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Maroc/CUIR: LA CHAUSSURE SAUVE LA MISE À L’EXPORT
PRIX DE L’ÉNERGIE, DE LA LOGISTIQUE, IMPORTATIONS CHINOISES… LES CONTRAINTES DU SECTEUR
MAROCUIR: UN SALON POUR REDYNAMISER LA FILIÈRE
Nombreuses sont les contraintes qui entravent la croissance du secteur du cuir, mais les opérateurs restent optimistes. Chiffres à l’appui, les exportations de la filière ont bouclé les 5 premiers mois de l’année avec une croissance de 12%. Elles sont ainsi passées de 1,5 milliard de DH (fin main 2010) à 1,8 milliard durant la même période en 2011. Les produits sont généralement destinés aux pays d’Europe (France, Espagne, Italie…) et un peu moins aux Etats-Unis, l’Afrique et le Japon. En 2010, le secteur du cuir a atteint un chiffre d’affaires à l’export de 3,1 milliards de DH. Mais, si le secteur enregistre une telle croissance, il n’en demeure pas moins à l’abri de nombreuses contraintes récurrentes. Les coûts élevés de l’énergie, de la logistique et de la main-d’œuvre, la sous-facturation, les effets de la crise internationale, les importations chinoises… sont autant de facteurs qui impactent régulièrement la croissance de la filière. N’empêche que toutes les branches de la filière enregistrent une progression soutenue et régulière durant les 5 dernières années. En revanche, la filière est «loin de la progression à deux chiffres réalisée avant la crise internationale», déplore Mohamed Amaiz, président de la Fédération marocaine des industries du cuir (Fedic). Cette croissance est en principe soutenue par la filière chaussure. Celle-ci demeure la principale activité de la filière cuir. Ses exportations représentent près de 80% du global du secteur à l’export, atteignant ainsi 1,41 milliard de DH durant les 5 premiers mois de 2011, contre 1,24 durant la même période en 2010. Quant à la maroquinerie, les vêtements, les cuirs & peaux, ils totalisent un chiffre d’affaires de 397 millions de DH (à fin mai 2011).
Côté importations, elles concernent généralement les chaussures et les cuirs & peaux en provenance d’Italie, de Chine, d’Espagne et de France.
Par ailleurs, la tutelle est en pleine restructuration de la filière tannerie. Cette restructuration s’articule autour de la création de tanneries modernes répondant aux normes internationales. Une manière d’insuffler une nouvelle dynamique au secteur.
C’est dans ce contexte précis qu’intervient la 4e édition de Marocuir. Ce rendez-vous annuel dédié aux professionnels aura lieu du 29 septembre au 1er octobre prochain à la foire d’expositions de l’Office des changes. «Un évènement fédérateur pour le secteur du cuir d’amont en aval de l’industrie», souligne Amaiz. Il compte accueillir quelque 150 exposants de différentes branches d’activité (chaussure, maroquinerie, vêtement en cuir, bagagerie, peaux et cuir, fournitures et accessoires, équipements, services…), sur une superficie de 8.000 m². La présence internationale est également de la partie avec près d’une soixantaine de participants étrangers (Espagne, France, Italie, Grande-Bretagne, Allemagne…). «Cette forte participation témoigne de l’attractivité du Maroc et conforte la dimension internationale du salon», précisent les organisateurs.
La nouveauté en cette 4e édition, réside dans l’organisation d’un concours pour les jeunes stylistes. Réservé aux moins de 35 ans, l’évènement récompense l’innovation via des propositions de collections constituées de 10 modèles maximum, sous forme de croquis d’articles (chaussure, maroquinerie ou de vêtements en cuir)
.
DANS le cadre de la nouvelle stratégie de promotion des très petites entreprises (TPE), Marocuir accueillera cette année une vingtaine de TPE. Elles bénéficieront de conditions de participation avantageuses en guise d’encouragement. Le secteur du cuir comprend plus de 360 entreprises dont pas moins de 244 spécialisées dans la chaussure. La Fedic rassemble la quasi-totalité des entreprises du secteur dont 160 adhérentes constituant les entreprises les plus structurées.
l'economiste
M.Az
MAROCUIR: UN SALON POUR REDYNAMISER LA FILIÈRE
Nombreuses sont les contraintes qui entravent la croissance du secteur du cuir, mais les opérateurs restent optimistes. Chiffres à l’appui, les exportations de la filière ont bouclé les 5 premiers mois de l’année avec une croissance de 12%. Elles sont ainsi passées de 1,5 milliard de DH (fin main 2010) à 1,8 milliard durant la même période en 2011. Les produits sont généralement destinés aux pays d’Europe (France, Espagne, Italie…) et un peu moins aux Etats-Unis, l’Afrique et le Japon. En 2010, le secteur du cuir a atteint un chiffre d’affaires à l’export de 3,1 milliards de DH. Mais, si le secteur enregistre une telle croissance, il n’en demeure pas moins à l’abri de nombreuses contraintes récurrentes. Les coûts élevés de l’énergie, de la logistique et de la main-d’œuvre, la sous-facturation, les effets de la crise internationale, les importations chinoises… sont autant de facteurs qui impactent régulièrement la croissance de la filière. N’empêche que toutes les branches de la filière enregistrent une progression soutenue et régulière durant les 5 dernières années. En revanche, la filière est «loin de la progression à deux chiffres réalisée avant la crise internationale», déplore Mohamed Amaiz, président de la Fédération marocaine des industries du cuir (Fedic). Cette croissance est en principe soutenue par la filière chaussure. Celle-ci demeure la principale activité de la filière cuir. Ses exportations représentent près de 80% du global du secteur à l’export, atteignant ainsi 1,41 milliard de DH durant les 5 premiers mois de 2011, contre 1,24 durant la même période en 2010. Quant à la maroquinerie, les vêtements, les cuirs & peaux, ils totalisent un chiffre d’affaires de 397 millions de DH (à fin mai 2011).
Côté importations, elles concernent généralement les chaussures et les cuirs & peaux en provenance d’Italie, de Chine, d’Espagne et de France.
Par ailleurs, la tutelle est en pleine restructuration de la filière tannerie. Cette restructuration s’articule autour de la création de tanneries modernes répondant aux normes internationales. Une manière d’insuffler une nouvelle dynamique au secteur.
C’est dans ce contexte précis qu’intervient la 4e édition de Marocuir. Ce rendez-vous annuel dédié aux professionnels aura lieu du 29 septembre au 1er octobre prochain à la foire d’expositions de l’Office des changes. «Un évènement fédérateur pour le secteur du cuir d’amont en aval de l’industrie», souligne Amaiz. Il compte accueillir quelque 150 exposants de différentes branches d’activité (chaussure, maroquinerie, vêtement en cuir, bagagerie, peaux et cuir, fournitures et accessoires, équipements, services…), sur une superficie de 8.000 m². La présence internationale est également de la partie avec près d’une soixantaine de participants étrangers (Espagne, France, Italie, Grande-Bretagne, Allemagne…). «Cette forte participation témoigne de l’attractivité du Maroc et conforte la dimension internationale du salon», précisent les organisateurs.
La nouveauté en cette 4e édition, réside dans l’organisation d’un concours pour les jeunes stylistes. Réservé aux moins de 35 ans, l’évènement récompense l’innovation via des propositions de collections constituées de 10 modèles maximum, sous forme de croquis d’articles (chaussure, maroquinerie ou de vêtements en cuir)
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DANS le cadre de la nouvelle stratégie de promotion des très petites entreprises (TPE), Marocuir accueillera cette année une vingtaine de TPE. Elles bénéficieront de conditions de participation avantageuses en guise d’encouragement. Le secteur du cuir comprend plus de 360 entreprises dont pas moins de 244 spécialisées dans la chaussure. La Fedic rassemble la quasi-totalité des entreprises du secteur dont 160 adhérentes constituant les entreprises les plus structurées.
l'economiste
M.Az