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Le correspondant du Figaro Arezki Ait Larbi arreté par la Police

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  • Le correspondant du Figaro Arezki Ait Larbi arreté par la Police

    Le correspondant du Figaro à Alger Arezki Aït Larbi a été placé en état d'arrestation au commissariat de Chéraga, ce mercredi 27 juillet. « Je me suis déplacé, ce matin, au commissariat de Chéraga qui devait me convoquer, cela fait quelques jours, pour une enquête administrative qu'ils devaient effectuer. C'est que j'avais déposé, quelques temps auparavant, un dossier pour obtenir un agrément pour un journal auprès du tribunal de Chéraga. Là, ils m'ont arrêté »,raconte M. Aït Larbi dans une déclaration à TSA.

    À l'origine de cette arrestation ? « Une histoire stupide », affirme Arezki Aït Larbi. Elle remonte à 1997 quand ce journaliste avait été condamné à six mois de prison pour diffamation à cause d'un article écrit en 1994. « L'affaire a traîné jusqu'en 2007, on m'avait bloqué à l'aéroport. En mai de la même année, le procès a été refait et j'ai été acquitté », indique le correspondant du Figaro.

    Il préfère croire aujourd'hui à un problème bureaucratique plutôt qu'à autre chose. « La justice aurait omis de saisir par écrit les services de police pour leur signifier que l'affaire est close », suppose‑t‑il.

    Arezki Aït Larbi a été remis en liberté peu avant 17h. « Il leur a fallu plus de cinq heures pour vérifier que l'affaire a été bel et bien classée », a-t-il déclaré.

    Hadjer Guenanfa
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