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L’armée iranienne détruit trois camps du PJAK
L’offensive des Gardiens de la révolution – les troupes d’élite de l’armée iranienne – menée depuis cinq jours à proximité des zones kurdes de la frontière irakienne aurait permis de prendre le contrôle de trois camps d’entrainement du PJAK (Parti pour une vie libre du Kurdistan), une des branches militaires du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan.)
Selon le quotidien turc Sabah, l’Iran aurait déployé 5000 soldats à sa frontière avec le kurdistan irakien dans le but d’éradiquer les camps d’entrainement du PJAK, organisation classée comme terroriste par l’Union européenne et les Etats-Unis.
« Nos opérations visent à traquer et éliminer les forces terroristes du PJAK et vont se poursuivre avec la plus grande force le long de la frontière entre l’Iran et le Kurdistan irakien », a indiqué le général Osanlou à Sabah.
Lundi, le colonel iranien Delavar Ranjbarzadeh avait annoncé la prise du contrôle de trois camps du PJAK en territoire irakien, qui fournissaient de l’aide aux terroristes en Iran. Selon lui, de nombreux membres de cette organisation ont été tués dans cette opération d’envergure qui a débuté samedi dernier.
Le 11 juillet dernier, un haut responsable militaire iranien avait prévenu que son pays se réservait le droit d’attaquer les bases du PJAK, accusant Massoud Barzani, le président du Kurdistan irakien, d’avoir mis un territoire de 150 km sur 20 km à la disposition du PJAK le long de la frontière iranienne, pour créer des bases d’entraînement et mener des actions terroristes contre l’Iran.
Il est à noter que, selon Interpol, 80% de l’héroïne en provenance du Moyen-Orient transiterait par le PKK et le PJAK.
Egalement, selon le journaliste américain Reese Erlich, les membres du PJAK seraient entrainés par le MOSSAD et la CIA dans l’enceinte de l’aéroport d’Arabial, au nord de l’Irak. Osman Jafari, un des dirigeants du PJAK, n’a d’ailleurs jamais caché ses liens avec le gouvernement des Etats-Unis, comme l’atteste notre photographie et tête d’article, prise alors qu’il rencontrait Ken Timmerman, de l’American Enterprise Institute (1) en 2007.
Spencer Delane, pour Mecanopolis
Selon le quotidien turc Sabah, l’Iran aurait déployé 5000 soldats à sa frontière avec le kurdistan irakien dans le but d’éradiquer les camps d’entrainement du PJAK, organisation classée comme terroriste par l’Union européenne et les Etats-Unis.
« Nos opérations visent à traquer et éliminer les forces terroristes du PJAK et vont se poursuivre avec la plus grande force le long de la frontière entre l’Iran et le Kurdistan irakien », a indiqué le général Osanlou à Sabah.
Lundi, le colonel iranien Delavar Ranjbarzadeh avait annoncé la prise du contrôle de trois camps du PJAK en territoire irakien, qui fournissaient de l’aide aux terroristes en Iran. Selon lui, de nombreux membres de cette organisation ont été tués dans cette opération d’envergure qui a débuté samedi dernier.
Le 11 juillet dernier, un haut responsable militaire iranien avait prévenu que son pays se réservait le droit d’attaquer les bases du PJAK, accusant Massoud Barzani, le président du Kurdistan irakien, d’avoir mis un territoire de 150 km sur 20 km à la disposition du PJAK le long de la frontière iranienne, pour créer des bases d’entraînement et mener des actions terroristes contre l’Iran.
Il est à noter que, selon Interpol, 80% de l’héroïne en provenance du Moyen-Orient transiterait par le PKK et le PJAK.
Egalement, selon le journaliste américain Reese Erlich, les membres du PJAK seraient entrainés par le MOSSAD et la CIA dans l’enceinte de l’aéroport d’Arabial, au nord de l’Irak. Osman Jafari, un des dirigeants du PJAK, n’a d’ailleurs jamais caché ses liens avec le gouvernement des Etats-Unis, comme l’atteste notre photographie et tête d’article, prise alors qu’il rencontrait Ken Timmerman, de l’American Enterprise Institute (1) en 2007.
Spencer Delane, pour Mecanopolis
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