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SNMG, RETRAITE, 87 BIS… L’UGTA monte les enchères.

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  • SNMG, RETRAITE, 87 BIS… L’UGTA monte les enchères.

    L’Union générale des travailleurs algériens a tenu, hier, une réunion d’évaluation et de coordination à laquelle ont participé l’ensemble des responsables des structures horizontales et verticales. Retraites, salaire national minimum garanti (SNMG) et impôt sur le revenu global (IRG)… l’UGTA est décidée à défendre ses positions lors de la prochaine tripartite.

    Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - La Centrale syndicale prépare activement sa participation à la réunion tripartite prévue pour le mois de septembre. C’est l’engagement pris, hier, par le secrétaire général de l’Union nationale des travailleurs algériens au cours d’une réunion d’évaluation et de coordination à laquelle ont participé l’ensemble des membres du secrétariat national ainsi que les 48 secrétaires généraux des unions de wilaya et les 30 secrétaires généraux de fédération. En fait, habituellement, la phase de préparation de la tripartite se tient au niveau du secrétariat national de l’organisation syndicale. Il semblerait que cette fois-ci, Abdelmadjid Sidi-Saïd a opté pour une implication plus large des représentants syndicaux. Une démarche participative qui permettra à l’UGTA de se présenter face au gouvernement et au patronat fort du soutien de l’ensemble de ses structures. Les principaux dossiers que compte défendre la Centrale syndicale sont la révision du salaire national minimum garanti (SNMG), l’allègement de l’impôt sur le revenu global (IRG), l’abrogation de l’article 87 bis de la loi sur les relations de travail ainsi que la revalorisation des pensions de retraite. Il faut dire que tous ces dossiers sont, chaque année, remis sur la table des négociations. C’est notamment le cas de l’abrogation de l’article 87 bis. Cette disposition, séquelle des restrictions imposées à l’Algérie par le Fonds monétaire international (FMI), reste un verrou que l’organisation que dirige Abdelmadjid Sidi Saïd n’a pas toujours réussi à faire sauter. Elle est d’ailleurs intimement liée à la révision du salaire national minimum garanti, l’article 87 bis permettant d’inclure les primes au salaire de base.

    L’UGTA plaide, aujourd’hui, pour un SNMG à 35 000 DA. Pour ce qui est de l’IRG, elle prévoit de demander au gouvernement de revoir le taux de perception pour les salariés et de ne plus soumettre les retraités à cet impôt. Autre dossier sensible : la revalorisation des pensions de retraites. Elle figure en bonne place dans le plan de négociations de l’UGTA. Pas plus tard que mardi, le secrétaire général de la Centrale syndicale a pris des engagements fermes lors d’une rencontre avec des représentants de la Fédération nationale des travailleurs retraités (FNTR). Ces derniers considèrent que l’augmentation de 10% qui est entrée en vigueur en mai dernier reste insuffisante. La bataille s’annonce rude pour l’UGTA car pour aboutir, la quasi-totalité de ces revendications nécessitent une intervention du gouvernement puis du Parlement. Sidi-Saïd sait qu’il devra présenter des arguments massues face à Ahmed Ouyahia afin d’inciter le pouvoir exécutif à amender une batterie de textes législatifs.

    T. H.
    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

  • #2
    Il faudra qu'un jour, l'on fasse un sondage , pour connaitre réellement le nombre d'adherents de l'UGTA.

    Il y a plus de secretaires generaux , federaux, de wilayate, de dairate, de communes, de quartiers, que de travailleurs
    aff iliés à ces zombis .
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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    • #3
      salam

      le smig a 35000 da!!! pas mal!!!

      je suis pour une augmentation importante des salaires,et la fin de l’assistanat, comme les subventions!

      Commentaire

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