RL a interviewé un entrepreneur en Mauritanie, une nation du désert africain, qui a créé et dirige l’une des rares laiteries modernes du monde spécialisée dans les produits laitiers de camélidés.
Lorsque Nancy Abeiderrahmane a quitté son Angleterre natale dans les annnées 60 pour suivre son mari en Mauritanie, elle a laissé derrière elle bien des commodités de la vie moderne. Dont celle d’aller à l’épicerie du coin acheter un carton de lait. À Nouakchott, la capitale de la Mauritanie, ce sont les chamelles qui fournissent surtout le lait. Mais ce n’était pas facile de verser un nuage de lait dans son thé de cinq heures. Il fallait sortir de la ville, aller attendre que la chamelle soit traite, mettre le lait dans une bouteille plastique, le rapporter à la maison et le filtrer, raconte Nancy Abeiderrahmane. Désormais, grâce à elle, les gens peuvent se rendre à l’épicerie locale pour acheter un litre de lait de chamelle frais pasteurisé, du beurre ou même un fromage, le tout dans un emballage moderne et attractif. Les produits viennent de la laiterie Tiviski de Abeiderrahmane, la première laiterie industrielle de Mauritanie. Tiviski veut dire "printemps" dans la langue du pays ; c’est la saison où l’herbe pousse aux limites du désert. La laiterie Tiviski compte aujourd’hui plus de 200 employés et près de 1.000 fournisseurs, c’est une "success story" que la FAO monte en épingle pour promouvoir le lait de chamelle.
Depuis longtemps, les vertus médicinales du lait de chamelle sont connues des peuples d’Afrique du Nord, du Moyen-Orient et d’Asie centrale. En Inde et au Kazakhstan, par exemple, le lait de chamelle est parfois prescrit aux patients atteints de diabète, de troubles cardiaques ou de tuberculose. Il est bien plus riche en vitamine B, en vitamine C et en fer que le lait de vache. Mais en dehors des sanatoriums ou des villages, il n’est pas facilement accessible. Et c’est là que la FAO pense que la laiterie Tiviski a ouvert de nouvelles perspectives. Si on peut le faire en Mauritanie, le traitement du lait de chamelle doit pouvoir se faire n’importe où, pense l’agence agricole des Nations unies. Gérer une laiterie où les animaux sont la propriété de nomades demande quelques ajustements pratiques. Mme Abeiderrahmane pense qu’il n’y a pas d’obstacles majeurs. "Il n’y a aucune clôture posée entre mes mille fournisseurs, et ils sont donc tous mobiles," dit-elle. "Certains bougent beaucoup. D’autres bougent deux ou trois fois par an. Nous avons nos centres de collecte dans les zones les plus pluvieuses (tout est relatif) dans le sud, là où il y a le plus d’herbe. Et autour de ces centres nous avons un certain nombre de camions. La plupart sont des 4x4, mais il y a aussi des camions classiques et des charrettes à ânes. Il vont partout dans la savane. Ils ont des itinéraires déterminés, ils vont chercher les bidons de lait et les rapportent au centre de collecte. Là, on procède aux contrôles de qualité. "Nous vérifions la fraîcheur, la teneur en eau, et puis, nous le refroidissons rapidement’’, raconte-t-elle. "Nous avons des camions-citernes et quand il fait frais la nuit les camions-citernes le papporrtent à l’usine et c’est là qu’on en fait des produits finis".
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