Si la nouvelle saison qui s'annonce s'avère aussi excitante, spectaculaire et empreinte d'autant de suspense que ce Trophée des champions, alors le Championnat 2011-2012 sera un très grand cru. Mercredi soir dans le cadre magnifique de Tanger au Maroc, Lille et l'Olympique de Marseille ont offert une incroyable première partition, en même temps qu'une belle promotion pour le football hexagonal, c'est assez rare pour le souligner. Privé du titre de champion il y a deux mois par une équipe de Lille irrésistible, Marseille a pris une petite revanche en s'adjugeant ce premier trophée de la saison au terme d'un match complètement fou (5-4). A cinq minutes de fin du temps réglementaire, le LOSC menait 3-1. Et les Dogues se sont finalement inclinés, incroyable mais vrai.
Jusqu'à cette 85e minute, Lille a dominé les débats. Même sans Rami, Cabaye et Gervinho, partis chercher de l'or ailleurs, les rouages nordistes ont paru toujours aussi bien huilés. Les recrues - Basa, Pedretti et Payet étaient alignés au coup d'envoi -, ont déjà parfaitement assimilé les automatismes. Tout se passait comme dans un rêve. Le premier coup de canon a été l'oeuvre de Florent Balmont, lequel a bien repris un coup franc finement joué par Hazard (8e). L'international belge a ensuite été à la conclusion du deuxième but en début de seconde période. Le soliste a enrhumé Diawara avant de faire passer le ballon entre les jambes de Mandanda (56e). Du grand art. Et la dernière pierre, pensaient-ils, a été posée par l'inévitable Moussa Sow. Le meilleur buteur de la saison dernière a profité d'une offrande millimétrée d'Obraniak, qui venait de remplacer Payet, pour assommer des Marseillais... qui n'avaient pas dit leur dernier mot.
Triplé d'André Ayew
Du rêve, Lille est carrément passé au cauchemar. La réduction du score signée André Ayew (71e, 1-2) aurait dû mettre la puce à l'oreille à des Lillois qui ont eu la mauvaise idée de s'endormir sur leurs lauriers. Car avec deux buts d'avance à cinq minutes du terme, les protégés de Rudi Garcia se sont crus arrivés. Malgré un Landreau jusque-là en état de grâce, Lille n'a finalement rien pu faire face à l'ouragan marseillais. Jérémy Morel (85e) et Loïc Rémy (87e) ont égalisé avant les deux penaltys octroyés à André Ayew (90e et 94e), élu homme du match. Sur ces deux coups de tonnerre, Landreau, habituellement inspiré, n'a pas fait de miracle. Et l'égalisation de Marko Basa entre les deux penalties n'a servi à rien. Il était écrit que ce serait l'OM qui devait triompher. Et de quelle manière. C'était un match à ne pas mettre un cardiaque dans les tribunes.
L'equipe
Jusqu'à cette 85e minute, Lille a dominé les débats. Même sans Rami, Cabaye et Gervinho, partis chercher de l'or ailleurs, les rouages nordistes ont paru toujours aussi bien huilés. Les recrues - Basa, Pedretti et Payet étaient alignés au coup d'envoi -, ont déjà parfaitement assimilé les automatismes. Tout se passait comme dans un rêve. Le premier coup de canon a été l'oeuvre de Florent Balmont, lequel a bien repris un coup franc finement joué par Hazard (8e). L'international belge a ensuite été à la conclusion du deuxième but en début de seconde période. Le soliste a enrhumé Diawara avant de faire passer le ballon entre les jambes de Mandanda (56e). Du grand art. Et la dernière pierre, pensaient-ils, a été posée par l'inévitable Moussa Sow. Le meilleur buteur de la saison dernière a profité d'une offrande millimétrée d'Obraniak, qui venait de remplacer Payet, pour assommer des Marseillais... qui n'avaient pas dit leur dernier mot.
Triplé d'André Ayew
Du rêve, Lille est carrément passé au cauchemar. La réduction du score signée André Ayew (71e, 1-2) aurait dû mettre la puce à l'oreille à des Lillois qui ont eu la mauvaise idée de s'endormir sur leurs lauriers. Car avec deux buts d'avance à cinq minutes du terme, les protégés de Rudi Garcia se sont crus arrivés. Malgré un Landreau jusque-là en état de grâce, Lille n'a finalement rien pu faire face à l'ouragan marseillais. Jérémy Morel (85e) et Loïc Rémy (87e) ont égalisé avant les deux penaltys octroyés à André Ayew (90e et 94e), élu homme du match. Sur ces deux coups de tonnerre, Landreau, habituellement inspiré, n'a pas fait de miracle. Et l'égalisation de Marko Basa entre les deux penalties n'a servi à rien. Il était écrit que ce serait l'OM qui devait triompher. Et de quelle manière. C'était un match à ne pas mettre un cardiaque dans les tribunes.
L'equipe
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